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No future signifie qu'il n'y a pas de future. Or, on se situe bien en l'espèce dans un futur marqué par le matriarcat et le libéralisme dans un monde à la Blade Runner. J'ai été assez choqué de voir des similitudes presque copiées sur le film de Luc Besson « le cinquième élément » mais bon, les influences sont normales. Pour l'originalité, il faudra repasser.

L'élément un peu distanciel est l'introduction de référence à la culture des années 70 à 80 ce qui rend les situations assez anachroniques. J'avoue que cela manquait singulièrement d'authenticité.

Par ailleurs nous avons encore une femme guerrière qui a la main lourde sur la gâchette comme si c'était un fantasme d'homme. J'avoue que je préfère nettement la gente féminine dans un autre registre que la guerre et la violence. Oui, c'est une affaire de goût. J'ai eu peu de sympathie pour une héroïne bodybuildée et honnêtement très vulgaire. Pour la grâce et l'élégance, il faudra repasser !

Le thème est celui d'interdire l'exploitation des voyages touristiques destinés aux milliardaires sur d'autres planètes. le tourisme spatial est en ligne de mire. Avis à nos multimilliardaires qui construisent actuellement ce type de navette. Bon, en même temps, ce n'est pas un voyage sans risque comme l'a démontré la tragédie du Titan voulant explorer le Titanic. Bref, des thèmes d'actualité.

Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n'offrent aucun réel attrait.

Je n'ai pas trop aimé ce one-shot multivitaminé pour les raisons invoquées mais je pense que cela peut plaire au public. C'est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouvez sur votre assiette.
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Scénario : Corbeyran
Dessin : Jeff

Cette BD était sur le présentoir de la bibliothèque où je me rend chaque semaine. Je l'ai donc empruntée, alléchée par la couverture.
Je suis surprise d'avoir autant apprécié cette BD, malgré le comportement vulgaire, n'ayons pas peur des mots, de Halen Brennan et sa manie de défourailler à tout va, pire qu'un tueur à gages.
Jean-Claude Belmondeau m'a fait penser à Jean-Paul Belmondo, ce n'est sûrement pas un hasard et certaines scènes ressemblent étrangement au "5ème élément" de Luc Besson, ce qui n'est sûrement pas un hasard non plus.
Alors, qu'est-ce qui m'a plu :
l'histoire, les références, musicales et autres, à un passé que je suppose lointain, le découpage des dessins, la précision de ceux-ci, la critique du wokisme, du féminisme extrémiste et des sujets de notre société poussés aussi à l'extrême et même les couleurs, très vives.
Je vois qu'il y a seulement 7 critiques que je vais aller consulter. Je ne le fais jamais avant pour ne pas être influencée malgré moi.
Alors, tentés ?
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C'est plutôt une bonne surprise. Je n'étais pas fan du dessin en commençant ce pavé (plus de cent pages), ni même des couleurs, très "comics".
Mais je me suis laissé embarquer dans une histoire bien construite.
Et j'ai souri à l'humour discrètement corrosif des deux protagonistes principaux. J'ai commencé à avoir de l'empathie. Et même si certains visages ne me plaisent pas (Ratchead Kammer) car trop dans l'exagération botoxée, je me suis habitué, j'ai kiffé ceux de Halen (pas Hélène ! ) et de Jean Claude Belmondo...
Et entre nous (chuuut !) des héros genrés hétérosexuels qui clopent et qui picolent en rêvant d'un vrai steak dans un monde régit par des bonnes femmes végan wokes autoritaires non racisées, tout ça sans une scène de sexe, de nos jours, c'est devenu marginal !
Une très agréable bande dessinée très rythmée et très régressive. Bobowokis s'abstenir.
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Beurk !
Il y a des bonnes idées dans les décors, façon “Le cinquième élément”, des illustrations assez magiques, du moins quand il n'y a pas de personnages, mais ça ne suffit pas pour faire passer les relents nauséabonds et réactionnaires de cette histoire.
Imaginez qu'une dictature woke lgbtqia+ végans impose sa tyrannie sur cette société futuriste, on n'a même plus le droit de fumer une clope ou de conduire une voiture qui pollue, vous rendez-vous compte, sans oublier le racisme anti-blanc-hétéro. Les auteurs s'amusent à à retourner les codes, les hommes blancs hétéros sont les nouveaux parias, les écolos sont les pires pollueurs et la bien pensance on l'emmerde, ça se veut subversif, mais ça ne fonctionne pas, au contraire, cela devient totalement réactionnaire, du genre “regardez ce que ces féminazi voudrait nous infliger !”. Ambiance et esthétique des années 80, une intrigue de polar du futur déjà vu des milliers de fois, ça pompe les bonne idées, et aussi les mauvaises.
L'humour est d'une lourdeur incroyable, au raz des pâquerettes, tel que les auteurs voudraient faire passer pour du second degré, on dirait un débat chez Pascal Praud, et Michel Sardou aurait pu chanter cette histoire. Je me suis demandé sur quoi j'étais tombé, chaque page que je tournais me mettait dans un état de consternation. Corbeyran est un auteur que je ne connais pas très bien malgré sa production très prolifique, j'ai du mal à comprendre comment il est arrivé à pondre ça. Quant à Jef, je me rends compte en fermant ce livre que je l'ai déjà découvert avec "Le Convoi", tout aussi affligeant. Jef détient le triste privilège de détenir deux ans à la suite le titre de pire lecture de l'année (je sais, l'année n'est pas finie, mais il sera dur à détrôner). Désormais, quand je verrai son nom, je passerai mon chemin.
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Le No Future du titre trouve son origine dans le premier dessin de cette BD, une cassette audio d'un album des Sex Pistols. C'est avec cette musique dans les oreilles que l'héroïne drôle, survoltée et déterminée surnommée Halen arrive dans la ville où elle a rendez-vous. Les couleurs de ses vêtements, son attitude rebelle, sa démarche vigoureuse dénotent avec le côté officiel du lieu de rendez-vous. Halen a une mission simple à remplir pour renflouer les caisses. Alors elle y va et là, tout dérape. Elle rencontre un type, autre inadapté de cette société matriarcale.

Avec de nombreuses références musicales, littératures ou encore cinématographiques au XXe siècle, à la culture punk, à la science fiction, les auteurs nous embarquent dans une comédie d'aventure. Les personnages éveillent la sympathie tant la société dans laquelle ils évoluent est aseptisée. Les dialogues claquent, comme dans les romans de Jean-Patrick Manchette.

Les dessins y apportent une finesse fascinante. La société est uniforme et lisse. Jef utilise donc les surfaces qui facilitent les reflets pour amplifier la confrontation entre les deux rebelles et les autres. Chez Halen et Jean-Claude, tout dépasse. le personnage d'Halen, par ses expressions, son attitude et son désir d'indépendance, est un très beau personnage de bande dessinée. Elle porte des talons, ne cesse de bouger la tête, arbore un air renfrogné. Lui est mal rasé, pas très bien réveillé. On ne peut ne pas les voir. Ils sont tellement différents, tellement uniques qu'ils font tâche. Jef s'amuse de tout cela et son élégance fait mouche. Dans l'ordre de la société ou le chaos qu'ils provoquent, elle et lui amusent, aiment et se balancent de tout.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Je l'avais vu passer à la sortie et j'ai couru dans l'autre sens. Je l'ai emprunté à la bibliothèque parce que Magnetic Press le publie en anglais et ça m'étonnait d'eux vu ce que j'en avais vu. Bah c'est exactement ce à quoi je m'attendais. Des gros hommes blancs cishet ouins ouins qui se plaignent qu'ils peuvent plus discriminer les autres et qu'ils sont une minorité en danger. Ils créent une dystopie de gauche avec les méchants féministes, vegans et trans au pouvoir. C'est du cringe au possible. Par contre qu'est-ce que j'adore le dessin de Jef...
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Un scénario qui sonne un peu creux. On pompe le visuel du film 'le 5eme élément' et on rajoute du wokisme, écologisme, feminoterrorisme. Un zeste de voyages dans l'espace et quelques scènes de tir de laser a la Star Wars. Bref c'est un méli-mélo sous des couleurs pastels. Mais ça ne fait pas une oeuvre indispensable.
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Nous voilà dans le futur ! Et pas le plus sympa des futurs. Interdit de boire, de fumer, de se marier si on fait partie d'un groupe de personnes, tout est calculé, contrôlé et la moindre action en dehors des clous vous fera arrêter !

L'histoire est très très classique. Stella qui représente la femme riche et surtout qui représente le genre de très grosse société qui se moque de l'écologie et qui n'a qu'une envie, faire masse argent.
C'est vu, vu, vu et encore vu. Ce scénario on le connaît tous. Et, encore une fois, on nous le sert ici.

Ça manque cruellement d'originalité et de profondeur. L'histoire est donc bateau...Quant au récit, aucune surprise.
c'est ULTRA cliché. En permanence, sur tout et n'importe quoi. C'est vraiment dommage.

La satire est poussée au maximum et tous les sujets liés à l'écologie, le féminisme ou encore les idéologies radicales sont poussées à l'extrême.
Ici, le récit n'a pas besoin de soutenir l'histoire. Celle-ci étant basique, on sait très bien comment elle va se terminer.

Le récit se contente donc de jouer sur les clichés tout au long de l'album. Les personnages eux, sont sympas. Leur caractère est lui très caricatural, mais les dialogues sont sympas et l'humour, souvent second degré est lui aussi bien amené.

Les dessins en revanche relèvent vraiment la qualité de l'album. C'est beau, très beau même !
Certaines planches sont vraiment magnifiques, les extérieurs sont d'une très grande précision et on est plongé dans un univers futuriste, proche cyberpunk avec brio !

C'est dommage car on se retrouve avec un album en demi-teinte. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas non plus génial. C'est neutre.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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Raaaaaahhh! Qu'est-ce que c'est que cette intrigue? Même si le scénario - de la multinationale toute puissante qui se fiche des conséquences écologiques et sociales de ses actions pour faire à tout prix du profit - reste d'actualité, il est trop éculé, dommage de n'y apporter rien de neuf et aucune subtilité.
Le reste est cependant jouissif (si on sait faire preuve de second degré) : le dessin des décors, des véhicules est précis et splendide ; les détails font de l'ambiance cyberpunk une réussite ; les personnages - volontairement clichés et caricaturaux - sont délicieux ; mais le meilleur reste la satire - au travers de la peinture d'une société matriarcale et écologiste extrémiste et hypocrite - du radicalisme de certaines idéologies woke, féministes, ou encore écologistes. Ca fait plaisir de voir une oeuvre culturelle s'attaquer au excès de la bienpensance.
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