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Cette histoire, auréolée d'une ambiance surannée qui nous ferait douter de son époque, nous emmène dans un petit village liégeois à la population en émoi. En effet, le petit David, 13 mois, a disparu. Sa mère, Denise Desantis s'est absentée quelques minutes pour quelques achats dans un magasin, laissant la poussette avec l'enfant à la porte de celui-ci...

L'enquête est menée par deux inspecteurs et un juge d'instruction pour la reconstitution des faits. Mais des incohérences apparaissent... La vérité percera-t-elle ?

On lit avec plaisir cette histoire, non seulement pour les rebondissements de l'enquête qui donne envie d'en connaitre le fin mot, mais aussi pour ses personnages à la psychologie étoffée. Armel Job excelle à décrire les gens ordinaires et à leur donner une consistance. Il nous plonge dans une atmosphère presque à huis clos qui nous tient à proximité des événements et des protagonistes. Si tout n'est pas d'une crédibilité indiscutable, on se laisse néanmoins emporter par ce fait divers dramatique qui n'en est pas pour autant plombant.
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Mon premier Job et surement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé le style et l'écriture de l'auteur... J'ai également aimé le cadre, une petite bourgade près de Liège, où les habitants ont leurs habitudes. Nous suivons l'histoire de Denise, qui, allé faire des courses, laisse son p'tit dernier dans son landau. Une affaire de quelques minutes, tout au plus... Mais voilà, lorsqu'elle sort, le landau y est, mais plus de bébé... C'est un juge d'instruction qui mènera l'enquête... Qui a bien pu enlever le bébé ??? Scrutant à la loupe les habitants, il devra se rendre à l'évidence... Et si... Bref, un très bon bouquin, qui se laisse lire tout seul. J'ai passé un très bon moment.
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Sans l'insistance d'une collègue et le conseil avisé de Latina, je n'aurais sans doute jamais poussé la porte de cet auteur belge. Cela aurait été une belle erreur !

Je ne résumerai pas l'histoire : vous avez le quatrième de couverture reproduit sur la fiche du livre.

D'entrée de jeu, Armel Job nous offre une atmosphère à la Simenon. Et il est sans conteste à la hauteur de son illustre prédécesseur.

L'auteur nous décrit avec talent les ressorts psychologiques de chacun, y compris des personnes chargées de l'enquête. le lecteur se croirait quasiment spectateur. Véritablement, Armel Job parvient avec brio par nous accrocher à son histoire d'un bout à l'autre. La preuve, je n'ai pu me détacher de ma lecture avant de savoir comment tout cela se terminerait. L'un ou l'autre point de détail restent en suspens, non élucidés à mon estime, mais la fin est bien trouvée. Fière d'être belge !
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Que feriez-vous si votre bébé de 13 mois disparaissait sous vos yeux ou presque ? C'est ce qui arrive à Denise Desantis au cours d'une banale promenade dans son village. David est son 4ème enfant. Il est adoré par sa mère, aussi est-il inconcevable que celle-ci puisse mentir et qu'elle ait pu faire du mal à son enfant. Pourtant, dès le début de l'enquête, les soupçons conduisent à penser qu'il y a beaucoup de choses étranges : le bébé n'a jamais été pris en photo, Denise ne dit pas tout de suite qu'elle avait d'abord laissé David seul à la maison puis qu'elle est allée le rechercher, elle connaît le numéro de téléphone de la police locale par coeur... Puis on retrouve le corps de l'enfant dans la rivière et Denise craque "Ce n'est pas mon enfant". Pourquoi ? le juge Conrad va pousser ses investigations plus loin et découvrir ce qu'il s'est réellement passé ce jour-là...
Je remercie chaleureusement mon amie belge qui se reconnaîtra, qui m'a conseillé cet auteur de son pays. C'est le 1er roman que je lis de lui et je n'ai pas été du tout déçue, bien au contraire ! Il y a longtemps que je n'avais pas lu un roman policier qui m'a autant pris aux tripes ! le suspense est intense, peut-être aussi parce que je me suis reconnue en cette mère de famille qui, innocemment, laisse sa poussette à l'extérieur le temps de faire une course. Tout semble accuser la mère et pourtant non, le lecteur, ne veut pas y croire, c'est impossible. de plus on a vraiment l'impression d'assister à l'intrigue, tout est tellement réaliste et si bien décrit que le lecteur devient partie prenante de l'histoire. Un gros coup de coeur pour ce roman policier donc. Je lirai d'autres livres d'Armel Job avec plaisir.
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Roman policier à l'histoire très bien menée, depuis l'intrigue jusqu'à la chute, j'ai été tenue en haleine au point de l'avoir lu d'une traite.
*
Le petit David 13 mois disparaît alors que
Denise sa maman laisse la poussette devant le magasin, le temps d'une course rapide à l'intérieur...
Panique lorsqu'elle ressort... l'enfant n'est plus là... On prévient la police.

Comment cette mère de famille de quatre enfants, si précautionneuse, présente, protectrice, a t'elle pu être aussi négligente...
Elle semble être une femme ordinaire.
Pourtant le doute s'insinue.
Elle répète au juge, aux enquêteurs, une énième fois, le déroulement des faits.

"Le juge Conrad situe bien les Desantis. Il connaît son monde. Il a sa classification. Catégorie : pauvres. Genre : dignes. Une espèce menacée, en voie de disparition, qui se tient à l'écart".

On suit les investigations dans une banlieue belge avec ses petits commerces et ses habitants, qui depuis la cafetière jusqu'à la sacristaine, sont curieux et concernés par tout ce qui s'y passe.

Drame sous tensions, soupçons, doutes...
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La douleur de la perte d'un enfant et l'amour d'une mère.

Cachée derrière un drame de disparition et une enquête de police pour enlèvement, c'est une peinture sociale que propose Armel Job. Ici peu de rebondissements dans le dossier judiciaire, mais un travail d'investigation sur le terrain, avec clairvoyance et humanité, sur fond de traumatisme de l'affaire Dutroux.

Pour moi, c'est une première approche de l'univers littéraire de l'auteur. Je suis entrée avec peu d'enthousiasme dans une fiction policière ronronnante, à la manière d'un vieux Maigret. Mais peu à peu, le charme opère, par le contexte assez glauque de cette famille en deuil d'enfant mais dont on devine sans peine les secrets et dissimulations. Tout concourt au malaise d'une réalité sociale de petite ville aux gens modestes économiquement et qui s'observent en huit-clos. Les fausses pistes et différents points de vue sont légions et ne nous préparent en rien à la vérité des dernières pages.

Je n'irai pas jusqu'à participer à l'enthousiasme de certains lecteurs, même si le twist final est inattendu et reflète bien le propos de ne pas se fier aux apparences. J'ai trouvé ce livre un peu sec et pesant en dépit d'une belle étude psychologique des personnages.
Je constate aussi que les fictions belges, qu'elles soient narratives ou cinématographiques, ont un ton particulier, un mélange insolite de tristesse, de noirceur, de bonhommie et compassion. Une ambiance contemporaine âpre et un peu vieillotte, qui les démarque de tout autre univers policier et contribue à leur charme ambiguë indéniable.
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Le petit David Desantis est enlevé dans sa poussette pendant que sa mère fait une course dans un Magasin. Rapidement, l'enquête démarre chapoté par le juge Conrad. Au fur et à mesure, les soupçons se tournent vers la mère, cette mère exemplaire qui consacre sa vie à ses enfants. de nouveaux indices et témoignages vont étayer l'enquête et la conduire dans différente direction jusqu'au dénouement que je ne dévoilerai pas.
L'enquête est intéressante mais ce sont les personnages qui brillent dans ce roman. La famille Desantis, pauvre et digne où chacun vit le drame à sa façon. le juge conrad à la fois intraitable, fin stratège mais très humain. Les deux inspecteurs qui participent à l'enquête avec leur point de vue. Les témoins qui ont leur rôle dans les personnages secondaires. Tout ceci forme une enquête passionnante dans une ville belge où l'ambiance est très bien décrite.
Le dénouement explosif me fait penser au roman fais-le pour maman. L'histoire fluide se lit d'une traite et le style de l'auteur est très plaisant. Il réussit à donner à son récit une ambiance intimiste et psychologique qui tient le lecteur en haleine.
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Il n'est pas question ici de suspens haletant, de serial killer, de moyens technologiques révolutionnaires ni de sensationnalisme débridé. le roman débute par l'interrogatoire d'une mère par un juge après que son enfant ait disparu de sa poussette alors qu'elle l'avait laissé quelques minutes pour entrer dans un magasin.
Et cela démarre lentement: on s'attarde sur les détails domestiques de cette famille qui vit dans une banlieue modeste, sur les personnages du juge, de la mère, son mari et les trois autres enfants, le tout dans une atmosphère rustique et un peu désuète.
On comprend rapidement que la mère n'est pas tout à fait nette avec son témoignage mais elle a réponse à presque toutes les objections du juge.
Les personnages secondaires prennent de l'épaisseur au fil du roman et
il y a beaucoup d'humanité et de dignité chez tous les protagonistes.
Finalement, le suspens monte progressivement et ce «polar intimiste» révèle une vraie surprise en toute fin. Un livre singulier qui vaut le détour.
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Découverte plutôt réussie de cet auteur de roman policier originaire De Belgique. L'écriture est très agréable. L'intrigue se passe presque en huis-clos dans une agglomération banale qui est tout en émoi suite à l'enlèvement présumé d'un bébé que sa maman avait laissé à peine 5 minutes dans la poussette devant un magasin. Mais la mère dit-elle la vérité ? très vite la question se pose. le roman est essentiellement un roman d'atmosphère, qui est très bien rendue. Quelles étaient les relations de cette maman avec son enfant ? et avec le reste de la famille ? Nous suivons le développement de ce drame avec intérêt, déjà presque convaincus de connaître la réponse, et pourtant, la fin m'a prise par surprise.
Petit bémol, je n'ai malheureusement pas accroché avec les personnages du juge et des policiers. Je les ai trouvés antipathiques, lourds. L'un couche avec une témoin, l'autre a sa maman en fin de vie et en est particulièrement préoccupé.
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C'est sur les conseils d'une amie belge (Cécile, tu te reconnaîtras!) que j'ai découvert Armel Job, un auteur de romans policiers… Elle en disait tant de bien que je n'ai pas résisté ! Et j'ai bien fait !
Et moi aussi, je sens que je vais devenir une inconditionnelle de cet auteur.
Alors, quel est le sujet ?
Denise Desantis, mère de quatre enfants, se rend ce jour-là chez Madame Maldague pour acheter quelques mouchoirs. Elle laisse sur le trottoir la poussette avec son petit dernier David, treize mois, endormi et pénètre dans le magasin avec son troisième enfant, Antoine. Lorsqu'elle ressort, la poussette est toujours là mais… elle est vide ! C'est la stupeur, elle s'affole, court jusqu'au bout de la rue et demande à la vendeuse d'appeler la police.
Enlèvement ? Meurtre ? Viol ? Évidemment, le pire vient à l'esprit. ..
Le juge Conrad se charge de l'affaire, épaulé par deux inspecteurs fédéraux Harzee et Veruik. Mais très vite, certains éléments semblent très étranges : comment peut-on laisser une poussette à l'extérieur d'un magasin et prendre son temps pour faire des emplettes ? Pourquoi n'y a-t-il aucune photo du petit David dans la maison des Desantis alors que les autres enfants sont, eux, photographiés ? Pourquoi retrouve-t-on la cagoule du petit David chez le taxidermiste du coin, un certain Monsieur Gutsman ?
Enfin, le plus étonnant peut-être : quelle que soit la question qu'on lui pose, Madame Desantis a réponse à tout, comme si elle avait tout prévu, tout calculé ! Qui est, finalement, cette femme écrasée de douleur, une femme sans histoires, une mère a priori irréprochable, exemplaire, qui va souvent prier devant « le Vieux Bon Dieu », un Christ en croix médiéval ? A-t-elle pu tuer son enfant ? C'est l'intime conviction de l'inspecteur Harzee qui se moque des preuves mais encore va-t-il devoir démontrer la véracité de son point de vue !
Le juge Conrad interroge, émet des hypothèses, organise une reconstitution puis revient sur ses convictions, cherche d'autres preuves. le doute s'introduit partout. Les témoignages se contredisent, certains même semblent faux. Qui ment, qui dit la vérité ? Cependant, il faut un coupable et vite, car l'opinion publique est unanime : il faut arrêter le MONSTRE !
Le climat est de plus en plus pesant, étouffant, dans cette petite ville belge située pas loin de Liège.
Le juge lui-même vit des moments difficiles, sa mère se meurt lentement et elle lui révèle des secrets enfouis qui remontent à la surface.
Ah que les gens sont complexes, mystérieux, impénétrables… humains, quoi ! Et comme il est difficile de savoir qui est l'Autre, celui que l'on côtoie tous les jours et que l'on croit connaître...
Tu ne jugeras point est un roman qui met en scène des gens ordinaires, des « petites gens » dans lesquels on peut s'identifier, se reconnaître et c'est précisément cela que j'ai aimé, le fait, finalement, de toucher, à travers eux, à la condition humaine.
Un bon moment de lecture !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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