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4,12

sur 539 notes
Alors que je termine ce roman, je suis encore chamboulée par ce qu'il renferme. Ce livre a agi comme un aimant quand je l'ai découvert : je suis tombée sous le charme de sa magnifique couverture. C'est l'histoire, ensuite, qui m'a attirée. J'ai une appétence pour tout ce qui a trait à l'Iran et à l'Afghanistan, mais ce récit n'est pas commun. Il ne ressemble en rien à ce que j'ai pu déjà lire.
Nous sommes ici en 1953, période méconnue de l'histoire de l'Iran, année du coup d'Etat qui a vu le départ du Premier Ministre, Mohammad Mossadegh. Roya a alors 17 ans et sa soeur cadette, Zari, dix-huit mois de moins. Elles vivent avec leurs parents à Téhéran. Issues d'une famille éclairée et moderne pour l'époque, les deux adolescentes suivent des études au lycée. Leur père a de grands projets pour elles : il souhaite qu'elles fassent carrière et qu'elles s'accomplissent. Son visage ne cesse de s'illuminer quand il imagine son ainée comme la future Helen Keller et sa cadette comme la future Marie Curie.
Si un lieu est cher au coeur de Roya, c'est bien la Librairie de Téhéran. Malgré son nom peu original, c'est un lieu magique pour la jeune fille qui y passe quasiment tous les jours en sortant de ses cours. Dans cet établissement tenu par M. Ali Fakhri, elle peut trouver des articles de papeterie mais aussi des recueils de Rûmi, le plus connu des poètes persans. Un beau jour de janvier, elle rencontre dans cet antre le « garçon qui allait changer le monde ». Ce n'est autre que le jeune Bahman Aslan, un fougueux partisan du Premier Ministre. Tout est politique en Iran et tout le monde s'épie déjà au milieu du XXème siècle. Si le propre père de Roya est un fonctionnaire d'Etat, partisan du Shah, le combat de Bahman la fascine pourtant. Sa soeur l'avertit, lui dit de se méfier de ce jeune mordu de politique. Et pourtant… Roya multiplie les passages à la librairie où elle rencontre très souvent Bahman. Sous les yeux du libraire qui facilite grandement le rapprochement des deux jeunes gens, une histoire d'amour se tisse puisse se consolide. Les deux amoureux vont rapidement passer aux choses sérieuses, envisager un mariage prochain, et planifier une vie à deux.
Mais voilà, des forces obscures veulent la perte de ce couple, ou plutôt, des personnes malintentionnées. Quelques soient les raisons de ceux qui leur causeront un tort irréparable, elles ne peuvent être qu'injustes tant on constate la pureté de l'amour mutuel de ces deux personnes, sincèrement éprises l'une de l'autre, au-delà de leurs idées politiques ou de leur milieu social.
Après l'échec de ses fiançailles, Roya n'est plus que l'ombre d'elle-même. Son père prend la décision salvatrice de l'inscrire dans une Université de Californie qui accepte les étudiants iraniens. Roya va quitter son pays et ses parents avec sa soeur. Toutes deux traversent l'Atlantique et se retrouvent à l'autre bout du monde avec pour mission d'être diplômées. Les deux soeurs, déracinées, construisent une nouvelle vie loin de chez elles. Là, elles s'épanouissent et cicatrisent, mais elles sont aussi confrontées à la difficulté de s'intégrer. Les deux soeurs ne rentreront jamais en Iran pour y travailler. Zari rencontre Jack, se marie avec lui et aura deux enfants. Roya quant à elle rencontre Walter qu'elle épousera. A cette occasion, leurs parents feront le voyage depuis Téhéran pour vivre ce moment important. Roya va ensuite partir vivre en Nouvelle-Angleterre, sur la côte est, alors que Zari demeurera en Californie.
Une fois encore, la vie de Roya connaitra les affres de la vie. un deuil terrible va l'anéantir pendant un temps, avant que, comme toujours, la vie ne reprenne son court.
Soixante ans vont s'écouler ainsi d'une vie qu'elle n'aura pas entièrement choisie, mais qui lui aura tout de même apporté de grandes joies. Soixante ans sans jamais avoir revu son grand amour. Jusqu'au jour où, par le biais d'une rencontre impromptue dans une librairie, elle n'apprenne que cet homme qu'elle n'a jamais oublié, vit depuis plusieurs années dans une maison de retraite située à quelques dizaines de kilomètres de chez elle.
A soixante-dix-sept ans, Roya qui est désormais une vieille dame, va revoir son amour de jeunesse. Elle vient rencontrer à la fois celui qui n'a jamais quitté son esprit et son coeur, mais aussi chercher des réponses. Bahman sera-t-il à la hauteur de ce grand moment ? Pourra-il l'apaiser et répondre à cette simple question : pourquoi l'a-t-il abandonné un certain 19 août 1953 ?
J'ai été transportée par ce livre. Tout d'abord, on entend souvent parlé de l'Iran et de sa Révolution de 1979, mais si peu du coup d'Etat survenu un quart de siècle plus tôt. L'Iran était déjà gangréné par une révolte sourde, une envie d'autre chose, et déjà, l'ancien empire perse était le terrain de jeu des puissances étrangères. A ce canevas politique s'agrègent les histoires terriblement humaines faites de jalousies et de rancoeurs. On constate ô combien le passé peut abimer le présent et la façon dont le mauvais sort peut s'abattre sans répit sur des individus innocents pour changer à jamais leur destin.
A lire sans hésiter et sans plus attendre…
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Derrière cette couverture se cache une histoire d'amour contrariée par le poids des traditions. La librairie de Téhéran est un roman qui nous plonge au coeur de l'Iran des années 50. Je connais très peu ce pays, sa culture et son histoire. J'ai aimé suivre le parcours de ces deux personnages dont l'amour est contrarié. On est quand même loin d'une simple amourette d'adolescents. Leur histoire a réussi à me serrer le coeur à plusieurs reprises. L'autrice nous dresse un portrait de l'Iran de l'époque bouleversé par les mouvements politiques mais aussi la richesse culinaire. Les descriptions de la cuisine iranienne ont réussi à me faire saliver et à me donner envie d'y goûter. Effectivement, je m'attendais à être davantage immergée dans le contexte politique mais au final on ressent quand même l'atmosphère pesante et révolutionnaire.
Une histoire d'amour qui m'a transportée au coeur de l'Iran des années 50 bouleversé par les agitations politiques. Un récit que je vous recommande !
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Ceux qui pensaient lire un roman historique avec une petite histoire d'amour en sont pour leurs frais. La librairie de Téhéran retrace l'histoire d'amour de 2 adolescents iranien dans les années 50 et les suit sur toute leur vie.
Dans cette histoire, l'autrice raconte avant tout le poids des traditions iraniennes, un système de caste qui dit à peine son nom. de nos civilisations occidentales modernes, on peut difficilement imaginer et comprendre ces traditions qui nous apparaissent comme totalement arriérées et cruelles.
J'ai été très touchée par l'histoire de Bahman et Roya qui se sont aimés toute leur vie sans jamais pouvoir être ensemble.
Le contexte historique est intéressant et donne de la profondeur au récit. Mais on se rends assez vite compte qu'il n'a que peu d'importance dans le déroulement de l'histoire.
La librairie de Téhéran est une très belle histoire d'amour, au-delà du temps et de l'espace qui parle de l'Iran, de son mode de vie, de ses traditions, de sa culture, de sa cuisine, de son Histoire.
Pour ma part, je recommande ce livre. J'ai passé un très bon moment à sa lecture et l'épilogue m'a particulièrement émue.
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Nous faisons la connaissance du personnage principal en 2013.
Roya, une femme d'âge mûr a déjà refait sa vie depuis longtemps, mais un regret l'a poursuivi tout au long de son vécu. C'est pour trouver des réponses à la rupture soudaine de son histoire d'amour de jeunesse qu'elle part à la rencontre de celui qui fut tout pour elle. Et c'est dans une maison de retraite des Etas - Unis qu'on va assister à leur retrouvailles.
Retour en arrière dans les souvenir de Roya et on découvre l'Iran des années 50, un pays bouleversé par des mouvements politiques. Dans une librairie de Téhéran, Roya rencontre Bahman, un activiste politique et les jeunes tombent amoureux. La librairie devient leur lieu de rencontre. Ils prévoient de se marier, mais les choses ne se passent pas comme ils veulent. Il y aura des imprévus...

La lecture de ce livre a été agréable, les personnages attachants, mais il m'a manqué quelque chose dans la partie jeunesse où il y a trop de clichés.
J'ai préféré la deuxième partie où les personnages sont plus matures...
Malgré tout, cela reste une lecture agréable et idéale pour les vacances.
J'aimerais préciser que la couverture est superbe. Je remarque que d'autres lecteurs sont du même avis que moi.
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Quelle déchirante et belle histoire d'amour ! La Librairie de Téhéran est une magnifique romance historique, qui nous plonge au coeur de l'Iran des années 1950, puis aux Etats-Unis. Entre manipulations, timing, et choix, cet histoire m'a autant fait sourire et espérer qu'elle m'a brisé.
Je ne connais pas l'histoire de l'Iran, et je n'ai pas eu de problèmes pour apprécier le roman. Les faits historiques sont amenés de façon simple et ne nécessitent pas de connaissances particulières pour comprendre le tournant majeur qui se déroule. J'ai apprécié cette accessibilité, et cela m'a donné envie de lire un peu plus sur l'histoire du pays pour encore mieux comprendre et apprécier le contexte du roman.
On suit surtout Roya, mais cela ne m'a pas empêché de m'attacher à Bahman aussi. Tous deux sont des adolescents doux, attentionnés, intelligents. Ils veulent prendre soin de leur famille respective, ne pas décevoir, mais ils ont aussi envie de suivre leurs envies et leur coeur, ce qui parfois les tourmente. Ensemble, ils vont explorer plus, apprendre à s'affirmer et mais aussi ce qui est le plus important pour eux.
La connexion est immédiate entre eux, il y a une vraie alchimie que j'ai pu ressentir dès le début. Leur relation paraît naturelle et vraie, même si les choses vont vites. Elles vont vites, mais elles sont en fait une évidence. Pas une seule seconde je n'ai remis en question leurs sentiments.
M. Fakhri, propriétaire de la libraire où les deux protagonistes se rencontrent, est lui un personnage qui a son histoire plus développée, car il joue un rôle important dans l'histoire. J'ai aimé en apprendre plus sur lui aussi. Ce n'est que vers la fin que l'on assemble vraiment tous les éléments, que l'on comprend tout (et que notre coeur est brisé), mais la chronologie fait sens.
J'ai été happée par les faits et les différentes étapes de la vie de Roya (et Bahhman). On suit son évolution, ses différentes expériences et prises de conscience. Ses tourments, aussi, et la façon dont elles gère les conséquences des événements qu'elle vit. Il n'y a pas un moment que j'ai trouvé ennuyant, car chaque moment a son importance et renforce la narration. J'ai vraiment vécu les événements aux côtés de Roya, j'ai partagé ses bonheurs et ses peines. Sa relation avec sa soeur est aussi prenante, les liens du sang étant fortement mis en avant dans le roman aussi. Sa soeur a une personnalité plutôt différente, même si elles partagent des points communs, et elle va vraiment l'influencer dans ses décisions aussi, de façon parfois directe, mais parfois indirecte aussi.
La fin est simplement magnifique. Les pièces s'assemblent, et c'est vraiment un sentiment doux-amer que j'ai ressentie en découvrant tous les éléments et la façon dont les personnages gèrent les révélations. Une sorte de colère, mais aussi de compréhension et d'acceptation. le passé ne peut être changé, mais on peut choisir la façon dont on réagit et avance - Roya et Bahman l'ont compris et nous le montre.
En bref, une belle histoire qui vous fera voyager et croire en l'amour, dans toutes ses formes, tout en vous faisant mal au coeur.
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1953, Téhéran. Roya, adolescente, fréquente la librairie de Mr Fahkri et dévore les ouvrages de poésie. Rien ne semble l'intéresser jusqu'au jour où elle y fait la rencontre de Bahman, jeune activiste. Une histoire d'amour naît et va alors traverser les âges et les frontières.

Ce n'est pas une romance historique car l'histoire n'est qu'un fond. Ce n'est pas une romance politique car hormis quelques manifestations, nous n'entrons pas au coeur de la révolution islamique. C'est une histoire d'amour, fluide et très facile à lire… mais tout de même frustrante car je ne l'ai pas trouvé assez alambiquée, assez profonde. Je ne peux pourtant pas dire que je n'ai pas aimé ce livre car je l'ai lu sans aucune difficulté et sans m'ennuyer une seconde. Et pages après pages, j'ai voulu en savoir plus sur Roya, sur Bahman, et sur ce grand secret.

C'est un roman qui m'a laissé perplexe car rien n'a été assez creusé à mon goût, que ce soit au niveau du contexte politique ou des épreuves subies par Roya. Et pourtant, il y avait matière à écrire une pépite (mon avis d'humble lectrice). Des sujets assez lourds ont été ici survolés et abordés avec légèreté. Une volonté de l'autrice? Peut être bien. Chaque thème a été abordé avec beaucoup précaution… telle la mise en bouche d'un gargantuesque repas. Mais une mise en bouche qui m'a laissé sur ma faim, et qui n'a pas été suivi par un plat de résistance. Ou alors j'ai été expulsée de table en cours de route…
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Quelle magnifique histoire d'amour ! On est tout de suite happé par les personnages de Roya et Bahman, si beaux et si attachants. L'écriture est fluide, belle, poétique et l'auteure arrive à nous faire passer tout un panel d'émotions, tout en douceur et en pudeur, comme l'est le peuple iranien. On apprend beaucoup sur la politique de ce pays dans les années1950 mais également sur les traditions. L'auteure arrive à nous faire ressentir l'ambiance du pays et quand on entre dans la "Librairie de Téhėran", c'est comme si on était avec Roya, au milieu de ces livres, crayons, taille-crayons...
Enfin il flotte tout au long de la lecture un doux parfum de cuisine persane et on aimerait pouvoir goûter à toutes ces saveurs qui accompagnent Roya dans tous les moments de sa vie, les joyeux, comme les tristes, comme un véritable baume au coeur. Pour finir, la couverture est également très belle et invite à elle seule au voyage, qui je l'espère, vous sera aussi agréable que ne l'a été le mien.
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J'ai beaucoup aimé ce roman.
Lorsque je l'ai terminé je n'avais qu'une envie, partir à Téhéran goûter la cuisine iranienne, très présente tout au long du récit, symbole des liens d'attachement entre les personnages et leur patrie. Dans ce roman, nous rencontrons Roya à Téhéran en 1953. Marjan Kamali nous fait vivre le quotidien de cette jeune lycéenne et de sa famille, entre traditions et modernité, sur fond de luttes politiques.

J'aime qu'un roman m'instruise. Je n'ai pas été déçue par celui-ci, loin de là. C'est un beau voyage qui nous est proposé et nous suivrons Roya jusqu'en Amérique, de nos jours. Je ne dévoilerai évidemment rien sur l'intrigue du livre mais c'est bien plus qu'une simple histoire d'amour qui nous est contée. On y aborde, entre autres, la question des castes, la condition de la femme et les révolutions du pays. Les personnages nous font découvrir leur Iran, avec colère ou nostalgie parfois, avec passion toujours. Des destins, écrits sur le front, que j'ai découverts avec grand plaisir.

Merci donc à Marjan Kamali et aux éditions Hauteville qui m'ont permis d'apprécier ce roman en avant- première.
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"Les amoureux ne se rencontrent pas par hasard. Chacun abrite le coeur de l'autre depuis le début."

Ce roman n'est pas qu'une belle couverture. L'intérieur est encore plus beau.

Ce roman parle d'amour, de choix, de politique, de famille, de cuisine, d'Amour.

C'est l'histoire de Roya, jeune fille iranienne, amoureuse des mots et des livres, mais aussi celle de Bahman impliqué politiquement qui veut changer le monde. Sans oublier celle de Zari, de M.Fakhri, de Mme Aslan et de tant d'autres vies dictées par les traditions, le besoin de plaire à leur famille, de suivre la meilleure voie pour avoir une bonne place dans la société.

Je ne peux pas en raconter plus sous peine de spoil, mais ce roman est d'une beauté, on prend tout son temps à le lire pour le savourer, on découvre un versant de la culture Iranienne, celle de l'attachement à la famille et de l'ambition sociale dans les années 1953, mais aussi l'instabilité du pouvoir et l'insécurité qui y règne.
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« La librairie de Téhéran » Marjan Kamali (Hauteville, 350p)
1953, Téhéran. On est à la veille du coup d'état qui chassera le premier ministre Mossadegh et rétablira le shah sur son trône sanguinolant. Deux jeunes gens, à peine 17 ans, se croisent et s'éprennent violemment. La situation politique, la vie et ses malheurs vont les séparer brutalement. Elle, Roya, — c'est à travers son histoire que le roman est construit— partira faire sa vie de jeune femme et d'adulte aux USA, pays de la liberté (!!!). Lui, Bahman…
Découvrant le début de ce premier roman de Marjan Kamali, je me dis ‘ça commence comme un roman à l'eau de rose'. Bon, mais finalement, qu'est-ce que la vie, les espoirs, les rêves, les sentiments et les ressentis de deux jeunes personnes de bonne famille qui s'aiment au mitant du XXème siècle dans une société iranienne qui ne parvient pas à défaire les chaines d'un état policier ni le carcan d'une morale familiale et religieuse archaïque ? Ça doit sans doute à peu près ressembler à ce que je lis. Et ce n'est pas spoiler le roman puisque la première page annonce d'emblée que soixante ans plus tard, les tourtereaux vont miraculeusement se retrouver sur la côte Est des Etats-Unis. Côté écriture, c'est facile facile et sans trouvaille, les clichés et autres stéréotypes sont parfois lourds, (« Elle n'osait pas tourner la tête vers lui, c'aurait été comme regarder le soleil droit dans les yeux »). Mais j'ai appris un peu de l'histoire de l'Iran, de sa vie sociale dans les années 50, et salivé à lire quelques recettes typiques et parfumées que Marjan Kamali nous présente.
C'est romantique ++, c'est exotique, et au final, c'est bien un roman à l'eau de rose… Et alors ? D'ailleurs je suis allé au bout de ce très bel objet livre à la couverture splendide…
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