C'est une histoire qui commence très bien, idyllique…trop sans doute.
Il y a Antoine, un petit garçon, sa mère Anna et son père Max. Tout ce petit monde vit dans un petit village du Sud de la France. Il y a dans cette famille une belle harmonie, de la sérénité, c'est joyeux même. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais au fil des pages on va voir que cette famille idéale va littéralement exploser, se décomposer.
Le genre de chose dont on pense que ça ne peut pas arriver mais que l'on voit dans les faits divers.
Et dans la vie d'Antoine tout va basculer, sa vie d'enfant, d'adolescent puis d'adulte va complètement partir en vrille alors qu'il ne fait même pas de mauvais choix…une espèce de fatalité peut-être.
Comme si lorsque qu'une vie à pris un tournant tordu à un moment donné, il est presque impossible de redresser les voiles et de repartir.
Il y a un côté désespérant de fatalisme et désespéré dans ce roman.
Il y a les secrets de famille, les non-dits…tout ce qui fait qu'une situation à priori presque banale peut tourner au cauchemar en toute simplicité.
Il y a aussi de la résignation, des erreurs judiciaires et du renoncement.
C'est un roman doux amer, au début et qui se termine en vous laissant une espèce d'inconfort et d'arrière-goût saumâtre…le goût des choses non résolues et de l'injustice.
Somme toute c'est un roman assez dérangeant.
Je vous le conseille donc.
C'est un nouveau venu dans le monde du polar, une découverte, mais je pense qu'on en reparlera…
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Il la vit arriver, habillée en rose des pieds à la tête. Elle avait dû être une femme appétissante. Mais aujourd’hui, le bonbon rose approchait les quatre-vingt dix kilos.
Le temps qui passe n'apporte que des regrets de n'avoir pas fait les choses