J'ai eu l'impression d'être dans un mélange entre Cat Woman et Desperate Housewives :
«Josie Schuller possède les deux traits de caractère que j'admire le plus chez une personne : elle sait organiser de sensationnels cocktails et elle peut tuer quelqu'un à mains nues.»
Dans la préface, l'autrice explique ses intentions féministes derrière cette BD et voila ce que j'ai pu apprécié :
« J'avais eu l'idée d'une femme tueuse en série qui tue comme un homme. Faire un carnage manque, apparemment, de féminité. Nous nous attendons à ce que nous, les femmes, ces femmes aimantes, gentilles, douces, nous évitons la violence et ce même lorsque nous assassinons quelqu'un.
Josie n'a pas peur du sang. Quelle femme pourrait avoir peur du sang ? Nous saignons une semaine par mois. Regardez autour de vous. Est-ce qu'elles pètent les plombs? (…)Vous avez déja vu une femme qui accouche ? En voilà de la violence. Vous savez, la scène avec John Hurt dans Alien ? Insipide, à côté d'un accouchement.(…)
Les femmes sont des créatures puissantes. Avec toutes ces histoires de sang et ce pouvoir sur la vie et la mort.
Lady KIller s'attaque à ces conventions sociales avec esprit et panache. On pourrait dire qu'il les éviscère.
MAIS MAIS MAIS
je n'ai pas l'impression d'avoir vu toutes les intentions dans cette BD, je ne l'ai pas trouvé franchement originale dans son scénario, rien de palpitante, en bref rien d'incroyable ou de subversif. Je ne compte pas lire le second et dernier tome.
Malgré tout j'ai beaucoup beaucoup aimé les dessins, une sorte de vintage des années 50' brut.
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