AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 67 notes
5
13 avis
4
18 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis
Quoi dernière limite, déjà ? Je savais que ce serait chaud, une sorte de don divinatoire : tant de rebondissements aventureux, stressants, mais excitants qui me forcent à ce congé sabbatique. Ce livre est une sorte de transposition coréenne moderne de la bataille entre Merlin l'enchanteur et madame Mim. Chacun à plus d'un tour dans son sac à malice... C'est malin, c'est machiavélique, c'est enlevé mais ça n'a rien de magique et repose principalement sur une perception psychologique et sur une capacité hors norme à interpréter des comportements visibles de tous. le lent démarrage pour établir le portrait des différents protagonistes suivi d'une montée croissante et ininterrompue du suspense jusqu'à la dernière limite est un choix qui se défend.


Une amie utilise régulièrement la méthode 3 mots pour qualifier un bouquin, je sors du cadre des adjectifs pour ce livre dépaysant.
Super - Fils (du) - Ciel
Un bon flic arriverait facilement à rassembler les morceaux et se faire une image globale. Nos deux protagonistes eux s'attaquent au décodage de schémas bien plus complexes.


Trois petits bémols comme disait Léa Salamé chez Ruquier.
La traduction :
Avec des "il dit" un peu partout et pas un "dit-il", pénible à force.
Le politiquement correct poussé jusqu'à l'édulcoration du langage :
"Ce mec-là, à l'évidence n'était pas un foudre de guerre, il n'est pas impossible que quelqu'un ait décidé de lui fermer sa grande bouche par mesure de précaution" p.259 manque définitivement de gueule.
Tentative d'humour qui sonne aussi faux que :
C'te connerie de revolver en plastique sorti à répétition, c'est d'un lourd. Je conseille à l'auteur et à vous aussi de lire L'assassinat d'Hicabi Bey d'Alpert Kaniguz pour voir tout l'apport littéraire pouvant être tiré de ce jouet dans la construction d'un caractère inoubliable avec cet accessoire comme arme humoristique et iconoclaste : à mourir de rire.


Mais soyons honnête faut-il s'attendre à la découverte d'un chef-d'oeuvre stylistique avec la masse critique mauvais genre ? Pas en priorité ! Krout vocifère. 😉 J'ai passé un excellent moment de détente dépaysante. Certes plus proche du plaisir d'un téléfilm ou les acteurs ont une méchante tendance à surjouer que du film oscarisé, mais vraiment une plaisante découverte pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Matin calme au demeurant de fort belle qualité.


Allez, je vous quitte car décidément on n'est pas couché !
Commenter  J’apprécie          303
Quatre livres déjà pour les jeunes éditions Matin Calme et autant d'univers éditoriaux différents explorés, révélant ainsi la richesse de la littérature coréenne peu parvenue chez nous jusque-là. En tout cas chez moi. Avec Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant de Jung Jaehan – traduit par Han Yumi et Hervé Péjaudier -, bienvenue dans une farce polardo-chamanesque drôle et rythmée.

Han-Jun est un escroc. Beau, gentil, charmeur, bourré d'humour, mais un escroc quand même. Son duo avec sa soeur Hye-Jun - geekette capable de pénétrer n'importe quel système informatique et de dénicher ainsi les secrets les plus intimes - fonctionne à merveille : sous couvert de chamanisme et de pseudos-contacts avec l'au-delà, ses riches clients sont prêts à lâcher des millions de won pour un conseil, un sort ou un talisman protecteur.

C'est un si bon business en Corée que d'autres l'ont entrepris bien avant lui, et notamment l'énigmatique Tante Im qui semble l'exercer pour le compte d'un mystérieux consortium impliqué dans des magouilles impliquant le monde du jeu, de la construction et celui de la politique. Han-Jun et sa bande vont devoir s'y frotter, mais quand les cadavres de jeunes filles abusées vont commencer à apparaître, c'est dans la cour des grands méchants qu'il va falloir commencer à jouer.

Dans un style direct où l'auteure n'hésite pas à s'adresser directement au lecteur et à ne lui laisser aucun temps mort grâce à un rythme d'enfer, Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant vaut surtout pour le travail de ses personnages, tous plus barrés les uns que les autres, de la bande à Han-Jun en passant par le duo d'inspecteurs médusés, sans oublier les bons gros méchants caricaturaux à plaisir. Et si l'intrigue est parfois étrange, on l'oublie vite en se laissant agréablement porter par la loufoquerie d'un genre qui, décidément, vaut la découverte !
Commenter  J’apprécie          300
A force de suivre des séries coréennes sur une chaîne de VOD bien connue, je me suis laissé tenté par ce polar à la couverture et au titre détonants.
Nous suivons dans Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant les aventures d'un chaman, qui tient plus du petit escroc sympathique que du voyant extralucide, sans talent particulier, si ce n'est celui d'avoir des acolytes talentueux et une capacité d'analyse digne d'un profileur du FBI. Parti à la recherche d'un fantôme, il finira par découvrir un cadavre qui le jettera au centre d'une vaste affaire de corruption.
Le style est très moderne, très pop, les phrases sont courtes et incisives. Les onomatopées disséminées tout au long du roman - budeulbudeul, kaaaaak ! kaaak !, tuk, breureureu – et l'humour second degré bien présent, ajoutent un petit côté BD à l'ensemble. L'autrice brosse rapidement la psychologie de ses personnages, pour s'attacher à détailler le monde dans lequel ils vivent (les fringues, les repas, les lieux…) même si les portraits paraissent justes et s'approfondissent au fur et à mesure de la lecture. le roman est très cinématographique. On alterne les plans longs/courts, d'intérieur/extérieur, d'action/dialogue… bref, ça sent l'adaptation télévisuelle, et ce sera sûrement très sympa à regarder.
On attend la suite de la série avec impatience.
Commenter  J’apprécie          241
Matin Calme, la maison d'édition spécialisée dans les polars coréens, nous revient avec un nouveau roman atypique. Comme à chaque roman, le style est différent, je ne savais donc pas à quoi m'attendre.

Cette fois-ci, le roman tend vers le comique. Les crimes sont graves mais la manière de les traiter ne l'est pas. Les protagonistes sont des individus hauts en couleur. Entre l'arrogant et bouffon chamane, sa soeur geek et négligée, l'inspectrice rigoureuse et spécialiste de kungfu et le méchant moche et impassible, tout ce petit monde fait des étincelles. Les scènes d'action et les dialogues épicés se succèdent à l'envi. L'ambiance de ce polar est drôle et déjantée. On ne s'ennuie jamais et en plus on s'amuse.

Je trouve que cette aventure est tellement déjantée qu'elle se prêterait bien à une adaptation cinématographique, ou plus précisément à un film d'animation japonais. Les personnages caricaturaux, les scènes loufoques, le petit côté pervers me rappellent les dessins animés qui ont bercé mon enfance. C'est décalé, loufoque et en même temps attachant. J'imagine volontiers une suite aux péripéties de cette bande de bras cassés.

La plume de Jung Jaehan est au diapason de son livre. Avec un style assez simple et visuel, elle va droit au but et n'hésite pas à faire des digressions pour s'adresser directement au lecteur. Elle utilise l'humour et l'absurde pour traiter de thèmes assez rudes et violents et ainsi mettre en exergue les dérives de la société coréenne. Vous aurez donc compris que « Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant » n'est un roman sérieux. Il faut plutôt l'aborder comme un divertissement, presque adolescent, qui souhaite simplement détendre le lecteur.

Chaque livre de cette maison d'édition est une expérience différente. Encore une fois, conquis par cette lecture, je continuerai mon exploration de ces pépites venues d'extrême Orient.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
Commenter  J’apprécie          182
Nam Hanjun, faux chamane et vrai escroc, est à la tête d'un lucratif business de divination. Avec l'aide de sa jeune soeur hackeuse de haut niveau Hyejun et de son associé-enquêteur-gros bras Sucheol, il va se retrouver pris dans une histoire de meurtre sur laquelle enquête Ye Eun, inspectrice championne d'arts martiaux qui brille autant pour ses talents d'acrobate que pour sa détermination.

Ce roman a d'abord été publié sur internet avant d'être édité. C'est peut-être ce qui explique sa longue mise en place et son style original.

L'autrice prend son temps pour nous présenter tous les protagonistes et leurs personnalités hautes en couleurs, en changeant de narrateur à l'occasion et en s'adressant régulièrement aux lecteur-ice-s. En général, ce n'est pas forcément un style auquel j'accroche, mais ici ça a parfaitement bien fonctionné. Il faut dire que Hanjun a une forte personnalité et que la façon dont il aborde les choses est souvent hilarante.

Ce qui m'amène au premier gros point positif: l'humour. On est plutôt dans le gros nawak bien barré, même si l'intrigue policière est assez glauque et peu ragoutante. le contraste entre ces deux aspects fonctionne bien, même si l'intrigue a parfois un côté un peu brouillon qui peut déstabiliser, surtout au début. Je mets ça sur le compte de Hanjun, qui est un narrateur assez particulier, c'est le moins qu'on puisse dire.

Il s'agit d'un roman coréen, ce qui peut faire hésiter un lectorat peu habitué au contexte, mais rassurez-vous, il y a des notes de bas de pages, toutes utiles et pertinentes, qui permettent de comprendre les points qui pourraient poser problème. D'autre part, l'autrice dénonce certains travers de la société coréenne sous couvert de fiction, ce qui est toujours bon à prendre.

L'enquête, si elle est assez longue à démarrer, devient ensuite rapidement palpitante. Il y a beaucoup d'action, c'est très immersif et visuel. La façon dont c'est raconté rappelle une série télé, ce qui tombe très bien puisque le roman a été adapté en drama sous le titre Café Minamdang, avec Seo In Guk (vu notamment dans Shopping King Louis) et Oh Yeon Seo (que je connais pour son rôle dans A korean Odyssey) dans les rôles principaux. Un drama que je ne manquerai pas de visionner d'ici quelques temps, j'imagine que ça sera pour le moins divertissant ^^

Une excellente lecture, bien ficelée et très drôle, qui je l'espère aura une suite très bientôt 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          140
Avant d'entamer cette critique, je tiens à remercier l'opération Masse Critique ainsi que les éditions Matin Calme pour cette (chouette !) découverte ♥

Vu le résumé, il était impossible de ne pas craquer pour le polar atypique qu'est « Carnets d'enquête d'un beau-gosse nécromant ». Pourquoi atypique ? Premièrement, parce qu'en sus des investigations « classiques » menées par une policière elle-même loin d'être banale, les enquêteurs principaux sont, comme le titre l'indique, d'un tout autre calibre.

Accro au shopping et doté d'un égo surdimensionné, Nam Han-jun et sa bande (comprenez sa soeur dans le rôle du geek de service, et son meilleur ami dans celui des muscles) n'est en effet pas vraiment l'escroc annoncé dans le résumé. Certes, il n'a pas le moindre don chamanique ; ceci dit, il n'arnaque pas non plus tout à fait ses clients, puisqu'il résout tout de même leurs problèmes. Seulement, ce n'est pas grâce à un coup de pouce des esprits, mais plutôt des recherches menées au préalable. 100% illégal, mais le résultat ne fait aucune différence et au bout du compte, tout le monde est content. Autant dire que sa petite entreprise ne connaît pas la crise. Sauf qu'à force de viser toujours plus haut, Han-jun pourrait bien se retrouver face à plus fort que lui...

Autant le dire tout de suite, « Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant » est un polar sans surprise. Particulièrement dans l'enquête principale, tout avance sur des rails, les personnages impliqués et principaux suspects sont connus dès le départ, et on se doute d'emblée qu'il s'agit d'une histoire de gros sous. Les deux mini-enquêtes annexes sont, elles, un poil moins prévisibles, et le raisonnement tarabiscoté qui mène à leur fin mot a ainsi beaucoup plus d'impact. Ce qui ne veut pas dire que le reste du temps, les tribulations de nos étranges enquêteurs (à défaut d'enquêteurs de l'étrange) ne sont pas intéressantes à suivre. D'une part, parce qu'il est impossible de s'ennuyer aux côtés de l'inénarrable Han-jun. D'autre part, parce que l'on suit en parallèle le cheminement de Ye-eun, qui enquête certes sur les mêmes faits, mais via une approche différente. La narration est donc sans temps mort, et voir les personnages se croiser à l'occasion est un régal. Et puis, il y a le dynamisme même du récit, avec les tergiversations des protagonistes, très vivants, et les nombreuses onomatopées éparpillées dans le texte.

Éventuellement, on pourra déplorer le côté très « lisse » de tout ça. Des faits particulièrement durs sont évoqués, mais avec une telle distance que, finalement, leur violence et leur horreur ne sont pas spécialement palpables. de même qu'il est régulièrement rappelé que l'arme trimballée par le gros dur du groupe est *factice, ne soyez pas choqués*. Un côté très politiquement correct difficilement compatible avec le profil même de personnages frôlant allègrement les frontières de la légalité, lancés à la poursuite des pires crapules.
Un défaut heureusement en partie compensé par le rythme de la narration donc, mais aussi par la fantaisie sans bornes d'Han-jun.

C'est un fait, si la plume de Jung Jae-han n'est pas encore totalement maîtrisée, l'autrice possède déjà un style bien à elle qui rend son histoire particulièrement accrocheuse. Alors, quelle importance si, dans le fond, on sait d'emblée où l'on va ? le plus important, c'est de suivre le trio du Sanctuaire et Ye-eun, et de voir comment *eux* vont parvenir à éclaircir toute l'affaire.

Dans la postface, l'autrice avoue avoir eu pour objectif de faire passer un bon moment et de laisser un souvenir joyeux. « Joyeux » n'est certes clairement pas le mot que j'emploierais, et si le récit est finalement très loin de la comédie policière annoncée (il n'y a même rien de drôle ni d'humoristique là-dedans), il est indéniablement décalé, déjanté, et, oui, fait passer un très bon moment !

En revanche, il est à noter la présence d'un certain nombre de coquilles en vadrouille. Certes, j'ai déjà vu bien pire ailleurs, mais il y en a déjà trop...
... ce qui ne m'empêchera pas, à l'occasion, de me laisser tenter par d'autres titres repérés dans le catalogue de l'éditeur.
Commenter  J’apprécie          100
Cette sixième lecture pour le Prix du meilleur polar Points 2023 aura été pour le moins dépaysante. Jung Jaehan, jeune autrice coréenne, nous offre un pur produit de néo-polar coréen drôle, caustique et révélateur des moeurs des puissants de ce pays.

Passé les 50 premières pages franchement déconcertantes, je me suis trouvé un peu malgré moi embarqué dans cette histoire invraisemblable. Des noms de personnages et de lieux compliqués, un style surprenant où l'autrice interpelle le lecteur et des situations peu familières au lecteur français. Un chamane se mue en enquêteur avant tout pour mieux piéger ses clients fortunés, plus il en sait sur eux, mieux il peut les manipuler… le meurtre d'une jeune fille va le confronter, lui et son équipe à une criminalité de grande envergure.

J'ai donc failli m'arrêter après 50 pages…. J'ai bien fait d'insister car l'autrice met en place lentement mais sûrement ses pions…. L'enquête de police pour ce meurtre sordide va peu à peu rejoindre celle du chamane Han-Jun et tout va alors s'imbriquer dans une écriture vraiment moderne, fraîche et déroutante pour le lecteur de polar habitué à des lectures européennes…

Finalement une sympathique découverte, le polar est un moyen de découvrir de nouvelles contrées par le biais le plus sombre qui soit, ce roman est bien révélateur de la diversité du polar aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          70
Ne vous fiez pas au titre ni à la couverture sombre, ce livre ne contient aucun élément fantastique. Carnets d'enquêtes d'un beau gosse nécromant est un polar déjanté, premier roman de Jung Jaehan. Celui-ci nous entraîne à Séoul, capitale de la Corée du Sud, à la suite d'une série de personnages hauts en couleur les uns et les autres.
À commencer par le beau gosse nécromant du titre. Dans une Corée du Sud ultramoderne et à la pointe de la technologie, chamanes et autres devins ont toujours pignon sur rue et sont consultés avant toute décision importante. Nam Han-Jun, autoproclamé Beau gosse, est un dandy escroc qui fait croire à de prétendus dons surnaturels pour séparer ses clients de grosses liasses de billets. En fait de dons, il s'appuie sur sa soeur hackeuse caractérielle et sur l'agence de détective privé de son meilleur ami pour récolter les renseignements nécessaires à ses prédictions.
Sa clientèle va l'amener à se pencher sur les affaires de Joy Entertainment, une fabrique à girls band et à idols. Il y croise la route de Han Ye-eun dite Han Fantômette, inspectrice enquêtant sur la disparition d'une lycéenne.
Même si les thèmes abordés sont graves (prostitution infantile, corruption, harcèlement, suicide and co), le ton est léger et le rire ou le sourire toujours présents.
Après un début assez décousu, qui plonge le lecteur dans l'ambiance, Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant trouve vite son rythme de croisière et se dévorent rapidement. La fin se révèle assez surprenante et ne donne qu'une envie : continuer à suivre les enquêtes de Nan Han-Jun et de sa bande.
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
Commenter  J’apprécie          60
Au coeur de Séoul, Han-jun a installé un « cabinet de divination » qu'il a appelé le Sanctuaire du Beau Gosse. S'il n'est peut-être pas réellement chamane, il est un détective privé hors pair et gère de main de maître son cabinet de conseils en tous genres. Aidé par sa soeur cadette Hye-jun que le FBI a tenté d'embaucher comme hackeuse et par son associé Sue-cheol en charge des renseignements sur la vie privée de ses clients, il s'avère un nécromant très apprécié pour ses « dons divinatoires ».
Une histoire un peu loufoque, où il est question d'un cadavre retrouvé dans les égouts et d'un lycéen fortuné harcelé, qui nous plonge dans la vie et les moeurs des coréens du Sud avec beaucoup d'humour.
La police de Séoul représentée par l'inspectrice Han Ye-eun, surnommée Han Fantômette, n'est pas en reste et, entre deux scènes d'arts martiaux, elle tire profit de la « coopération » du commissariat du quartier de Mapo avec le charismatique Han-jun.
Dans une langue très typique de la Corée du Sud, mêlant onomatopées et anglicismes, que les traducteurs ont très bien su rendre, ces enquêtes un peu spéciales nous font découvrir un pays balloté entre réseaux sociaux et chamanisme, entre modernité et traditions et c'est très surprenant.
Tournée vers les trafics en tous genres et les détournements de fonds, l'histoire elle-même ne m'a particulièrement captivée mais elle m'a appris beaucoup de choses sur ce pays dont je me souviendrai avec le sourire aux lèvres.
Commenter  J’apprécie          50
On ne va pas se mentir, les lectures d'auteurs asiatiques sont toujours un grand moment de doute car je me sens toujours à des km de la façon d'écrire, des modes de vie… Mais depuis que je participe au challenge L'été, lisons l'Asie, je m'y ouvre de plus en plus et je n'hésite plus à me lancer dans l'aventure.

J'ai eu tout à fait raison , d'ailleurs, avec ce roman que j'ai dévoré et adoré. Dans un style très moderne avec des personnages complètement décalés, arnaques en tout genre et malgré tout, profonde éthique et respect de la vie, on suit les enquêtes de notre beau gosse aux costumes chers et chaussures de luxe et on apprécie les prédictions de notre chamane.

Ce roman policier nous montre bien le mélange du respect des traditions et en même temps, est profondément ancré dans la vie moderne et dénonce plusieurs choses: le harcèlement scolaire, la prostitution forcée… Malgré ces thèmes très durs, certains comiques de situation font que l'on rit et qu'on se dise, mais comment il va s'en sortir…

J'ai plongé dans l'histoire et j'ai été très déçue de le refermer si vite, j'ai passé un excellent moment!


Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          54



Lecteurs (164) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..