Guacamole Vaudou

J'aime bien Fabcaro, j'aime bien Eric Judor, j'aime aussi Alison Wheeler, donc tout était réuni pour que ce livre me plaise. J'avais hâte. Ah ben..... Non, flop de chez flop, je n'ai pas accroché du tout. Ce n'est pas le style roman photo qui m'a dérangé car j'avais adoré "Et si l'amour c'était aimer" (5 étoiles). J'ai lu un enchainement d'humour absurde mais qui ne laissait pas le temps de digérer la vanne précédente . Trop d'absurde, trop d'absurde, tant et tant que je n'ai même pas souri et ai eu du mal à finir. Certains apprécieront sûrement mais cette fois ça n'a pas été le cas pour moi. Dommage, j'aurais tellement voulu..... Déçue.

La mayonnaise ne prend pas...
Partant avec un état d'esprit ouvert à la vanne et au second degré, on se dit que le mélange des genres peut fonctionner. Et même, que le roman-photo peut apporter une bonne dose d'humour supplémentaire.
Eh bien non : Fabcaro + Eric Judor + roman-photo + vaudou = grosse déception.
Pour tout vous dire, je m'en doutais un peu. Mais comme habituellement j'aime bien l'univers de Fabcaro, j'ai espéré une bonne surprise.
D'ailleurs, en parlant de Fabcaro, si vous voulez le (re)découvrir, je vous conseille plutôt les excellents "Zaï zaï zaï zaï", "Talk Show" ou même, à la limite, "Moon River" pour son côté roman noir totalement décalé.
Bon, malgré tout, si vous avez une heure à tuer, vous pouvez partir à la découverte de cet objet littéraire improbable. Et, contrairement à moi, vous aurez peut-être une bonne surprise... qui sait !

J'adore Fabcaro. Bds, romans... tout.
J'ai donc sauté sur Guacamole vaudou, mais j'avoue avoir fait un plat.
Et pourtant: le kitch, le décalage, le roman-photo: tous les ingrédients étaient là, rien n'y a fait: la sauce n'a pas pris.
Les personnages sonnent creux, les vannes sont redondantes, l'histoire vue et revue, lourdingue...
C'est surement très personnel: vous pouvez tenter, j'en connais qui se sont bidonnés!
Seulement, de mon coté, pardon, mais j'ai du me forcer pour le terminer!

J'ai tenu jusqu'à la page numéro 19. Je les ai comptées, page 19. Et j'ai craqué et l'ai ramené à la librairie en disant qu'on me l'avait déjà offert pour me faire rembourser. J'ai honte d'avoir acheté une bouse pareille. Quel gâchis. Je ne comprends pas comment on peut se gaufrer à ce point avec un bon parti-pris et pas mal de talents.

J'ai acheté cet album les yeux fermés après avoir entendu une chronique sur une radio nationale. J'avais adoré l'humour décalé Zai Zai Zai et subtil du Discours, qui décrivait si bien, l'air de rien, l'ambiance et les non dits des rėunions familiales. J'ai été très déçue, je n'ai pas ri à la lecture de Guacamole Vaudou, j'ai trouvé les blagues lourdes et potaches, comme on peut en faire à 18-25 ans lors de soirées arrosées. La figuration de gens connus et reconnus dans le roman photo ne suffit pas à apporter du crédit. Au contraire même, je me suis demandée ce qu'ils faisaient là. Je ne sais pas si c'est l'association avec Eric Judor qui est en cause mais dommage pour Fab Caro, je réfléchissais à deux fois avant de me procurer ses prochains ouvrages.