AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jef (Autre) Corbeyran (Autre)
EAN : 9782413045793
128 pages
Delcourt (18/01/2023)
2.98/5   24 notes
Résumé :
La présidente de la compagnie Stella, leadeur dans le tourisme spatial, recrute Halen Brennan, une mercenaire réputée pour ses méthodes expéditives avec mission de récupérer d'importants documents et d'éliminer l'audacieux voleur. Fidèle aux antiques addictions gagnées à l'école de la rue, la badass se confronte à Jean-Claude Belmondeau, un activiste tout aussi inadapté à ce futur écolo-techno-bobo...
Que lire après No futureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
No future signifie qu'il n'y a pas de future. Or, on se situe bien en l'espèce dans un futur marqué par le matriarcat et le libéralisme dans un monde à la Blade Runner. J'ai été assez choqué de voir des similitudes presque copiées sur le film de Luc Besson « le cinquième élément » mais bon, les influences sont normales. Pour l'originalité, il faudra repasser.

L'élément un peu distanciel est l'introduction de référence à la culture des années 70 à 80 ce qui rend les situations assez anachroniques. J'avoue que cela manquait singulièrement d'authenticité.

Par ailleurs nous avons encore une femme guerrière qui a la main lourde sur la gâchette comme si c'était un fantasme d'homme. J'avoue que je préfère nettement la gente féminine dans un autre registre que la guerre et la violence. Oui, c'est une affaire de goût. J'ai eu peu de sympathie pour une héroïne bodybuildée et honnêtement très vulgaire. Pour la grâce et l'élégance, il faudra repasser !

Le thème est celui d'interdire l'exploitation des voyages touristiques destinés aux milliardaires sur d'autres planètes. le tourisme spatial est en ligne de mire. Avis à nos multimilliardaires qui construisent actuellement ce type de navette. Bon, en même temps, ce n'est pas un voyage sans risque comme l'a démontré la tragédie du Titan voulant explorer le Titanic. Bref, des thèmes d'actualité.

Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n'offrent aucun réel attrait.

Je n'ai pas trop aimé ce one-shot multivitaminé pour les raisons invoquées mais je pense que cela peut plaire au public. C'est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouvez sur votre assiette.
Commenter  J’apprécie          551
C'est plutôt une bonne surprise. Je n'étais pas fan du dessin en commençant ce pavé (plus de cent pages), ni même des couleurs, très "comics".
Mais je me suis laissé embarquer dans une histoire bien construite.
Et j'ai souri à l'humour discrètement corrosif des deux protagonistes principaux. J'ai commencé à avoir de l'empathie. Et même si certains visages ne me plaisent pas (Ratchead Kammer) car trop dans l'exagération botoxée, je me suis habitué, j'ai kiffé ceux de Halen (pas Hélène ! ) et de Jean Claude Belmondo...
Et entre nous (chuuut !) des héros genrés hétérosexuels qui clopent et qui picolent en rêvant d'un vrai steak dans un monde régit par des bonnes femmes végan wokes autoritaires non racisées, tout ça sans une scène de sexe, de nos jours, c'est devenu marginal !
Une très agréable bande dessinée très rythmée et très régressive. Bobowokis s'abstenir.
Commenter  J’apprécie          312
Scénario : Corbeyran
Dessin : Jeff

Cette BD était sur le présentoir de la bibliothèque où je me rend chaque semaine. Je l'ai donc empruntée, alléchée par la couverture.
Je suis surprise d'avoir autant apprécié cette BD, malgré le comportement vulgaire, n'ayons pas peur des mots, de Halen Brennan et sa manie de défourailler à tout va, pire qu'un tueur à gages.
Jean-Claude Belmondeau m'a fait penser à Jean-Paul Belmondo, ce n'est sûrement pas un hasard et certaines scènes ressemblent étrangement au "5ème élément" de Luc Besson, ce qui n'est sûrement pas un hasard non plus.
Alors, qu'est-ce qui m'a plu :
l'histoire, les références, musicales et autres, à un passé que je suppose lointain, le découpage des dessins, la précision de ceux-ci, la critique du wokisme, du féminisme extrémiste et des sujets de notre société poussés aussi à l'extrême et même les couleurs, très vives.
Je vois qu'il y a seulement 7 critiques que je vais aller consulter. Je ne le fais jamais avant pour ne pas être influencée malgré moi.
Alors, tentés ?
Commenter  J’apprécie          300
Beurk !
Il y a des bonnes idées dans les décors, façon “Le cinquième élément”, des illustrations assez magiques, du moins quand il n'y a pas de personnages, mais ça ne suffit pas pour faire passer les relents nauséabonds et réactionnaires de cette histoire.
Imaginez qu'une dictature woke lgbtqia+ végans impose sa tyrannie sur cette société futuriste, on n'a même plus le droit de fumer une clope ou de conduire une voiture qui pollue, vous rendez-vous compte, sans oublier le racisme anti-blanc-hétéro. Les auteurs s'amusent à à retourner les codes, les hommes blancs hétéros sont les nouveaux parias, les écolos sont les pires pollueurs et la bien pensance on l'emmerde, ça se veut subversif, mais ça ne fonctionne pas, au contraire, cela devient totalement réactionnaire, du genre “regardez ce que ces féminazi voudrait nous infliger !”. Ambiance et esthétique des années 80, une intrigue de polar du futur déjà vu des milliers de fois, ça pompe les bonne idées, et aussi les mauvaises.
L'humour est d'une lourdeur incroyable, au raz des pâquerettes, tel que les auteurs voudraient faire passer pour du second degré, on dirait un débat chez Pascal Praud, et Michel Sardou aurait pu chanter cette histoire. Je me suis demandé sur quoi j'étais tombé, chaque page que je tournais me mettait dans un état de consternation. Corbeyran est un auteur que je ne connais pas très bien malgré sa production très prolifique, j'ai du mal à comprendre comment il est arrivé à pondre ça. Quant à Jef, je me rends compte en fermant ce livre que je l'ai déjà découvert avec "Le Convoi", tout aussi affligeant. Jef détient le triste privilège de détenir deux ans à la suite le titre de pire lecture de l'année (je sais, l'année n'est pas finie, mais il sera dur à détrôner). Désormais, quand je verrai son nom, je passerai mon chemin.
Commenter  J’apprécie          245
Le No Future du titre trouve son origine dans le premier dessin de cette BD, une cassette audio d'un album des Sex Pistols. C'est avec cette musique dans les oreilles que l'héroïne drôle, survoltée et déterminée surnommée Halen arrive dans la ville où elle a rendez-vous. Les couleurs de ses vêtements, son attitude rebelle, sa démarche vigoureuse dénotent avec le côté officiel du lieu de rendez-vous. Halen a une mission simple à remplir pour renflouer les caisses. Alors elle y va et là, tout dérape. Elle rencontre un type, autre inadapté de cette société matriarcale.

Avec de nombreuses références musicales, littératures ou encore cinématographiques au XXe siècle, à la culture punk, à la science fiction, les auteurs nous embarquent dans une comédie d'aventure. Les personnages éveillent la sympathie tant la société dans laquelle ils évoluent est aseptisée. Les dialogues claquent, comme dans les romans de Jean-Patrick Manchette.

Les dessins y apportent une finesse fascinante. La société est uniforme et lisse. Jef utilise donc les surfaces qui facilitent les reflets pour amplifier la confrontation entre les deux rebelles et les autres. Chez Halen et Jean-Claude, tout dépasse. le personnage d'Halen, par ses expressions, son attitude et son désir d'indépendance, est un très beau personnage de bande dessinée. Elle porte des talons, ne cesse de bouger la tête, arbore un air renfrogné. Lui est mal rasé, pas très bien réveillé. On ne peut ne pas les voir. Ils sont tellement différents, tellement uniques qu'ils font tâche. Jef s'amuse de tout cela et son élégance fait mouche. Dans l'ordre de la société ou le chaos qu'ils provoquent, elle et lui amusent, aiment et se balancent de tout.
Lien : https://tourneurdepages.word..
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (2)
Sceneario
14 février 2023
No future a une ambiance Blade runner, sans la noirceur du film, mais aussi un sentiment très John Difool pour l'atmosphère.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
16 janvier 2023
Si les décors d’une planète qui sera parvenue à franchir le cap de 2050 sont pour le moins réussis, même s’ils sont directement inspirés des grands références du genre, il n’en demeure pas moins que de nombreuses incohérences imposent d’appréhender le scénario avec quelque recul.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour moi, on est tous égaux, tous bourreaux, tous victimes.
Commenter  J’apprécie          250
Les patronnes présidentes ont voté la baisse des salaires du genre binaire-hétéro non femme, c'est à dire toi, mon gros...
Commenter  J’apprécie          110

Lire un extrait
Videos de Jef (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Jef
GunMen of the West
autres livres classés : wokismeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (42) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5229 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..