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Ursibel vit avec son père adoptifs et ses frères et soeur. Son père ne cesse de lui répéter qu'il est spécial. Dans son monde, la Flore mène une guerre sans fin pour éradiquer la civilisation ursidohumaine et il serait l'Elu, capable de ramener la paix dans le monde.
Je commence par dire que j'ai vraiment adoré le mode créé par Caroline Jeaneres. C'est inventif, riche en possibilités et d'une grande cohérence. La présence de végétaux capable de marcher, de parler, bref, de vivre comme un humain est une chose que je n'avais jamais rencontré dans un livre.
Mais le problème vient de l'intrigue. D'abord, c'est vraiment très long à démarrer. Il faut plus de cent pages avant qu'on ne rentre vraiment dans le vif du sujet. Ensuite, les péripéties d'Ursibel sont convenues. L'ourson a un parcours fait d'aventures, mais s'en tire toujours dans la seconde, a toujours un ami pour lui venir en aide.
De coup, arrivée à la fin, je suis partagée sur la suite, à la fois indifférente à connaitre le sort réservé à Ursibel et ses amis et curieuse de savoir comment l'autrice va exploiter son monde par la suite. Bref, une lecture très mitigée pour moi.
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Je n'étais pas forcément dans de bonnes dispositions pour débuter ce livre (étant en panne d'imaginaire) mais un mail assez pressant m'a fait comprendre que ma chronique devait sortir rapidement donc la voilà.
Déjà merci aux éditions Robert Laffont pour cet envoi. le côté très original de la quatrième m'a clairement fait sélectionné ce livre.
Je vais commencer par ce qui m'a plu dans ce livre : le style de l'autrice qui est assez simple , malgré la complexité de l'histoire et la multiplicité des personnages, ce qui permet de suivre l'intrigue sans difficulté (même en lecture rapide), l'originalité des personnages (notamment les végétaux, je n'avais jusque là jamais croisé de personnages végétaux dans un univers de SFFF donc une première bienvenue). Les personnages secondaires qui apportent une certaine épaisseur à l'histoire et la sorte un peu du schéma classique, notamment le personnage de Drisana, qui je trouve est la seule qui s'intéresse un tant soi peu à Ursibel, en tant que simple individu et non comme personnification d'un but ultime.
Et maintenant passons aux choses qui m'ont un peu plus dérangées : déjà le personnage d'Ursibel, l'Elu, a tout ce qui m'horripile dans cet archétype de personnage, trop gentil, trop humble, trop tout et en plus de ça le c** bordé de nouilles comme souvent dans les récits d'Elu il a une chance insolente. Les deux "camps", hormis le côté très manichéen décrit d'emblée sont chacun complètement inappropriés pour un récit adolescent et véhiculent des idées clairement limites en termes de morale : une faction ultra militarisée qui sous couvert de libération l'espèce humaine du joug végétal utilisent des enfants soldats, l'endoctrinement et le culte de Marsifal, chef de guerre suprême pour servir ses intérêts, vous me direz, bon soit eux c'est les "méchants" donc pourquoi pas mais le récit est comme même ultra violent : scènes de torture, manipulations mentales et cruauté froide. Mais le soucis c'est que les "gentils" sont pas mieux parce que oui les ailéistes incitent quand même des enfants (oursons) au suicide collectif sous prétexte que l'Elu les ressuscitera une fois sur Terre, y'a pas comme un soucis, surtout que les scènes d'empeluchement sont extrêmement malsaines dans le ton doucereux employé par les adeptes. le côté religieux est d'ailleurs encore plus présent et pressant lors de la "transformation" d'Ursibel.
Et enfin, le parallèle avec l'univers d'inspiration russe est bien pensé mais trop marqué culturellement parlant, ce qui apparaît plus comme des représentations clichés de cette culture que comme quelque chose de réaliste.
La quatrième nous parle d'A la croisée des mondes ou encore de la passe-miroir mais on en est bien loin. Certes, l'aspect religion et le périple dans des terres gelées peut évoquer de loin Pullman et l'originalité de l'univers se rapporte à Dabos mais la comparaison s'arrête là car tant au niveau des personnages qu'au niveau des descriptions, la qualité et la recherche ne sont pas forcément au rendez-vous (on a l'impression que l'originalité n'est là que pour faire original), quant à l'intrigue, il s'agit d'une quête initiatique basique sans beaucoup d'envergure sur le développement des implications.
Une déception, également entachée par le caractère pressant de la sollicitation par mail pour rendre une chronique. La lecture de ce roman aurait été faite dans un moment plus propice à mon appréciation de l'imaginaire, la note aurait peut-être été plus élevée.
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J'aime beaucoup cette couverture, mais j'avoue que si je n'avais pas eu ce livre en service presse en #massecritique je ne suis pas sûr que je me serais aventuré à le lire. Et pourtant...

Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai vraiment adoré.


Au départ, on ne comprend pas forcément tout ce qui se passe, c'est assez long à ce mètre en place.
Mais passer le milieu du roman, il est devenu, plus difficile de quitter le livre temps l'histoire est passionnante.


Il n'y a pas forcément d'action on pourrait dire que ce premier tome et surtout un tome d'introduction, il nous présent les différents territoires de béryl.
On découvre un monde assez similaire aux notres bien que la flore et une place importante.
Bref, l'univers est génial totalement original qui change des autres "fantasy".


L'évolution des personnages et remarquable, ils ont chacun une personnalité différente, je me suis vraiment attaché à ces petits oursons qui traversent bien des difficulté. Ursibel notre petit héros et un Ourson qui ne sais finalement rien de lui. Toute au long de l'histoire nous allons avoir des bribes d'infos, mais pas assez à mon goût sur son passé.
J'ai plus que hâte de lire le prochain tome pour retrouve cette petites familles.
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Comme toujours, j'essaie d'être la plus honnête possible dans mes chroniques. C'est dans cette optique que je vous avoue que la couverture très particulière de ce roman ne m'avait pas franchement convaincue au premier abord. Mais comme j'ai la chance d'avoir un partenariat avec la collection R, j'ai reçu un exemplaire de cette étrange histoire, et c'est comme ça qu'a débuté mon voyage sur Béryl.

Après des années d'exploitation, la flore s'est rebellée, lançant une guerre contre ses oppresseurs : les ours et les humains vivant en cohabitation. Contraints de se réfugier dans les rares lieux où ils peuvent vivre en paix, et obligés à se rationner, le peuple ursidohumain peine à survivre. Cependant, tout pourrait changer avec Ursibel, petit ourson pas comme les autres, qui pourrait bien être l'Élu, celui qui conduira les hommes et les ours sur la planète Terre, lieu de toutes les promesses et de tous les possibles.

J'ai passé un agréablement moment de lecture en compagnie d'Ursibel et des autres personnages de ce roman malgré quelques lacunes dans le rythme de l'histoire. Il y a en effet du bon et du moins bon dans cette histoire aussi étrange, prenante et très mystérieuse.

Commençons par les personnages. Ursibel, notre héros, est donc un petit ours, et il côtoie des humains, d'autres ours, et des membres de la flore. Certains sont hostiles, d'autres non, et la plupart d'entre eux sont très attachants. Malgré tout, j'ai trouvé que le nombre trop important de personnages empêchait parfois de se prendre d'affection pour eux.

A mon sens, la vraie force de ce roman, c'est l'univers qu'elle développe. L'autrice nous présente un monde assez semblable au nôtre en apparence, bien que la Flore y ait une plus grande place que l'eau. J'ai particulièrement aimé les nombreuses occurrences à la Terre, ses coutumes et les créatures qui la peuplent, malgré des « informations » pas toujours très exactes.

Concernant le rythme de l'histoire, j'ai été embarquée mais j'ai également trouvé que l'action trainait un peu en longueur ou se répétait par moment. Ce premier tome est vraisemblablement une introduction destinée à nous présenter l'univers créé par Caroline Jaeneres, les différents territoires qui peuplent Béryl, mais également les divers arcs narratifs de la série. Les moments d'actions sont donc plutôt rares, ce qui ne les rend que plus palpitants.

Autre vraie force de ce texte : les messages qu'il transmet. Caroline Jaeneres nous offre un véritable conte écologique qui nous incite à réfléchir à la manière dont nous traitons les autres êtres vivants, animaux comme végétaux.

Un conte philosophique et écologique à l'univers foisonnant, qui m'a totalement embarquée malgré quelques défauts. Un roman qui saura séduire les jeunes lecteurs comme les amateurs de fantasy. Il me tarde à présent de découvrir le second volet de la série, et d'en apprendre un peu plus sur cet étrange univers et sur ce qui attend Ursibel et ses amis.
Lien : http://mabibliothequerose.bl..
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Ursibel est l'oeuvre d'un génie.
Loin de nous perdre, l'univers incroyablement créatif de cette planète Béryl nous transporte et nous fait voyager dans un monde où l'enfant qui sommeille en chacun accepte de se réveiller simplement.
Avec une méthode qui lui est propre, l'auteure nous surprend et nous fascine tant le récit est prenant, riche, ses personnages vivants.
Et si tout ceci prédisait une réalité? ...
À quand le tome II?
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Dans ce genre, je nai rien lu de mieux depuis des années !
L'univers est hyper maitrisé et inventif, les personnages attachants et l'intrigue passionnante. On est d'abord dérouté puis completement emporté. Je pensais qu'aucun auteur ne parviendrai à me harponner autant depuis Harry Potter. Voilà qui est fait. JE RECOMMANDE !!!!
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J'ai adoré et j'ai vraiment hâte de lire la suite !!!
L'univers est incroyable... on plonge dedans dès les premières pages et on ne voit plus le temps passer. Les personnages sont tellement drôles et attachants... Bref, que du bonheur, j'en veux encore !!!
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Sur la planète Béryl, il ne fait pas bon vivre. On découvre peu à peu une planète peuplée d'humains, d'ours et de végétaux. Tous dotés de parole, de sensibilité. Sans exception. Et cette population mixte est en guerre. On nous décrit alors la difficulté à s'approvisionner, les bombes incendiaires, la brume toxique. L'auteure nous emmène plus précisément à Hurepoix, dans un immeuble en ruine, où vit un ourson protégé qui porte le nom d'Ursibel. Un ourson qui va devoir quitter son refuge et sa famille dans des circonstances terribles...


Quand j'ai commencé cette lecture, j'ai saisi en quelques pages l'originalité du truc. C'est peut-être quand j'ai croisé un piment vigile de supermarché. Oui, vous avez bien lu. Un piment. La planète Beryl a de quoi surprendre à bien des égards et j'étais très intriguée. Il m'a quand même fallu une centaine de pages pour m'acclimater puis je me suis prise au jeu. Parce que l'intrigue a du sens, parce que le sort de cet ourson m'importait et parce que je me posais de plus en plus de questions.


Quel est le rôle d'Ursibel dans cette guerre qui confronte armées végétales et armées ursido-humaines? Vers qui peut-il se tourner? Un avenir est-il réellement envisageable sur Terre? J'avais un peu peur d'être dépassée par l'originalité de ce monde mais je suis restée intriguée par la direction que prenait le roman. Pas de rythme effréné ici, mais une aventure qui nous apprend beaucoup sur le quotidien de la population, jusque dans ses aspects les plus sombres.


Je n'ai pas encore déterminé si c'était un peu trop perché pour moi, ou si c'était juste du génie. Si ça vous interpelle, je vous conseille de débuter ce récit sans attente particulière. Vous serez de toute façon surpris par l'univers mis en avant par l'auteure et qu'elle maîtrise parfaitement !

Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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Ursibel est un roman de 464 pages, écrit par Caroline Jeaneres et publié par en mars 2022 par les éditions Robert Laffont.

Ce livre décrit l'épopée d'un Ourson, Ursibel, et l'avancée de sa quête initiatique au fur et à mesure de ses rencontres avec des ursido-humains et des végétaux, dans un univers où la Flore a pris le contrôle, et où la Terre est littéralement une terre promise recherchée par la secte des ailéistes.

J'ai lu Ursibel, en ayant tout d'abord un énorme coup de coeur pour la nostalgie que ce livre a suscité en moi. Qui n'a jamais eu comme meilleur ami un ours en peluche et qui donc n'a jamais rêvé que ce petit ours pouvait être doué de parole ? Les premières pages m'ont semblé enchanteresses. La féerie de cette innocence retrouvée est allée de pair avec un vrai plaisir de lecture, car c'est un univers original que l'auteure retranscrit avec simplicité et légèreté.

Malheureusement, l'intrigue peine à tenir en haleine jusqu'au bout, notamment en raison de rebondissements précipités qui n'exploitent pas assez, à mon goût, le potentiel des thèmes si bien introduits. Les quelques personnages que l'on pouvait trouver sympathiques, lassent par leur manichéisme, leurs réactions épidermiques, et leurs mimiques, même celles d'Ursibel, finissent par être particulièrement agaçantes.

En conclusion, je vous recommande ce livre si vous avez aimé Toy Story et si vous parlez encore à votre doudou préféré, en pensant qu'un jour, il finira par vous répondre et qu'il pourrait être la clé de l'avenir du monde. A contrario (et désolée du parallèle), si vous avez détesté le film Ted, passez votre chemin : la violence de certaines scènes (dont celle de l'empeluchement !) pouvant rebuter votre âme de grand enfant !

Merci à l'éditeur et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Abandon (à 27%) !

Merci Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique. Malheureusement, ça ne l'a pas du tout fait pour moi.

En gros, on nous explique que les gentils de l'histoire sont les membres d'un ordre religieux (qui relève plus de la secte) et qui poussent des oursons (donc des enfants) à "l'empeluchement" (donc au suicide puisqu'ils deviennent des peluches sans aucune conscience) en leur promettant que L'Elu les ressuscitera dans un monde meilleur...

Je ne doute pas un instant que l'élu ressuscitera effectivement ces oursons et que tout finira bien, mais en attendant, ça peut mettre des idées très dérangeantes dans la tête des enfants qui sont quand même l'audience première de ce roman.

Notez quand même que les vilains méchants sont choqués de voir ce que les gentils font subir à leurs "protégés".

Au passage, la relation d'Ernest, le "père" humain qui a recueilli les oursons et les traite comme ses fils (et les appelle "mes poilus"...) m'a aussi mis très mal à l'aise. Entre le favoritisme évident envers Ursibel qui est spécial contrairement aux autres (chacun des "enfants" en a bien conscience) et ensuite l'incitation à "l'empeluchement", on nous donne de bonnes leçons de parentalité...

Bon sinon c'est pas désagréable à lire en soi mais les idées sont beaucoup trop malsaines pour que je continue.
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