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Voilà un petit livre qui fait du bien, qui permet de « souffler », de se poser un peu, de stopper le flot de pensées négatives et jugeantes qui peuvent nous assaillir, jugement de soi comme jugement d'autrui. Stop !

Accueillons simplement soi, et l'autre, avec la bienveillance dont nous sommes capables, et une philosophie positive, sans tomber dans la caricature du « je vais bien, tout va bien » !

Un recueil de pensées livrées par ce philosophe handicapé qui nous touche, non pas du fait de son handicap, mais par ses réflexions qui nous restituent l'instant présent, à l'instar de Christophe André, c'est à dire avec une approche humble et accessible. Il nous parle comme on parle à un véritable ami, tout en faisant référence à de bien grands penseurs (cf. la bibliographie à la fin de l'ouvrage).

PS: Je n'ai pas écouté le CD qui est joint.
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Difficile d'émettre une critique. Il suffit de recopier les phrases qui nous ont touchées dans cet ouvrage. Ne rien ajouter. Les relire et s'en souvenir.
Se détacher des pulsions de découragement, colères, peurs, luttes n'est certainement pas facile. Mais la politique des petits pas, aidée par des passages choisis en guise de béquilles peut entraîner un léger mieux être qui va, au fil des réflexions s'installer plus souvent, modifier sensiblement nos réactions et apaiser nos souffrances.
Rien à dire. Rien à conseiller. Ecouter Alexandre Jollien, son humour, sa joie de vivre qui a réussi à se frayer un passage dans les méandres de l'inconfort physique pour comprendre que oui: il peut certainement nous apporter quelque chose en plus.
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Pourquoi est-ce dans ce corps que je me suis incarné ?
Que je me complets depuis trop longtemps à décrier !
J'aurai tant voulu des tablettes de chocolat, une carcasse d'Appolon.
Une prestance, une sérénité et surtout une belle et fringante élocution.
Mais je suis moi, qui n'est pas moi, c'est pourquoi je l'appelle moi.
Incessante sont les questions alors que je voudrais vivre sans pourquoi.
Parfois je suis en colère et présente un visage frustré.
Jeune homme je ne savais comment me comporter.
Longtemps j'ai rêvé de voitures, de pouvoir, de séduction,
De records, de vacances de maitriser toutes situations.
Alors pour détourner mon chemin de la haine.
Je me suis assis sur un coussin pour pratiquer Zazen.
J'ai regardé le ciel mais les oiseaux l'obstruer.
Plus je me concentrais et moins je les chassais.
De quoi dois-je me défaire pour accéder à l'illumination ?
Dois-je me séparer de toutes mes acquisitions ?
J'essaie désespérément de trouver le chemin de la liberté
Mais je sens bien qu'une partie de mon corps reste entravée.
Ce n'est pourtant pas compliqué d'être dans la joie et l'abandon,
La gratitude, l'humilité, le rire, la simplicité, la bienveillance et le don.
Nous sommes la vie et elle coule dans tout ce qui existe.
Contentons-nous d'être. Restons simpliste.
Il n'y a juste qu'à dispenser aux alentours.
Ce sentiment merveilleux qu'est l'Amour.
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Vous avez bien lu le titre? 'Accueillir' et non accepter la vie telle qu'elle se propose, accueillir comme on accueillerait un être cher ou un cadeau. C'est la belle leçon que nous donne Alexandre Jollien, handicapé de naissance.

Pour lâcher prise, retrouver sa paix intérieure, il se nourrit de citations de maîtres bouddhistes, philosophes classiques, Spinoza... mais aussi de sa vie de père de famille, de ses amis, de ses rencontres.

Un livre qu'il est utile de méditer comme la sûtra du diamant que j'ai mis un peu de temps à percuter.
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En lisant ce petit essai, j'ai repensé à tous les autres livres de philosophie, de développement personnel, de spiritualité… que j'ai pu lire. Tous, d'une certaine manière, prônent une certaine sagesse, une façon de mieux-vivre. Dans ce livre de Jollien je retrouve à peu près tout ce que je sais déjà et comment le mettre en pratique. Mais c'est là que la difficulté commence. Changer notre approche de la vie. Ne pas se changer soi-même, mais au contraire, mieux se connaître, mieux s'accepter pour améliorer notre relation à l'autre, à l'univers… Tout est dit, tout est juste, bien écrit, avec de nombreuses références philosophiques, des anecdotes personnelles. Mais maintenant, c'est à moi, lecteur, d'agir en conséquence.
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Bien des philosophes et autres psychologues ont délivré le message porté ici par Alexandre Jollien, qui n'est pas en soi spécialement original. Mais venant de lui, il prend une force particulière. Ce message, c'est celui du lâcher-prise, de l'art de s'abandonner à soi-même pour vivre heureux. Le sous-titre de ce petit ouvrage, est "pensée pour accueillir la vie telle qu'elle se propose." Vivre intensément dans le présent, ne pas "chercher à" mais "être", vivre, tel qu'on est, permet de se dégager le plus possible de l'anxiété, de la frustration, de la déception, créés par l'envie, la perte...Accueillir les choses, les événements de la vie comme ils viennent, dans une forme d'innocence de l'enfance et dans la joie, la simplicité, le dépouillement, la gratitude ou le rire, tels pourraient être les principes de cette réflexion inspirée par le zen. Un livre intelligent, positif, de la part de quelqu'un qui sait ce que peut être la souffrance quotidienne et qui a su en faire une force pour accomplir sa vie, dans l'action et dans le présent sans cesse renouvelé et apprécié. A garder à portée de main pour y rejeter un oeil de temps en temps !
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Avec son "Petit traité de l'abandon", Alexandre Jollien nous invite à visiter certains thèmes tel que l'ami, l'humilité, la simplicité, ou encore l'abandon, le lâcher prise.
C'est une lecture qui apaise, qui fait réfléchir, qui peut nous amener à être meilleur autant avec les autres qu'avec soi même, un livre qui fait du bien !
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Alexandre Jollien est un philosophe qui est comme un guide spirituel. Il a un charisme impressionnant. Je l'avais vu dans une émission télé il y a des années de cela lorsqu'il était encore peu connu. Et puis, ce livre en bouquinerie a été une évidence.

Souffrant d'un handicap moteur cérébral depuis sa petite enfance, il voit malgré tout le monde avec des lunettes roses. Dans ces pages, il nous souffle ses secrets qui sont des enseignements précieux afin de garder sérénité, voir le bon côté des choses ou cultiver de bonnes relations avec autrui. Comment y arriver quand tout va mal pour nous ? Ce qui en ressort, c'est globalement, le lâcher prise.

Plein d'humilité, de générosité, ce texte transcrit de l'oral, évoque les penchants bouddhistes de Jollien, et on y sent beaucoup de zénitude. Aller de l'avant, simplicité, écoute, joie, abandon, humilité, pas de jugements, l'ici et maintenant, le dépouillement.

A lire et à relire. Une vision atemporelle et très actuelle à la fois.
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« Apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est, sans résister, sans lutter sans cesse,cette fâcheuse tendance qui me mène à l'épuisement »

Alexandre Jollien, annonce d'emblée le message qu'il entend partager avec le lecteur dans ce « Petit traité de l'abandon ».

Il s'agit d'un partage et nullement de « leçons », si Alexandre Jollien expose des convictions, elles correspondent à son vécu, aux antipodes d'arguments d'autorité ou de compilations de formules pré-digérées de "stars" de la pensée.

Jollien cite et revient régulièrement à un aphorisme attribué à Bouddha du « Soutra du diamant » tel un mantra mais nous sommes aussi dans l'univers de Lao Tseu et d'Epitecte.
L'auteur n'a jamais dissimulé sa créance à Epitecte qui a transformé sa vie.

La vie peut être souffrance, elle accompagne Alexandre Jollien depuis sa naissance, mais il faut accepter cette souffrance en soi, ne pas l'accepter totalement est ce qui permet le développement d e cette souffrance..
Epitecte n'a t-il pas écrit
« Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements relatifs aux choses. »

Nous ne sommes pas dans la mortification, le culte de la souffrance. Il faut vivre avec et s'ouvrir à la vie qui offre aussi ses flagrances de bonheur, se rendre disponible pour la beauté, l'amitié, l'amour.

Mais là aussi, il ne faut pas s'égarer, l'ami, l'être aimé(e) n'apportent pas des actes magiques qui effacent la laideur, créent un monde enchanté. L'amour comme l'écrit Jollien c'est « la bienveillance inconditionnelle », ceci n'efface pas le passé mais il transcende la sécheresse des actes et bien sur dans la condition humaine de l'auteur, sa différence, sans la masquer.

Au fil de ses différentes œuvres elle est omni présente et pesante mais l'auteur joue aussi avec elle et l'apprivoise en quelque sorte .

Le livre tel un moulin à prières tibétain invite à la réflexion à travers des courts chapitres dédiés à des mots choisis (« dépouillement »,« détermination », gratitude », « peur »...) ; il communique au lecteur une profonde sensation d'apaisement.

Les esprits chagrin considèrent qu'il s'agit d'une apologie de la résignation, tout le contraire.
C'est précisément grâce à son éveil spirituel et à sa bouleversante force de résistance à la condition mutilante qui semblait sa destinée à vie, qu'Alexandre Jollien a transfiguré son existence.

Un livre à lire pour s'éveiller, se réveiller ou plus simplement respirer
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Entre philosophie et bouddhisme, Alexandre Jolien propose un livre très riche, d'une grande profondeur spirituelle et humaine, qui ne peut qu'intéresser tout ceux et celles qui sont en recherche d'épanouissement personnel.
Le fil conducteur de cet essai : l'abandon qui mène à la joie. Ne pas lutter contre l'existence mais se laisser porter. Changer ce que l'on peut changer, et accepter ce que l'on ne peut pas changer. Se dépouiller de ce qui nous étouffe, ne pas étiqueter les êtres et les choses qui sont toujours mouvants, être pleins de gratitude envers la vie.
Tout cela est bien beau me direz-vous, mais quand on souffre moralement et physiquement, c'est une autre histoire ! Alexandre Jollien est handicapé moteur cérébral. Il a vécu 17 ans en institution spécialisé. Il souffre au quotidien. Alors en terme de souffrance et d'abandon...
Son livre est pour moi un essai fondamental, d'une grande lisibilité, une source immense de réflexion personnelle et spirituelle.
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