Le Spirou de..., tome 20 : Spirou chez les fous

Club N°51 : BD sélectionnée
------------------------------------

Bon petit Spirou atypique.

Plein d'humour et de références à la BD.

J'ai passé un bon moment avec ce Spirou au récit original.

Aaricia
------------------------------------

Les personnages de cette BD sont touchés par le syndrome d'Angoulême, ils se prennent pour des héros de BD.

L'idée est bonne et drôle.

Mel
------------------------------------

J'ai passé un bon moment avec ce Spirou au récit original.

Nolwenn
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...

Grâce aux éditions Dupuis, via net galley, je viens de lire la bande dessinée Spirou chez les fous, tome 20 de la série le Spirou de.. Cette fois ci, ce sont Jul & Libon qui s'y sont collés :)
Je connais le principe de cette série sans avoir eu l'occasion d'en lire auparavant. Arriver en cours, tome 20, n'est pas dérangeant du tout car il se lit indépendamment des autres.
Aaaaah... Angoulême ! Son festival, ses bédéphiles, sa belle humeur bon enfant et ses fous enfermés à l'hôpital psychiatrique depuis qu'ils se prennent pour des héros de BD.
Oui oui, vous avez bien lu : une grave épidémie frappe la capitale mondiale du neuvième Art !
Avec des Angoumoisins, des Angoumoisines qui se prennent pour Snoopy, Largo Winch, Obélix ou Mafalda !
Même Fantasio a été touché et se trouve depuis enfermé dans un étrange institut pour aliénés..
Et vu que l'album où Spirou abandonnera Fantasio n'est pas encore dessiné, notre groom va, bien sûr, tenter de sortir de là son ami !
Spirou chez les fous est un excellent album grâce à beaucoup d'imagination de la part des auteurs et aussi grâce à un humour décalé.
J'ai trouvé ça très original de créer ainsi un dérivé du "Syndrome de Jérusalem", qui existe réellement. Cela consiste tout bêtement à péter un câble en arrivant dans la Ville Sainte et en perdant tout contact avec la réalité.
Ici donc, ce syndrome est remplacé par celui d'Angoulême. Les participants au festival de BD pètent un plomb en s'imprégnant de l'ambiance qui y règne. Ils se prennent carrément pour leurs héros de BD favoris.. Et ils sont internés !
Fantasio a disparu mais son fidèle ami Spirou va venir le sauver, n'hésitant par pour cela à prendre des risques inconsidérés..
J'ai adoré cette BD.
On reconnait Spirou et Fantasio mais ils ne sont évidemment pas tout à fait fidèles aux originaux. Et cela m'a beaucoup plu. Skip, surtout, est un peu différent ce qui m'a fait sourire.
Les textes sont vraiment pertinents et les auteurs m'ont épatés par leur imagination.
Spirou chez les fous est une excellente bande dessinée que je vous invite à découvrir et note cinq étoiles.
Une très bonne surprise et aussi une très bonne idée de cadeau :)

Dans ce tome 20 des aventures de spirou, c'est Jul qui est aux manettes, non pas le rappeur, mais le père de Silex and the city et autres parodies.
C'est d'ailleurs aussi ce procédé qui est utilisé dans cet album où certains hommes se rendant à Angoulême sont touchés par un syndrome ayant pour origine les bandes dessinées et autres mangas, les transformant en personnages animés.
Drôle même si l'histoire et les dialogues sont un peu legers, Spirou , Fantasio les les zutres personnages ont ici un visage sommaire .

Alors qu'une mystérieuse épidémie ravage Angoulême, Spirou part à la recherche de Fantasio. Il e retrouve dans un asile psychiatrique où il se prend pour le capitaine Haddock.
J'ai beaucoup aimé cet album qui, en plus de mettre en scène Spirou et Fantasio, explore tout l'univers de la BD et de ses héros les plus emblématiques. Car les personnages souffrent d'une pathologie qui les fait se prendre pour des héros de BD. Avec beaucoup d'humour, on reconnait par des petites expressions ou mimiques de nos héros préférées.
J'ai aussi apprécié que les dessins évoquent les personnages sans chercher à imiter le style initial des BD, et que le dessinateur ait gardé son propre style pour croquer Spirou, Fantasio et Spip.
Une lecture plaisir bourrée de références et d'humour.

Cette fois-ci, j'ai découvert Spirou sous la plume de Jul et Libon. La ville d'Angoulême est touchée par un mystérieux mal : les angoumoisins et les angoumoisines se prennent pour des héros de BD. Fantasio vient d'être interné dans un asile psychiatrique car il se prend pour le capitaine Haddock. Spirou part alors chercher son ami. J'ai beaucoup apprécié l'originalité du scénario, les clins d'oeil et l'hommage faits à la bande-dessinée et à la ville d'Angoulême. Perturbée au départ par les dessins et donc les traits de nos héros, j'ai finalement été conquise ! Une bande-dessinée que je recommande ! #Spirouchezlesfous #NetGalleyFrance

C'est avec beaucoup d'énergie que les deux auteurs s'emparent de Spirou pour lui rendre hommage et s'amuser de sa situation de héros de bande dessinée. Toujours flanqué de son costume de groom, Spirou se lance toutes les blagues possibles et imaginables sur son statut de création de papier. Il est dans une BD, parle du monde de la BD entouré de personnes se prenant pour des héros et héroïnes de BD. le 9ème art est partout et cet entremêlement, aux nombreux clins d'oeil (petite préférence pour Snoopy), nourrit très bien l'histoire. le fil est mince mais on suit Spirou et Spip (qui a un vrai rôle de conseiller et semble être la lumière du duo d'aventuriers).
Avec ses dessins vifs et allégés, Libon met en scène diverses trognes à ses personnages. On les dirait tout droits sortis du cinéma des années français des années 50. Dans ce monde, Spirou arbore un visage juvénile, véritable création qui ne vieillit pas et, par l'entremise de nombreux auteurs, a réussi à traverser le temps.
Jul et Libon composent un Spirou en hommage à leur art, à leurs lecteurs et le pouvoir éternel des figures du 9ème art. Et c'est gentiment foutraque.
Lien : https://tourneurdepages.word..

L'hôpital psychiatrique d'Angoulême renferme toute une catégorie de fous qui se prennent pour des personnages de bande dessinée, le cosplay frise dangereusement avec la schizophrénie. Dans cette aventure, Spirou et Fantasio vont se prendre pour Tintin et le Capitaine Haddock.
On retrouve un peu le Libon d'Animal Lecteur, le livre, et les personnages fictifs sont au coeur du récit, le Festival d'Angoulême en arrière plan, et le thème classique du savant fou y fait son apparition. Comme toujours chez Libon, il y a beaucoup d'absurde et d'infantilisme dans les actions de ses personnages, mais surtout, j'ai aimé le jeu des références, Spirou qui devient Tintin, mais pour de faux, comme dans un jeu enfantin, avec une mise en abyme un peu cinglée, le personnage fictif célèbre qui se fait passer pour un personnage fictif célèbre, le délire est total.
L'aventure est assez succincte et simple, mais l'ambiance schizophrène est totalement géniale, on ressort de cette lecture un peu plus fou qu'avant.

Fantasio a disparu ! Après quelques recherches il s'avère que ce dernier est dans un asile de fous. Arrivé sur place, Spirou découvre que son ami a attrapé le syndrome d'Angoulême. Comme d'autres patients, il se prend pour un héros de papier ! 

Spirou chez les fous est une histoire indépendante de toutes les autres. Elle ne nécessite aucun acquis au préalable pour le lecteur débutant. 

Elle est écrite par Jul et dessinée par Libon (Les cavaliers de l'apocadypse). le style particulier de ce dernier colle parfaitement à l'histoire. J'aime tout particulièrement son Spip que je trouve hilarant. 
Le scénario est original (inspiré du syndrome de Jérusalem) et plutôt pas mal développé. de nombreuses références au neuvième art sont présentes. Bien qu'il n'y ai pas vraiment de conclusion aux recherches de Fantasio, le récit est satisfaisant. Il est certain qu'il ne plaira pas aux fans purs et durs du groom mais ce n'est pas le but. Bien que casse-gueule, la mission confiée aux auteurs par les éditions Dupuis est réussie.

Arg arg arg !
J'aime bien Jul, j'adore Libon et j'aime Spirou.
Mais je suis tombé de haut pour ce titre malheureusement. Il y avait un gros potentiel avec l'idée du syndrome d'Angouleme, mais finalement le titre est assez plat dans l'ensemble et manque de panache. Un ressenti d'une bonne idée sortie lors de la dégustation d'une bière à l'apéro, mais ils pouvaient aller plus loin dans l'histoire et plus loin dans le côté méta. Il y a une tentative de casser le 4e mur qui n'est pas réellement aboutie, plein de clins d'oeil sympathiques mais qui prennent la place de l'histoire finalement. J'aurais aimé un délire encore plus loufoque, que les auteurs se lâchent complètement.

Le spirou de... , voici une série qui aura mis le temps de prendre son rythme. Je finissais à peine le cycle Émile Bravo et j'ai décidé de poursuivre ma matinée lecture en enchaînant par le livre ici présent. L'histoire est un bon divertissement, sans plus. Malheureusement, le récit est trop faible pour être dans la continuité de la série. le ton est léger et les références trop basiques que pour toucher un public de lecteur adulte. A ranger au rayon jeunesse.