Quelle humilité malgré le handicape. Alexandre dégage la sérénité, le zen, certaines personnes devraient s'en inspirer.
De belles leçons de vie à méditer, j'encourage la lecture de ce livre...
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un peu répétitif. Vaut pour le témoignage humain qui remet nos propres problèmes en perspective.
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Bien des philosophes et autres psychologues ont délivré le message porté ici par Alexandre Jollien, qui n'est pas en soi spécialement original. Mais venant de lui, il prend une force particulière. Ce message, c'est celui du lâcher-prise, de l'art de s'abandonner à soi-même pour vivre heureux. Le sous-titre de ce petit ouvrage, est "pensée pour accueillir la vie telle qu'elle se propose." Vivre intensément dans le présent, ne pas "chercher à" mais "être", vivre, tel qu'on est, permet de se dégager le plus possible de l'anxiété, de la frustration, de la déception, créés par l'envie, la perte...Accueillir les choses, les événements de la vie comme ils viennent, dans une forme d'innocence de l'enfance et dans la joie, la simplicité, le dépouillement, la gratitude ou le rire, tels pourraient être les principes de cette réflexion inspirée par le zen. Un livre intelligent, positif, de la part de quelqu'un qui sait ce que peut être la souffrance quotidienne et qui a su en faire une force pour accomplir sa vie, dans l'action et dans le présent sans cesse renouvelé et apprécié. A garder à portée de main pour y rejeter un oeil de temps en temps !
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D'abandon à zen, 21 petits chapitres pour entrer dans la pensée philosophique d'Alexandre Jollien. Dans cet ouvrage, il essaie de faire confiance à la vie, de lâcher-prise s'il est trop angoissé ou stressé, il se réfère toujours aux maîtres philosophes, à la foi chrétienne ou au bouddhisme pour transformer ses faiblesses en forces et croquer l'avenir à pleines dents. C'est une lecture qui fait du bien et qui aide à relativiser les obstacles qui se dressent sur la route. Ils seront de toute évidence plus faciles à surmonter pour ceux qui sont en "pleine forme" que pour ceux qui vivent en situation de handicap. Et je suis sûre que ce ne sont pas ceux qu'on croit qui sont les plus forts. Merci à Alexandre de nous avoir transmis ces pensées profondes.
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« Apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est, sans résister, sans lutter sans cesse,cette fâcheuse tendance qui me mène à l'épuisement »
Alexandre Jollien, annonce d'emblée le message qu'il entend partager avec le lecteur dans ce « Petit traité de l'abandon ».
Il s'agit d'un partage et nullement de « leçons », si Alexandre Jollien expose des convictions, elles correspondent à son vécu, aux antipodes d'arguments d'autorité ou de compilations de formules pré-digérées de "stars" de la pensée.
Jollien cite et revient régulièrement à un aphorisme attribué à Bouddha du « Soutra du diamant » tel un mantra mais nous sommes aussi dans l'univers de Lao Tseu et d'Epitecte.
L'auteur n'a jamais dissimulé sa créance à Epitecte qui a transformé sa vie.
La vie peut être souffrance, elle accompagne Alexandre Jollien depuis sa naissance, mais il faut accepter cette souffrance en soi, ne pas l'accepter totalement est ce qui permet le développement d e cette souffrance..
Epitecte n'a t-il pas écrit
« Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements relatifs aux choses. »
Nous ne sommes pas dans la mortification, le culte de la souffrance. Il faut vivre avec et s'ouvrir à la vie qui offre aussi ses flagrances de bonheur, se rendre disponible pour la beauté, l'amitié, l'amour.
Mais là aussi, il ne faut pas s'égarer, l'ami, l'être aimé(e) n'apportent pas des actes magiques qui effacent la laideur, créent un monde enchanté. L'amour comme l'écrit Jollien c'est « la bienveillance inconditionnelle », ceci n'efface pas le passé mais il transcende la sécheresse des actes et bien sur dans la condition humaine de l'auteur, sa différence, sans la masquer.
Au fil de ses différentes œuvres elle est omni présente et pesante mais l'auteur joue aussi avec elle et l'apprivoise en quelque sorte .
Le livre tel un moulin à prières tibétain invite à la réflexion à travers des courts chapitres dédiés à des mots choisis (« dépouillement »,« détermination », gratitude », « peur »...) ; il communique au lecteur une profonde sensation d'apaisement.
Les esprits chagrin considèrent qu'il s'agit d'une apologie de la résignation, tout le contraire.
C'est précisément grâce à son éveil spirituel et à sa bouleversante force de résistance à la condition mutilante qui semblait sa destinée à vie, qu'Alexandre Jollien a transfiguré son existence.
Un livre à lire pour s'éveiller, se réveiller ou plus simplement respirer
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Petit traité de l'abandon, pourquoi pas mais les références boudhistes dont Alexandre Jollien s'inspire m'ont semblées prévaloir sur une réelle réflexion philosophique pourtant attendue en achetant ce livre.
Le côté "oral" de l'écriture (livre-cd) transpire au fil des pages et maintient le lecteur dans une sorte de discussion autour de la vie avec l'auteur l'empêchant ainsi de s'approprier les concepts (la gratitude, la patience, la détermination, étc.)
Plus à lire comme un témoignage de vie d'un auteur qui, devant vivre avec son handicap essai de trouver la sérénité et semble y parvenir avec courage. La belle rencontre fut pour moi plus avec l'auteur qu'avec l'ouvrage. Belle personne!
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