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Critique de CaroGalmard
Les polars venus du nord, c'est comme Ikea : on se demande comment on faisait avant.
Sauf que, au risque de passer pour une snob, je ne vais que rarement chez Ikea. Pas que j'ai un budget illimité, bien au contraire. Quand j'ai besoin d'une bricole, je vais sur un vide-grenier.
Et quand je veux lire un bon polar, je ne prends pas forcément le dernier sorti. LE polar à la mode. Mais parfois je craque. Besoin d'une housse de couette sympa ? Zou chez Ikea. Même si j'ai l'impression à chaque fois que j'y vais, de me retrouver dans un remake de l'excellent Days de James Lovegrove. Que je vous recommande au passage. Eh oui, ma critique, c'est comme Ikea : vous venez pour un truc, vous ne le trouvez pas et vous repartez avec autre chose.
Là j'ai craqué sur la jaquette qui nous ventait "l'un des meilleurs romans policiers de l'année selon le Sunday Times et le Financial Times". Mouais.
Honnêtement pourquoi je leur fais confiance à ceux là ? Combien de fois ai-je ouvert un Financial Times dans ma vie et lu plus de 2 paragraphes ?
Finalement, rien ne vaut un bon tour sur Babelio. Au moins, on sait sur qui compter, une fois qu'on a quelques lecteurs amis.
Pour en revenir à notre tempête, je l'ai trouvée un peu faiblarde. Je me laisse habituellement entrainer dans les intrigues, avec une candeur qui m'empêche de deviner le dénouement. Là c'était quand même flagrant...Un éléphant caché derrière un bambou.
Dans les bons côtés, nous avons quand même ce plaisir ineffable de grelotter dans la neige, dans l'obscurité de la nuit islandaise qui à l'époque de Noël dure aux alentours de 20h. le côté obscur de la Compagnie créole.
Bon, heureusement c'est bientôt Noël et la tradition du 23 décembre est respectée : à la Saint-Thorlak on mange de la raie faisandée. Ca va mieux le moral là, non ? En plus ils ont tous des noms imprononçables, dignes de la dernière commode Ikea que vous avez montée.
On attend le revirement de situation, la pirouette de scenario qui ferait dire "ah oui, je ne l'avais pas vu arrivée celle-là". Mais non. Il reste la neige, la nuit et les morts. ça casse pas 3 arêtes à une raie, même faisandée.
Je ne prévois pas la lecture des 2 autres tomes de cette trilogie. Sauf en cas de disette de lecture totale.
Alors, faut-il le lire ? En cas de canicule si vous voulez, c'est rafraichissant. Sinon préférez un vieux thriller sombré hélas un peu trop dans l'oubli : le Troisième jumeau de Ken Follett. C'est bien le Ken Follett des Piliers de la Terre. Pas dispo chez Ikea, mais vous le trouverez certainement dans un vide-grenier.
Sauf que, au risque de passer pour une snob, je ne vais que rarement chez Ikea. Pas que j'ai un budget illimité, bien au contraire. Quand j'ai besoin d'une bricole, je vais sur un vide-grenier.
Et quand je veux lire un bon polar, je ne prends pas forcément le dernier sorti. LE polar à la mode. Mais parfois je craque. Besoin d'une housse de couette sympa ? Zou chez Ikea. Même si j'ai l'impression à chaque fois que j'y vais, de me retrouver dans un remake de l'excellent Days de James Lovegrove. Que je vous recommande au passage. Eh oui, ma critique, c'est comme Ikea : vous venez pour un truc, vous ne le trouvez pas et vous repartez avec autre chose.
Là j'ai craqué sur la jaquette qui nous ventait "l'un des meilleurs romans policiers de l'année selon le Sunday Times et le Financial Times". Mouais.
Honnêtement pourquoi je leur fais confiance à ceux là ? Combien de fois ai-je ouvert un Financial Times dans ma vie et lu plus de 2 paragraphes ?
Finalement, rien ne vaut un bon tour sur Babelio. Au moins, on sait sur qui compter, une fois qu'on a quelques lecteurs amis.
Pour en revenir à notre tempête, je l'ai trouvée un peu faiblarde. Je me laisse habituellement entrainer dans les intrigues, avec une candeur qui m'empêche de deviner le dénouement. Là c'était quand même flagrant...Un éléphant caché derrière un bambou.
Dans les bons côtés, nous avons quand même ce plaisir ineffable de grelotter dans la neige, dans l'obscurité de la nuit islandaise qui à l'époque de Noël dure aux alentours de 20h. le côté obscur de la Compagnie créole.
Bon, heureusement c'est bientôt Noël et la tradition du 23 décembre est respectée : à la Saint-Thorlak on mange de la raie faisandée. Ca va mieux le moral là, non ? En plus ils ont tous des noms imprononçables, dignes de la dernière commode Ikea que vous avez montée.
On attend le revirement de situation, la pirouette de scenario qui ferait dire "ah oui, je ne l'avais pas vu arrivée celle-là". Mais non. Il reste la neige, la nuit et les morts. ça casse pas 3 arêtes à une raie, même faisandée.
Je ne prévois pas la lecture des 2 autres tomes de cette trilogie. Sauf en cas de disette de lecture totale.
Alors, faut-il le lire ? En cas de canicule si vous voulez, c'est rafraichissant. Sinon préférez un vieux thriller sombré hélas un peu trop dans l'oubli : le Troisième jumeau de Ken Follett. C'est bien le Ken Follett des Piliers de la Terre. Pas dispo chez Ikea, mais vous le trouverez certainement dans un vide-grenier.
