AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 340 notes
Une petit roman bien. Sympathique, un roman détente.
J'ai picore(r) ( argh le téléphone ne veut pas me mettre l'accent) les petites histoires de ci de là.

J'aime bien le côté positif de ces romans. Des petites histoires simples qui te montre ou te démontre le changement chez les personnages lorsqu'ils retrouvent leur madeleine de Proust.

Au premier abord des histoires qui semblent légères, mais qui ne le sont pas tant que ça

Un bon moment de détente mais qui en même temps te pousse a te pencher sur la nature
Commenter  J’apprécie          772
A Kyoto, juste en face du temple Higashi Hongan-ji, il existe un restaurant à la spécialité bien particulière. Nagare, le propriétaire, est un policier à la retraite. Veuf depuis quelques années, il est secondé par sa fille Koishi qui reçoit les clients spéciaux dans le ‘'bureau d'enquête en gastronomie''. Ici viennent ceux qui veulent retrouver le goût d'un plat qui leur rappelle de précieux souvenirs. Koishi recueille les informations, Nagare enquête et cuisine. Ensemble, ils font le bonheur de ceux qui ont poussé la porte du restaurant Kamogawa, malgré la publicité énigmatique parue dans une revue culinaire, malgré sa façade grise et défraîchie, malgré l'absence d'enseigne. Preuve que le destin a bien voulu les mener jusque-là.

Qui a aimé Tant que le café est encore chaud aimera le restaurant des recettes oubliées. On y trouve le même cérémonial, la même délicatesse, la même émotion. Et d'ailleurs, les propriétaires ont le même prénom, Nagare. Mais quand le patron du café restait discret, le cuisinier s'implique dans la réalisation des plats et aussi dans l'enquête préliminaire. Fin limier, l'ancien policier dispose parfois de peu d'indices mais finit toujours par trouver la bonne recette, grâce à ses qualités d'enquêteurs, ses dons de cuisinier mais aussi à sa connaissance de la psychologie humaine. Car la cuisine n'est pas uniquement une question de goût. Ce que ses clients viennent chercher, c'est le souvenir d'un moment heureux. Ainsi, comme au Funiculi Funicula, au restaurant Kamogawa, on voyage dans le temps. On retrouve une sensation, une saveur du passé, un souvenir. Et même si Nagare choisit ses ingrédients avec soin et prépare ses plats avec amour, il sait que ce qui compte surtout, c'est ce saut dans le passé, la réminiscence d'un repas partagé avec un être aimé.
Un plaisir autant littéraire que gustatif…du moins en imagination ! On pousserait volontiers la porte de ce petit restaurant kyotoïte pour se délecter de la cuisine de Nagare !
Commenter  J’apprécie          453
Un tout petit restaurant sans enseigne, perdu au fond d'une ruelle de Kyoto, tenu par un père et sa fille va être l'endroit où plusieurs personnes vont tenter de retrouver un plat très fortement lié à un souvenir.
En effet, dans ce petit restaurant, on vous propose de retrouver une recette oubliée et de faire ainsi resurgir des souvenirs anciens, qu'ils soient heureux ou plein de nostalgie.
J'ai beaucoup aimé ce petit roman japonais qui se lit très vite et qui ressemble beaucoup à la série de mangas "La cantine de minuit" dans lequel, là aussi, les clients viennent déguster des plats qui, pour eux, évoquent de jolis souvenirs.
Commenter  J’apprécie          380
A lire de façon nonchalante mais avec les effluves des plats décrits et son écriture lente.
En un résumé succinct : un moment de lecture réconfortante et savoureuse même si je ne suis nullement une spécialiste de la cuisine japonaise (c'est bien dommage).
A conseiller à 100%.
Commenter  J’apprécie          300
Une lecture détente que tu peux savourer tout en appréciant son format court. Pour plusieurs raisons, ce titre m'a rappelé Tant que le café est encore chaud. On a, au final, une finalité très proche. Des personnes se rendent dans ce restaurant qui essaye volontairement de ne pas être trop visible. En conséquence, une réclame très lacunaire, sans adresse, ni numéro de téléphone, et sur place aucune enseigne. En prime, pas de menu. C'est que dans ce restaurant, on sait choyer ses clients mais que les plats sont surtout à l'initiative du chef, lui-même ancien policier. Ses talents d'enquêteurs lui permettent de faire des recherches et de recréer des recettes des temps passées, qui s'avère sur le papier difficile à retrouver et qui pourtant porte en elle un flot de souvenirs émouvants. On a donc ici des tranches de vie dans ce petit restaurant de Kyoto dont on se délecte. On apprécie l'aspect routinier de l'histoire : on commande, on explique l'histoire, on déguste la recette, le tout en deux petits chapitres et avec les coutumes habituels du restaurant. le chef, Nagare, et sa fille sont eux-mêmes très attachants, de même que l'amour qu'il porte à leur défunte épouse / mère partie trop tôt.

Mon seul regret est de ne pas être assez familière de la cuisine japonaise pour avoir salivé pendant la description de chacun des plats.

L'expérience reste cependant très positive et c'est une lecture posée que je ne peux que recommander pour qui veut apprécier les jolies histoires et les souvenirs chéris. Pour ma part, depuis que j'ai commencé la lecture, je n'ai qu'une envie : déguster le riz au lait que seule ma mamie savait préparer...
Commenter  J’apprécie          220
Un restaurant qui permet de revivre des émotions du passé via des souvenirs gustatifs ? Rendez-vous au restaurant Kamogawa de Kyoto !
Nagare et sa fille Koishi tiennent cet établissement introuvable et qui ne paie pas de mine mais proposant des plats simples et délicieux, composés d'ingrédients recherchés.
Une particularité est cachée au fond d'un couloir : le bureau des enquêtes. Quelques questions posées afin de retrouver une recette oubliée.
A chaque chapitre, nous accompagnons un personnage dans sa quête gustative et vivons avec lui des moments de vie présents et passés.
Attention, les plats sont savoureux et une lecture le ventre vide nous le fait gargouiller, la lecture m'a donné faim du début à la fin.
J'ai hâte de me resservir en lisant le second tome, « deuxième service ».
Commenter  J’apprécie          120
La mayonnaise n'a pas pris, pourtant j'en avais l'eau à la bouche tellement ça avait l'air gourmand !!!
Ce roman ressemble plus à une succession de nouvelles où les personnages se succèdent. J'ai à peine eu le temps de m'attacher, de rentrer dans l'histoire que l'auteur passait déjà à autre chose.
Et puis cette sensation de répétitif à chaque chapitres.
Commenter  J’apprécie          110
Kyoto, ancienne capitale impériale, entre ses temples, ses jardins et ses palais se trouve un tout petit restaurant tenu par Nagare et sa fille Koishi. Ensemble, ils mijotent de délicieux plats concoctés avec soin. Leur particularité ? Retrouvez un plat d'antan, l'un de ces plats dont nous nous souvenons avec nostalgie, réveillant nos papilles et nos souvenirs, suscitant une émotion... Au fil des saisons, nous suivons ce père et sa fille enquêter pour retrouver la recette tant recherchée par leur client. Comme une rengaine, chaque chapitre reprend toujours le même schéma. Soucieux d'attirer à eux les bons clients, seul le destin les guide sur le chemin du restaurant, aucune indication sur l'emplacement exact, même la pancarte de la devanture a été enlevée. Une fois trouvé, il est temps de déguster un bon repas et d'exposer sa requête puis de revenir quinze jours plus tard pour retrouver les saveurs tant recherchées.

J'ai aimé suivre tous ces personnages à la recherche de leurs souvenirs. Qu'il soit veuf, divorcé ou amoureux transi, ils se succèdent à la table de ce restaurant comme un ultime recours pour faire appel au passé. J'ai été émue par chacune de leurs histoires nous révélant leur intimité et leurs blessures cachées. Avec beaucoup de douceur, l'auteur nous offre un voyage japonais aux milles et une saveurs réveillant nos papilles tout en abordant des thèmes tels que le deuil, la maladie, l'amour ou les regrets... C'est une parenthèse poétique et nostalgique, un peu hors du temps, que je vous recommande goulûment...
Commenter  J’apprécie          110
En six parties et autant de plats, Nagare et sa fille Koishi viennent en aide à des personnes qui souhaitent retrouver les recettes de leurs plats préférés, liés à des souvenirs importants de leur existence.

Un restaurant atypique à Kyoto, sans fioriture ni devanture explicite, tenu par Nagare et sa fille Koishi, sans oublier Roupillon le chat sont les protagonistes principaux de ce roman qui fleure bon la nostalgie et les souvenirs heureux.

Les clients de ce restaurant pas comme les autres ne sont pas de simples gourmets mais des personnes à la recherche d'un plat particulier pour retrouver, ne serait-ce qu'un instant, les souvenirs et les émotions réveillés par les papilles.

Au fil des pages, on découvre donc les recettes de plats emblématiques japonais qui nous font voyager à travers le pays tels que les nabeyaki udon, le mijoté de boeuf, mes sushis au maquereau, le tonkatsu et le nikujaga mais aussi les spaghettis à la napolitaine.

Autant que vous dire qu'en tant que grande gourmande et amoureuse de la cuisine nippone, ce roman m'a littéralement mis l'eau à la bouche à de nombreuses reprises, il vaut donc mieux le lire l'estomac plein sous peine de se gaver tout au long de la lecture !

L'auteur aborde des thèmes graves mais jamais de façon triste ou plombant tels que le deuil, la maladie, la solitude…

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          100

J'aimais la couverture.
J'aimais le résumé.
La possibilité d'une histoire à déguster.

Le restaurant des recettes oubliées vous promet, contre la rémunération de votre choix, plus qu'un plat. le goût du souvenir. le parfum unique du premier rencard. le fumet de l'enfance. L'âpreté des regrets, des intentions inachevées.

Voilà une carte alléchante, et je l'ouvre l'eau à la bouche.
Puis très vite, telle une crème mal fouettée, l'enthousiasme retombe.

Plusieurs personnages défilent dans ce restaurant où le père et la fille enquêtent avant de passer derrière les fourneaux. Deux chapitres par client. A peine le temps d'en esquisser la silhouette, sans ombre, sans relief.
De l'enquête il est à peine question.
Peu de récit et des dialogues somme toute répétitifs.

J'aimais la couverture.
J'aimais la possibilité.
Il n'en restera que l'imparfait.

Vous serez mis en appétit. Certes.
Vous refermerez le livre et filerez derechef au japonais du coin. Certes.

Malheureusement, on restera sur notre faim !
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (1251) Voir plus



Quiz Voir plus

Le restaurant des recettes oubliées (Hisashi Kashiwai)

Dans quelle ville se trouve le restaurant Kamogawa ?

A Kyoto
A Tokyo

18 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Le restaurant des recettes oubliées de Créer un quiz sur ce livre

{* *} .._..