"Le métier de médecin de campagne me plaît, parfois me passionne et m'exalte. J'ai beaucoup à apprendre, je m'y attache sans relâche. À côté, je possède une expérience acquise en Afrique, en Asie, aux îles, en mer, que bien des docteurs pleins pourraient m'envier. Je me rends utile. Le peu de patois que je sais aide les paysans à m'accepter." (p. 55)
"J'aimerais vraiment aider Mlle Élise Joumard. J'ai un farouche désir de la sauver d'un marasme psychique dont je ne comprends ni la nature ni l'origine. Et je n'ai rien trouvé de mieux que cette idée de m'asseoir à côté de son lit pour l'écouter." (p. 207)
"Les 'peuples inférieurs' que nous avons entrepris de soumettre sont bien plus intelligents et civilisés que nous. À défaut de leur foutre la paix, ce serait trop demander, on pourrait essayer de les imiter." (p. 57)
"Le maire de Dun a prévenu [...] que je n'étais pas un docteur plein et ne méritais pas le titre." (p. 52)
"Je suis prêt à tout ou presque pour fixer mes pénates, prendre femme et situation dans ce pays qui est celui de ma naissance." p. 8