La Jeune fille au pair

Wanda, fille d'un haut dignitaire nazi ayant envoyé des milliers de juifs dans les camps de la mort, et condamné au procès de Nüremberg, vient à Paris pour se placer comme jeune fille au pair dans une famille juive. Elle veut connaître ce peuple que son père lui a appris à détester au nom d'une idéologie qu'elle a toujours refusé d'accepter. Elle va découvrir des gens chaleureux, généreux, qui vont être pour elle comme une seconde famille au sein de laquelle elle va enfin revivre et pouvoir s'ouvrir aux autres (et à l'amour). Tel est le point de départ d'une histoire attachante, à laquelle on aimerait adhérer jusqu'au bout. Hélas, à trop vouloir en faire dans les bons sentiments, on n'y croit plus trop au bout de quelques pages. On a tout de suite compris que les bons étaient d'un côté et les méchants de l'autre, et la finesse psychologique n'est guère au rendez-vous. La multiplicité des fautes de français (on veut bien croire que ce sont des coquilles de l'imprimeur, mais tout de même...) n'arrange rien. Dommage, car le sujet était très bon...

L'histoire commençait bien, une jeune fille, d'origine allemande, s'installe à Paris en tant que fille au pair dans une famille juive. La jeune fille cache un lourd secret (qui reste simple à deviner).. nous sommes dans les années 50 et l'Europe se remet de la seconde guerre mondiale. Si le début du livre m'a plume, j'avoue que plus on avançait, plus les bons sentiments unbpeu trop poussés m'ont lassée. Peu ou pas de nuance dans les personnages. Je ne suis pas conquise par cette lecture, même si je l'avoue certains éléments sont assez intéressants : thématiques du deuil, mais également du poids de l'héritage et de ce que l'on peut (doit?) assumer ou non des générations précédentes.