Aridité des sentiments, aridité du public, aridité des plaisirs contenus, des joies incertaines et des longues journées d'attente. Tout ne fut que désert, tout ne fut qu'immense étendue d'eau, sans réelles et durables joies, sans générosités. Etendue de pierres et de poussières, de mauvaises herbes et de reptiles. Arnold se dit que, sa vie durant; il n'a cessé de traverser un désert, entreprenant une longue marche dans l'espoir d'atteindre une oasis de consécration.
Pourquoi le public ne m'entend-il pas ? Est-il sourd ? Ou peut-être suis-je incapable de communiquer avec lui ? Offrir mon œuvre, donner la possibilité d'une nouvelle ère musicale, ne suffit-il pas pour être entendu ? Des questions, beaucoup de questions que se pose Arnold.