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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Joëlle Jones et Jamie S. Rich ont eu la super idée de faire Lady Killer.

Nous sommes en 1962 aux États-Unis d'Amérique, Josie Schuller est une belle femme svelte et musclée qui évolue dans ce monde vintage par ces couleurs, vêtements, voitures, maisons que je n'ai pas connu mais qu'ici cela nous fait être pleinement dedans.

Josie est mariée à Gene, ils ont des jumelles comme enfants, ainsi que sous leur toit la mère de Gene qui parle l'allemand et un chien.
Josie n'est pas de celles qui se complaît ou accepte par non-choix ce monde où les hommes vont travailler dehors et les femmes dedans en restant au domicile pour les enfants et les tâches ménagères. Elle a une double vie : être une assassine sur commande et sa famille n'y voit que du feu.
Par contre nous en serons peu sur les cibles qu'on lui donne, mais on en voit beaucoup sur ses sanglants assassinats dans des tenues très pin-up.

Un soir après un contrat ayant lieu dans le club Kitty Kat alias un « bar de pervers » car les serveuses sont en maillot de bain, Peck celui qui lui remet les contrats, l'informe que leur boss veut voir Josie. de ce futur rendez-vous avec son patron, Josie aura parfaitement saisi les propos misogynes et remplis de jalousies qu'il a pour elle, mais la mission qu'il lui donne sera la dernière.

Graphiquement c'est une pépite, sans compter tous les petits détails quand on y prête plus amplement attention, et ce que j'ai adoré a été la scène où il y a une coupe verticale d'une maison à étages et on y voit chacun vaguer à ses occupations.
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Que la couv' affichant une jeune femme vêtue d'une très élégante robe swing coloris rose incarnat et d'une paire de gants de ménage ultra résistants, se préparant à passer le balai serpillère dans une cuisine - qui entre parenthèses nécessite un gros nettoyage - ne vous trompe pas ; Joséphine Schuller, Josie pour les amies, n'est décidément pas l'archétype de la femme au foyer effacée et totalement inféodée au régime patriarcal rêvé par une bonne partie de la classe masculine du 20ème siècle.

L'action se situe dans les années 50 : En ce temps là (mais est-ce si différent quelques soixante-dix années plus tard ?), les femmes étaient encouragées par les publicitaires et la bonne société à remplir leur rôle d'épouse, de mère et de maîtresse de maison, tout en restant belles et… à s'en tenir là !
Leur apparence était donc fortement liée à la position sociale de son mari ; horreur, malheur…

Le dessin de Joëlle Jones est sensuel, mutin et provocateur en diable ; derrière un sourire désarmant et des allures de petite fille, Josie est une jeune maman très à l'aise dans ses ballerines. Et si elle est ultra féminine, elle est également capable de tuer à mains nues. Yes !!
Car son métier, le vrai, celui qui la fait vivre et l'intéresse, c'est killeuse, autrement dit : tueur à gages…
Et c'est une professionnelle de haut vol, organisée et consciencieuse. Agissant sans compromis et avec assez de classe, capable aussi de montrer quand elle n'est plus au travail une grande tendresse envers son mari, de l'amour pour ses deux adorables petites filles blondes comme les blés, de l'affection pour belle-maman (extraordinaire Maman Schuller !) et pour son voisinage.
Elle possède aussi une grande conscience professionnelle au point qu'elle se paie le luxe de faire le tri entre les salauds qui l'ont bien mérité et un jeune garçon qu'elle décide de sauver (à ses risques et périls puisqu'il est frappé d'un contrat).

Il y a du sang, de la violence, de l'action, du kitch, de la tendresse, le tout arrosé d'autodérision et de beaucoup d'amour. C'est PAR-FAIT !
Les fausses pubs à la fin sont très réussies, mais comme tout le reste.

Le scénario aurait mérité un je ne sais quoi de plus construit, mais ne boudons pas notre plaisir.
Un tome deux serait en préparation… Restez sur vos gardes !
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J'ai été attiré par la couverture. Une femme, bien habillée, chic et jolie et que l'on devine avec de bonnes manières, passe la serpillère dans une cuisine dévastée... le tout fait très "années 50". Puis, on remarque que les traces sont du sang. le contraste de cette touche gore avec la robe rose bonbon de la femme est bien percutant. Tout comme le "Lady Killer" de la même couleur.

Le décor est posé. Josie est femme au foyer. Elle a un mari sympa, aimant et fier d'elle, et deux adorables gamines. Foyer, doux foyer, pour reprendre l'adage anglophone. On devine les petits sachets de lavande dans les tiroirs. le linge repassé et amidonné, net et sans pli. Les petits plats mitonnés avec amour. Et tant qu'à faire, le mari encourage Josie à avoir un travail, quelqu'activité où elle pourra se réaliser, s'épanouir.

Et Josie a un boulot de jour. Elle est tueuse à gages. Elle exécute, lamine, éparpille façon puzzle. Et le tout au surin. Pas de pétoire bruyante. le froid et silencieux glissement d'une bonne lame, acier inoxydable, 6 pouces. de l'American Steel, à coup sûr.

Mais un jour, il y a le contrat de trop. Celui qu'elle ne pourra pas exécuter. Et vu qu'elle est finaude, elle a bien deviné que contrat exécuté ou pas, ce serait son dernier. Car elle se retrouve avec un contrat sur sa tête.

Cliché, cliché, cliché, remboursez... hurlent les détracteurs. On s'en fout répondent doctement les fans. C'est rudement bien mené. Pas de temps mort. Pas de baisse de rythme. Tous les dessins tapent juste. C'est gore, juste ce qu'il faut. le décalage avec l'American Way of Life est jouissif. Avec en prime un petit twist féministe, certes pas spécialement #MeToo mais féministe quand même.

Je suis preneur.
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Le tome 1 de Lady Killer à couteaux tirés : Josie Schuller est une parfaite maîtresse de maison, une mère au foyer attentionnée même, vendeuse de cosmétiques à temps perdu, sauf qu'il ne vaut mieux pas trop la chercher…
Elle se transforme en bombasse qui use d'un flingue comme d'un balai bang bang ! Lady Killer is in da place !
J'ai adoré ce décor à la Mad Men, l'autodérision, le contrepied à l'image parfaite : la violence de la tueuse à gage derrière l'image toute lisse…
L'illustration vintage de ce comics est superbe !

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les comics, c'est plutôt le rayon de l'homme. Batman, X-Men et autres supers héros sont en bonne place à la maison, mais cette fois, c'est moi qui m'y colle, sur les bons conseils de l'équipe du dealer de BD. Il faut dire que le concept avait de quoi m'attirer : une femme au foyer des années 50 qui cache derrière une belle image bien lisse des talents insoupçonnés de tueuse à gage !

Et bien m'en a pris d'acheter ce premier tome qui regroupe les cinq premiers épisodes de cette nouvelle série. Cinq épisodes qui s'enchaînent et créent une intrigue complète et construite, même si la fin laisse la porte grande ouverte à une suite qui devrait être tout aussi violente et sanglante. Car n'allez pas croire que, parce que Josie est une femme, Josie est douce et délicate dans ses missions. S'il faut trucider, Josie trucidera, avec comme seul regret de devoir salir son tailleur...

Autant dire que l'idée de base originale donne une histoire que j'ai dévoré. C'est rapide, très visuel (je l'imagine très bien en série télé), punchy et Josie ferait craquer n'importe qui avec son air innocent ! Certes, certains aspects de l'histoire peuvent paraître prévisibles, mais je vous avoue que si ce pitch avait servi de base à Mildred Pierce (série qui raconte aussi une histoire de femme au foyer dans les années 50), j'aurai peut-être un peu plus accroché ! Une excellente découverte qui couronne avec succès cette découverte du format "comic" !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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j'ai adoré le concept de Josie, femme au foyer des années 50 côté pile, agent secrète et tueuse émérite coté face. j'ai dévoré ce comics, j'ai tout aimé: personnages, intrigues, dessins, mises en couleur! plus qu'à lire le tome 2!
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Classé coup de coeur dans ma médiathèque, Lady Killer m'a littéralement tapé dans l'oeil. Tout ce sang contrastant avec cette femme propre sur elle tenant un balai, forcément ça m'a parlé.

Le scénario est juste topissime. On y suit Josie une quasi maman modèle qui en fait est aussi une tueuse à gage. Josie joue de ses charmes afin d'atteindre son but sanglant et elle ne lâche jamais l'affaire. Vous l'aurez compris, c'est les femmes qui portent le pantalon dans ce comics. D'ailleurs, tout le livre prend appui autour du personnage de Josie. Cette dernière a un physique impeccable et une personnalité glaçante. Elle use de ruse, de force et de détermination pour sauver sa vie et celle de sa famille. le personnage est tellement charismatique, que les autres paraissent vraiment bien fades à côté d'elle.
Côté illustration, j'ai adoré le mélange de glamour, de sexy et de sanglant. Les couleurs sont vives, le trait précis et dans le respect des critères du comics. J'adore vraiment toute l'esthétique de ce livre qui nous balance donc entre deux mondes que tout oppose et qui pourtant se rencontrent de façon magistrale.

Lady Killer est donc un petit bijou sanglant comme je les aime avec une touche de sexy qui fait la différence.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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