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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'aime vraiment pas être déçue par un auteur que j'aime vraiment. Et ici c'est le cas de Gabriel Katz.

Alors bien sur je n'ai strictement rien a redire sur l'écriture en elle même. Elle reste agréable a souhait , avec son humour que l'on retrouve dans tous romans. Ca se lit bien, ça se lit vite mais c'est le contenu qui m'a le plus dérangé.
Alors une fois de plus l'histoire n'est pas désagréable en elle même, Mais elle m'a fait penser a du déjà vu que je vais expliciter plus bas sous un texte masqué afin de ne pas spoiler.

Un des grands défaut de cet auteur c'est la mise en place de l'histoire et de l'intrigue. Qui occasionne souvent des longueurs. J'ai eu un sursaut d'intérêt passé un bon tiers du roman pour ensuite retomber comme un soufflé.

.

Pour conclure j'ai donc été déçue par ce roman et pourtant je m'en faisais une joie. Un roman qui n'annonce rien de nouveau sous le soleil, mais qui reste agréable a lire. Je n'aime pas dire ça d'un roman de Gabriel Katz, mais c'est un roman de plage.
Je le préfère largement en Fantasy ou là, je me régale.
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Si à quarante balais passés, vous vous retrouviez au petit matin, soudainement dans le corps d'un lycéen de quinze ans... Que feriez-vous ?

Si je trouvais la couverture guère peu attrayante, c'est le synopsis qui aura attiré mon regard ainsi que le nom de l'auteur. En effet, j'entends parler de Gabriel Katz à tout va depuis la publication d'Aeternia que beaucoup ont apprécié. Ici, point de fantasy. Un brin de fantastique cependant pour un thriller qui promet quelques heures dépaysantes dans Paris et alentours avec un personnage aussi drôle que détestable qui ne soigne absolument pas son karma; ainsi que des portraits truculents de Madame et Monsieur Tout le monde.

Imaginez-vous dans un scénario à la Freaky Friday mâtiné d'une forme de vampirisme nouveau genre calquée notamment sur certaines croyances spirituelles - modifiées en partie ici - avec un côté Highlander et film d'action, mélangez-bien et vous obtenez « La nuit des cannibales ». Oui, on a les références pourries qu'on a et je ne m'en manque pas. Même si ce ne sont pas les seules à y caser. Cela m'a fait également pensé à certains jeux de rôle comme « Mantra » ou « Nephilim » pour les réminiscences… Et forcément, à Vampire Mascarade. A tort ou à raison.

J'ai été happée dès le début. Certes, l'écriture est simple et efficace, mais heureusement que ma lecture s'est faite hors lieux publics parce que c'est sacrément drôle et grinçant. Et quand c'est drôle, moi je ris... Ce qui vaut, étonnamment, toujours d'étranges regards de la part des gens. Pourtant, mon rire est très joli, si-si.

Malgré une fin que je sentais venir de loin et convenue, ce fut une lecture divertissante bourrée d'humour et de dérision. Gabriel Katz, lors d'une interview, avait évoqué le fait que s'il devait se laisser influencer, écrirait des histoires où ça tire dans tous les sens... Probable qu'il se soit donc lâché en nous offrant celle-ci dans un page-turner sans temps mort, tout en se faisant clairement plaisir. Je me suis d'ailleurs demandée si ce ne serait pas une métaphore sur la crise de la quarantaine !
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De la trilogie le puit des mémoires, j'ai gardé en tête une plume efficace et pleine d'humour.
Je ne pense pas avoir déjà lu de romans avec des cannibales, alors qu'en les deux sont réunis, pourquoi ne pas y regarder de plus près ?

Se réveiller dans la peau d'un autre n'est pas une idée des plus originale, et peut rappeler une série de films avec un certain Christophe Lambert. Mais l'auteur se démarque un peu dans l'explication de cette métempsychose.

Gabriel Katz prend son temps pour nous révéler le pitch de départ, une centaine de pages. le temps de faire la rencontre avec quelques personnages qui ont comme particularité de s'être réveillé dans le corps d'une autre personne. L'occasion de nombreux moments d'humour : se retrouver dans un corps adolescent avec une famille inconnue n'est pas si facile à gérer. Les vieux se rappellent leur jeunesse perdue au travers de ces corps jeunes. Les péripéties enchainent assez rapidement, les pages aussi. On se surprend à sourire face à quelques bon mots ou situations croquilognesques et on a envie de savoir ou tout cela va nous mener.
Par contre j'avais souvent l'impression qu'il s'agissait plus d'un retour dans le passé que d'un réveil dans la peau d'un autre : dans la façon que l'auteur se moque des étrangetés du quotidien, du mode de vie ou de la décoration des intérieurs. le mode de vie entre vieux et jeunes est certes différents.mais le fait de mettre en les mains de ces ados de vieux téléphones, de décrire des intérieurs vieillissants a fait que je ne savais plus trop où j'en étais.

Côté personnages, et bien il y en a. Et il y a de l'action surtout. Les personnages font ce que demandent la trame du livre. Si vous cherchez plus, pas de bol. Dans sa trilogie du Puits des mémoires, l'auteur nous faisait réfléchir sur l'identité, ici, nous sommes face à un page turner pur et dur et si réflexion il y a, elle se résume à deux trois phrases. Les plus jeunes d'entre vous risquent de ne pas saisir les situations où l'auteur se moque de la jeunesse, les plus vieux d'entre vous se diront sûrement que c'est un bouquin pour les jeunes vu le manque de réflexions. Bref, pas sûr que ce roman trouve son public.

Au final, nous avons Perte de mémoire + Tueurs aux trousses, soit le pitch du Puits des mémoires, on ne peut dire que Gabriel Katz se renouvelle, à part passer de la fantasy au fantastique.
Ça se lit très rapidement, sans prise de tête. Vite lu, vite oublié. Mais bon, j'ai repensé à Christophe Lambert et ça, ça n'a pas de prix, pas comme ce roman. 384 pages d'après l'éditeur : l'ayant lu en numérique, je pense que le texte a été bien aéré. Un prix élevé au vue du nombre de pages et en plus des DRM.
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Maxime a 43 ans, une agence de mannequin et une vie plutôt cool.

Mais Ça c'était avant.

Avant la nuit des Cannibales.

Cette fameuse nuit qui va le voir se réveiller ailleurs. Mais pas un simple ailleurs géographique. Un Ailleurs aussi physique puisqu'il se retrouve dans un autre corps, une autre vie, celle d'un ado de 15 ans.

Pourtant Maxime reste Maxime dans le corps d'Aubert.

Mais il n'est pas le seul. Dans ses proches il y en a d'autres.

Qui sont-ils? Pourquoi? Et surtout que sont devenus ceux qu'ils "remplacent"? Qui sont aussi ceux qui les poursuivent?

Au fil des pages nous allons obtenir quelques réponses. Mais j'avoue que je n'en ai pas eu suffisamment pour me sentir emportée totalement par le récit. L'histoire est sympa, elle se lit vite et bien mais il lui manque quelque chose. Des infos. J'aimerais bien poser ici toutes les questions qui restent en suspens mais je risquerais de vous spoiler le roman.

Par contre j'avoue que la plume de l'auteur vaut le coup. Humour, action et ironie sont au rendez-vous.

Maxime/Aubert va nous faire vivre une sacrée aventure une fois qu'il aura eu quelques éclaircissements.

Mais en tant que lecteur même si j'ai adoré les scènes de poursuite auto, les bataille à la fort Alamo ou les réparties parfois narquoises du héros je reste tout de même sur ma faim.

Et d'ailleurs même si cette fin surprenante me permet de décoder la superbe dédicace reçue de Gabriel Katz, elle me met aussi devant un fait troublant : là encore il me manque des infos ou alors j'ai raté quelque chose car je ne la comprends pas. Autres questions à garder pour moi pour ne pas vous spoiler cette surprise.
Donc au final une lecture sympa pour une première découverte de la plume de Gabriel Katz mais loin du coup de coeur attendu. Mais du coup je suis fort curieuse de le lire dans un autre genre qui est la fantasy avec Aethernia par exemple.
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Tout débute lorsque Maxime de Retz, quadra à la vie plutôt bien organisée, se réveille un matin dans une chambre inconnue et surtout dans le corps d'un adolescent au sein d'une famille dont il ignore tout. Il va par la force des choses se glisser peu à peu dans le rôle du jeune Aubert, pour se conformer à sa nouvelle identité en allant au lycée, et s'efforcer d'agir comme un adolescent, pour affronter les désagréments de cette mystérieuse réincarnation. Pourtant, les choses vont très vite se compliquer car Aubert/Maxime va comprendre qu'il n'est pas le seul à se trouver dans cette invraisemblable situation et apprendre qu'il fait partie d'une "loge". Cette dernière, traquée avec acharnement par ses rivales, se révèle plus que vulnérable et la violence va devenir de plus en plus présente dans le quotidien de Maxime/Aubert et sa « nouvelle famille ». L'intrigue, bien qu'un peu longue à se mettre en place, est très bien pensée, relativement originale et surprenante par son sujet avec notamment cette réflexion intéressante autour du souvenir, de la mémoire et du savoir préservés à travers le temps. L'histoire est clairement ancrée dans le fantastique mais n'a rien d'horrifique. Bien que le titre ait un sens, personne ici ne se nourrit de chair humaine. Les cannibales évoquent quelque chose qui se rapprocherait plutôt du postulat de… Highlander. le récit est palpitant, truffé d'un humour caustique souvent décalé et laisse une large place à l'action. La nuit des Cannibales est un ouvrage assez atypique qui réserve de vraies bonnes surprises mais qui aurait mérité d'être davantage approfondi. Si la mythologie des Cannibales est inventive, il manque un certain nombre d'éléments pour appréhender pleinement l'histoire. Pour exemple, la prophétie évoquée plusieurs fois, sans plus de précisions ni de développement. de même, sur la question fondamentale de ces réincarnations, que se soit le pourquoi, le comment ou le sort des âmes des corps phagocytés, rien n'est explicité ni jamais véritablement abordé. Concernant les personnages, Ils sont, de façon générale, assez froids, calculateurs, désabusés, ridicules pour certains et globalement peu sympathiques. Même si dans la forme on peut retrouver l'esquisse de certains thèmes récurrents dans l'oeuvre de Gabriel Katz, La nuit des Cannibales est radicalement différent, sur le fond, du traditionnel univers Fantasy affectionné par l'auteur. La fin du récit est assez intense, totalement inattendue, équivoque et quelque peu brutal.
En résumé, un roman plaisant qui, sans être exceptionnel, procure néanmoins à la lecture un agréable moment de détente avec ses répliques mordantes, son style nerveux et bourré d'humour et son déferlement d'action et de rebondissements ininterrompus.
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Bon thriller fantastique rempli d'action et d'humour .
L'intrigue est originale et prenante , sans temps mort.
L'écriture est très fluide , agréable à lire .
Je garde un excellent souvenir de ma rencontre avec l'auteur aux Imaginales. Il est très sympathique et dessine super bien ;)
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Bon roman ! Ce livre est drôle, haletant et original.
J'ai déjà expliqué que j'appréciais tout particulièrement cet auteur, ce qui m'avait conduit à écrire des critiques pour ce jeune (en tant qu'auteur) écrivain.
Cependant, La nuit des cannibales est, et de loin, le meilleur de ses livres.
Ne soyez pas rebutés par le titre, le livre n'a rien d'horrifique. Personne ne se nourrit de viande humaine, il n'y a pas de cannibales.
Et pourtant le titre a du sens.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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En somme, si je suis restée un tantinet sur ma faim avec ce nouveau titre de Gabriel Katz, et que je ne suis pas certaine de m'en souvenir dans 10 ans, je dois reconnaître que je n'ai pas boudé mon plaisir et que j'ai passé un très bon moment avec ce roman. Sur les traces de Maxime de Retz, on enquête sur les cannibales et leurs redoutables capacités, dans une intrigue menée à un rythme implacable et au féroce retournement final.
Lien : https://encresetcalames.word..
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