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3,75

sur 525 notes
Paresse, canotage, mauvaise foi. La sainte trinité des jeunes hommes, un peu hypocondriaques, qui décident de se refaire une santé. Et comme tout Anglais qui se respecte, le canot et la Tamise sont pour eux des remèdes souverains... La décision est prise, il faut l'appliquer... Là commence pour eux les ennuis, pour nous le rire...
Que le mal des transports maritimes ne vous tracasse pas : les 3 amis (+ le chien) sont plutôt flâneurs que sportifs. C'est qu'il ne faudrait pas se fatiguer. Vous admirerez au fil de l'onde la géographie et l'histoire de la Tamise (et donc de la Grande-Bretagne) de Londres à Oxford. Vous connaîtrez tout des petits coins absolument charmants que tout canoteur se doit de connaître. Un portrait des canotiers vous sera dressé : cela ne sera guère à leur avantage... Tout voyage ayant une fin, celui-ci s'arrêtera à Oxford. Peut-être réussirez-vous à rentrer à Londres avec vos compagnons de bordée. A condition de ne pas vous tromper de quai d'embarquement...
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Vieillot, drôle ( disons amusant ?) et so british...
Un livre plein de charme, mais qui n'est pas tout jeune. Autant dire que l'humour de ce roman tend plus vers PG Wodehouse que vers...(placez ici un humoriste contemporain que vous aimez !).
Et pourtant pour moi ce charme a opéré. J'ai trouvé une ou deux scènes particulièrement réussies (un réveil précoce en particulier...) et lire ce court roman une bonne tasse dans une main, un scone dans l'autre peut s'avérer un moment tout à fait délicieux. Pile ce dont on a besoin !
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J'adore relire ce livre! je l'ai découvert il y a des années dans la bibliothèque de ma mère et je l'avais trouvé excellent, un des rares livres qui me fasse rire aux éclats!
Je l'ai encore relu cet été dans une très jolie édition, je ne me lasse pas de redécouvrir les aventures cocasses de ce trio ( avec leur chien bien sûr!) d'hypochondriaques, bavards et fainéants où chacun est persuadé d'en faire plus que les autres! C'est truculent, bien décrit, on les imagine tout à fait cuisiner leur fameux ragoût ou faire leur lessive dans la Tamise!
Je le relirai sûrement dans quelques années!
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Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien); le titre dit tout.
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Trois amis et un canidé donc, ont décidé de se payer une petite partie de canotage le long de la Tamise, cette activité étant fort courue, en effet, à l'époque de la parution du livre (1889). Ce voyage qui aurait dù être une croisière sans histoire va s'avérer une épopée ébouriffante tant nos compères sont peut doués pour cette activité nautique et surestiment leur compétence. Les aventures drolatiques s'enchaînent, l'humour anglais faisant feu de tout bois, l'absurde et la litote fonctionnent à merveille. L'épisode intitulé "avantages du fromage comme compagnon de route" est un morceau d'anthologie, proprement désopilant, valant à lui seul la lecture du roman. Chaque chapitre est précédé d'une brève présentation des péripéties qui attendent le lecteur et on s'en réjouit d'avance. Les mésaventures comiques alternent incidemment avec une présentation des villes abordées au fil de l'eau, de leurs attraits touristiques, des bonnes auberges et pubs qu'ont y rencontre, de considérations historiques et de description lyriques des beautés de la nature traversée. A l'origine l'opus se voulait être un mélange de guide du canoteur et d'épisodes bouffons. L'oeuvre est clairement passée à la postérité grâce à son humour, bien que les indications des centres d'intérêt ne sont pas à dédaigner et pourraient donner des envies d'escapade tant le parcours est clairement identifiable. le roman connu un immense succès dès sa parution et aujourd'hui encore est un classique du genre. Il est cocasse de comparer son énorme popularité et l'accueil critique incendiaire qui lui fut réservé dont un échantillon éloquent constitue la quatrième de couverture.
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Il y a des livres qui vous tombent sous la main dès l'enfance, et qui semblent grandir en même temps que vous. C'est bien le cas de celui-ci. Si à neuf ans je n'ai pas tout compris, je me tordais déjà de rire en lisant les préparatifs de départ des trois copains, la description des transes hypocondriaques de l'auteur, les tensions qui naissent très vite dans un espace confiné (tente, bateau) et surtout, surtout, le portrait de l'inénarrable Oncle Podger. C'est bien simple, ce volume de la bibiothèque verte n'a jamais quitté la mienne. Je n'ai jamais pu me résoudre à une autre traduction, peut-être meilleure...Rire garanti à chaque relecture. Partage intergénérationnel. Echange de passages ou de répliques culte. Délice de l'auto dérision, et de l'humour anglo-saxon.
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Jerome K. Jerom est né en 1859. Tout en travaillant aux chemins de fer, puis en tant qu'acteur, journaliste, maître d'école, secrétaire chez un entrepreneur de travaux publics analphabète, puis dans un cabinet d'avocats, il écrit sans relâche, dans la rue, la plupart du temps, sa chambre lui paraissant trop sinistre. Peu à peu, les policiers, qui font leur ronde le soir, s'habituent à le voir s'arrêter sous chaque réverbère pour écrire quelques phrases dans son cahier. Il leur lit même sa production du jour, notamment à un brigadier plutôt revêche qu'il parvient à faire rire de temps en temps : il sait alors qu'il a fait du bon travail…

Considéré, par les critiques et la société victorienne, comme un « Auteur de dixième ordre » à « l'humour pauvre, limité et décidément vulgaire », il se verra refuser ses manuscrits à plusieurs reprises. C'est à l'âge de 30 ans, en 1889, que l'humoriste britannique connaîtra la gloire, non seulement en Europe mais dans le monde entier, avec Trois hommes dans un bateau.

Trois hommes dans un bateau, classique de l'humour anglais, raconte les aventures de George, Harris et Jérôme, sans oublier le chien Montmorency, quittant Londres pour un voyage en bateau sur la Tamise.

A travers ce livre, tout en nous faisant découvrir, de façon plaisante, l'histoire de la Tamise - histoire émaillée d'anecdotes comiques -, Jerome K. Jerome nous propose, aussi, de jeter un regard attentif à la surface des choses pour en saisir toute la substantifique moelle, à savoir l'essentiel. L'essentiel résidant pour lui dans une réflexion philosophique abordant, successivement, au détour d'un village, d'un cours d'eau ou d'une écluse, des thématiques telles que le travail, le destin, le matérialisme, l'ambition, l'arrogance, les illusions sur soi-même et sur les autres.
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Que c'est drôle ! de bons éclats de rire, aux larmes parfois ! Truculent, bien écrit. de mémorables moments de montage de tente, de partie de pêche, de halage, d'accrochage de tableau....
Et historiquement intéressant. Même pour faire du tourisme sur les bords de la Tamise, on peut s'inspirer de ce livre. Bon les Info datent un peu : 1889.

Cette lecture a été un vrai bonheur.
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Présenté comme un joyau de l'humour anglais, ce livre écrit à la fin du XIXè siècle a rencontré un succès fulgurant lors de sa sortie, c'est ce qu'indique la quatrième de couverture et ce qui m'a décidée à le lire. D'une, je lis beaucoup plus de livres d'auteurs français, de deux, j'ignorais ce que pouvait recenser de particularités
l'humour britannique.Je suis servie.

Dès les premières lignes, on découvre Jérome, le narrateur, hypocondriaque, et qui éprouve "un dégoût pour le travail sous toutes ses formes". Sa perception du sujet nous est d'ailleurs développée plus tard de manière fort distrayante.
Jérome et ses amis Harris et Georges, SANS OUBLIER LE CHIEN, un soir de plus grande mélancolie, décident de partir deux semaines en bateau, histoire de changer d'air.
Comme cela est prévisible dans une initiative d'une telle envergure, les difficultés abondent quand il s'agit de s'entendre pour préparer, mener et emmener ce groupe d'apprentis canotiers dans une aventure durant laquelle ils ne cesseront de voir dressés les écueils du hasard et de la vie.Et ceux de la vie en communauté: de partager un lit, l'un au pied, l'autre à la tête, des oeufs brouillés, du thé à l'eau du fleuve ou l'irish stew revisité pour l'occasion, retrouver tous ces petits plaisirs du quotidien devient une véritable épreuve sinon une gageure quand on se retrouve hors du contexte du confort ordinaire.
Les esprits s'échauffent, sur la Tamise plus qu'ailleurs, la limonade et autres boissons d'école du soir sont la cause de la moitié des crimes commis en Angleterre aussi, pour Harris, le Whisky est préférable et d'un tout autre effet.
Les objets ont une âme de cabochon sous la plume d'un narrateur déboussolé par une toile de tente autant que par l'indétrônable théière dont même Montmorency, fera les frais.
Que dire des difficultés du canotage? Je découvre le plaisir et le déplaisir des rames, des cordes, des voiles et de tous les accessoires dont peuvent s'entourer les voyageurs d'eau.
Les manoeuvres tournent au gag, les esprits s'égarent quand nos voyageurs cherchent une écluse rayée de la carte ou sont cueillis par l'objectif d'un photographe.
Les rencontres sont nombreuses, sur l'eau comme sur la rive et les paysages sont absolument magnifiques.Le narrateur y ajoute quelques rappels du passé et nous explorons avec lui les bords de la Tamise et leur histoire.
Tout cela ne suffit pourtant pas à nos voyageurs, lesquels un soir de pluie et avant l'heure, quitteront le bateau pour retrouver avec bonheur le bien-être de la vie citadine.
Voyage initiatique, fable sur la routine et l'ennui, conte absurde? L'ensemble constitue en tout cas un mélange assez plaisant et une histoire dans laquelle il est difficile de s'ennuyer.
L'humour anglais, finalement, est agréable. Et l'esprit de JKJ me semble fort moderne pour l'époque considérée et fait de cet auteur un écrivain encore bien actuel.

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3 amis anglais décident de passer leurs vacances ensemble, sur un canot à rames qui les conduit de Kingston à Londres.

C'est l'occasion pour l'auteur, de se livrer à de nombreux exercices de style, le tout sur un ton désopilant so british ( précurseur des Monty Python ?). En effet l'on passe d'envolées lyriques sublimes (les 3 hommes imaginent ce que doit être le voyage), aux situations ubuesques liées à l'incompétence non assumée de nos lascars, qu'il s'agisse de la navigation ou de l'organisation de l'intendance. Les lieux traversés fournissent un prétexte à de nombreuses anecdotes historiques, ou à une conception assez nombriliste des valeurs sociales (de la nuisance des petits bateaux quand on est sur un gros, et inversement), ou encore à la réminiscence de souvenirs personnels qui permettent de cerner les personnages

J'allais oublier le quatrième compagnon, et pas des moindres : Montmorency, le chien névrosé, qui ne laisse pas sa part de responsabilité dans la mise en place des scénarios catastrophes.

Ce roman n'est pas pour moi une totale découverte, car, il y a de cela quelques décennies, notre prof d'anglais l'avait choisi comme fil rouge de l'année de seconde, à la place d'un manuel classique. Je n'en avais pas alors perçu toutes les subtilités….

Lu en partenariat avec Bibliofolie et les éditions Points
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Un peu éprouvée par ma lecture actuelle (certes passionnante, mais aussi très dense et complexe), j'ai décidé de m'offrir un petit break en partant naviguer sur la Tamise avec Jerome K. Jerome et ses deux copains, Georges et Harris – sans oublier le chien, bien entendu, l'affreux petit corniaud Montmorency ! Ma dernière lecture de « Trois hommes dans un bateau » remontait à l'adolescence et j'en avais gardé un excellent souvenir. Je me promettais donc un bon moment de détente et d'hilarité en rouvrant ce petit livre.

Las, les goûts littéraires changent, comme tout le reste, et si j'ai lu sans déplaisir les mésaventures de Jerome et de ses calamiteux compères, j'admets les avoir trouvées assez peu mémorables. L'écriture est très agréable et gentiment pince-sans-rire, certains passages délicieusement drôles, mais le flot d'anecdotes et de commentaires touristiques dont Jerome K. Jerome rythme avec plus ou moins de bonheur son récit a fini par me lasser. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée, le livre est trop court pour cela, mais je dois bien admettre avoir hâté ma lecture en arrivant à la fin, pressée que j'étais de passer à autre chose. Une petite trempette au bord du fleuve, quelques bons souvenirs, deux ou trois francs éclats de rire – ce qui n'est déjà pas si mal – et puis hop ! Aux oubliettes ! de toute évidence, Jerome K. Jerome n'est plus vraiment ma tasse de thé. Bah, c'est toujours bon à savoir…
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