AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 107 notes
5
9 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une lecture un peu difficile au départ, en ce qui me concerne.
J'ai mis une bonne centaine de pages à accrocher réellement aux aventures de Caius Crispus, le maître-mosaïste.

Le hic, c'est que le prologue, qui, lui, m'avait passionnée, m'a induite en erreur sur la suite. C'est donc avec surprise que je me suis retrouvée, dans le roman proprement dit, des années après ce prologue, et aux basques d'abord d'un messager irresponsable, et ensuite d'un maître-mosaïste incohérent. (Car oui, comme d'habitude, j'ai le livre depuis des lustres et n'ai pas relu le 4ème de couverture. Normalement, cela me sert. Mais ici, pas vraiment. J'aurais préféré être "prévenue", lol, même si j'aurais pu m'en douter vu le titre du livre. On peut pas gagner à tous les coups...).

C'est donc avec un grand ennui, et pas mal de difficulté, que j'ai lu ces 100 première pages... Si Martinien "l'ancien" était plutôt attachant, Crispus m'a crispée d'entrée de jeu, lol. Je n'ai pas apprécié ses lamentations en boucle sur sa femme et ses filles, j'ai pas réussi à avoir la moindre compassion pour lui... Il y a quelques soucis de traduction avec pas mal de répétitions de mots à quelques phrases d'intervalle, ça m'a agacée, ça aussi, d'autant plus que m'ennuyant dans l'histoire, ça focalisait mon attention.
Mon intérêt s'est un peu réveillé avec l'apparition de Zoticus, l'alchimiste aux oiseaux mécaniques. Puis s'est rendormi sur le chemin que suivait Caius Crispus vers Sarance.
Puis s'est réveillé à nouveau lors de la rencontre du "jour des morts" dans les bois.
Pour ne plus se rendormir ! Ouf ! Sarance sauvée du naufrage !

Ce sont les péripéties, Carullus, Vargos, Kasia, Valerius et Alixana ou Aliana (selon les phrases, dans ma version, ça a l'air voulu mais j'en suis pas sûre), qui le sauve, ce livre. Parce que Caius Crispus me crispe toujours autant. Après ses lamentations en boucle sur sa femme et ses filles mortes de la peste, le voilà qui désire toutes les bonnes femmes qui passent à sa portée, pour peu qu'elles soient un peu bien roulées, riches et influentes de préférence, ce qui ne l'empêche pas, en plus, de se taper Kasia, l'ex-esclave... Tout ça ne colle pas vraiment avec ce qu'on croit savoir de lui depuis le début du bouquin, à savoir que c'est un veuf et père inconsolable qui aspire à la mort. Pour moi, il y a quelque chose de profondément incohérent dans ce personnage, qui fait que je n'arrive pas à m'immerger dans l'histoire.

Par exemple, je trouve le vieil Artibasos, le maçon du dôme que Crispus doit recouvrir de mosaïque, beaucoup plus attachant, cohérent et fin, même si on le voit que deux fois (ou peut-être parce qu'on le voit que deux fois, il n'a pas le temps d'être incohérent, lui). Bref,à cause de ce héros, puisque c'est malheureusement le personnage principal, j'accroche pas autant à ce livre qu'aux autres de Kay que j'ai lus jusqu'à présent.

Côté "Histoire", Kay colle absolument à la véritable histoire de Justinien, le "dernier empereur romain". de fait, Valérius (Justinien) et Aliana (Theodora) sont des personnages beaucoup plus intéressants que Crispus. Un vrai plaisir que les scènes avec ces deux personnages, leur relation de couple étant heureusement évoquée et décrite par l'auteur. Et ça remonte le niveau, de mon point de vue...

On termine le livre I sur un excellent passage, celui où Crispus "explique" sa mosaïque, alors qu'on a auparavant suivi les discussions entre Valerius, le Patriarche, le maçon et autres "pontes" pour décider s'ils l'acceptent ou pas...

Bref, je ne suis pas tout à fait aussi enthousiaste que je l'espérais. Voire un peu déçue. J'en attendais sans doute trop...

Commenter  J’apprécie          244
Je n'avais plus rien lu de cet auteur depuis l'épique Tapisserie de Fionavar et je dois avouer avoir acheté le roman d'avantage pour lire un Kay que pour l'histoire peu évocatrice.

Contrairement à cette autre série, La mosaïque de Sarance n'est pas de la pure fantasy. Je dirais plutot qu'il s'agit d'un savant dosage d'uchronie, de light fantasy et de roman historique.

En effet, bien que Sarance et les autres villes présentes dans cette oeuvre n'existent pas dans notre monde, certains détails m'ont mis la puce à l'oreille.

Suite à une rapide recherche (mes souvenirs d'histoire ne sont pas très fiables), j'ai découvert que Sarance serait en fait une transposition de Constantinople.

De même, la Batiare d'où est originaire le personnage principal, un mosaïste nommé Crispin, équivaudrait à l'Italie quand celle-ci faisait encore partie du Royaume ostrogoth.

Contrairement à ce que laissait présager le quatrième de couverture, l'histoire est passionnante, riche, pleine de rebondissements et de péripéties en tous genres.

J'ai mis un peu de temps avant de bien m'immerger dans ce monde complexe, où les batailles de pouvoir font rage autour d'un simple artisan.

Le début du roman est comme une mosaïque que l'on voit se composer petit à petit. Au début, on ne voit pas du tout où l'auteur veux en venir puis, petit à petit, on voit se dessiner une trame majestueuse.

Mais la plus grande force de Kay, ce sont ses personnages hors de commun. Ils possèdent une profondeur que l'on n'a pas souvent l'habitude de croiser dans ce genre de livre.

Ils sont véritablement attachants, leurs comportements parfaitement crédible. On sent que les moindres personnages secondaires ont été fouillés.

Ils en résulte des personnages simplement humain, où chacun peut s'identifier sans problème. J'ai une petite préférence pour Crispin, pas parce que c'est le héros, mais à cause de mauvais caractère.

J'ai aussi particulièrement aimé l'importance des femmes dans ce roman. Que ce soit Styliane Dalenoï, la « danseuse » Shirin, l'impératrice Alixana ou bien la reine Gisèle, toutes, qu'elles oeuvrent dans l'ombre ou sur le devant de la scène, ont un rôle crucial dans les jeux de pouvoir.

A voir le travail sur le fond réalisé, on pourrait craindre pour la forme mais il n'en est rien.

Les descriptions sont grandioses, tout en restant relativement simple et utilisés avec parcimonie.

Bien qu'assez simple, le style est emprunt d'une certaine forme de poésie. Certains passages m'ont même sensiblement rappelés ceux de Tolkien.

Au final, bien qu'il soit un peu complexe à aborder, c'est le genre de roman qui récompense la persévérance du lecteur.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
Commenter  J’apprécie          200
C'est le premier livre que j'ai lu de Guy Gavriel Kay, choisi au vu d'une jolie couverture (pourquoi pas, hein) et qui s'est révélé être une bonne surprise. On y trouve tous les ingrédients du roman historique : description des conditions de vie, de travail, de voyage (de Ravenne à Byzance), personnalités célèbres (Justinien et Théodora), construction de monuments (Sainte-Sophie)... mais avec la dimension supplémentaire ajoutée par le réalisme magique (l'oiseau qui parle). Et ce sont ces libertés que l'auteur prend avec la réalité historique, qui font tout le charme de ce roman épique. Ajoutons qu'il est solidement documenté sur la période, écrit d'une plume agréable et très efficacement traduit par Élisabeth Vonarburg. Bref, si cet ouvrage est nettement plus fictionné que celui d'Edward Gibbon, il est aussi beaucoup plus plaisant à lire...!
LC thématique d'août 2021 : ''Un nom de ville dans le titre''
Commenter  J’apprécie          90
Le mosaïste Crispin se voit embarquer dans une lourde entreprise bien malgré. C'est son mentor Martinien, prétextant qu'il est trop vieux, qui l'envoie sur ce chantier afin de sortir Crispin de la tristesse qui l'accable de que la peste a emportée sa femme et ses deux filles.
Le chemin sera long et semé d'embuches pour rejoindre Sarance, mais certainement plus sûr que la vie à la cour.

Intrigues politique, on retrouve ce sujet déjà abordé dans Tigane ou les Lions d'Al-Rassan. Un thème visiblement cher à Guy Gavriel Kay lorsqu'il s'agit de transposer notre monde avec son imagination. L'art et la politique. Premier tome d'un roman de fantasy historique, du vrai bon Guy Gavriel Kay.
Commenter  J’apprécie          20
Ai lu les 2 tomes à la suite...
Excellent, très prenant...
Lien : http://lucilleadit.canalblog..
Commenter  J’apprécie          10
Un récit plutôt lent, mais qui a quelque chose d'attirant. Les personnages sont intéressants et le récit donne envie d'en connaître la suite. Les amateurs d'action peuvent à mon sens passer leur chemin.
Commenter  J’apprécie          00
L'art Byzantin amène le mosaïste Crispin, à traverser des chemins retors jusqu'à Sarance (Constantinople).
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (276) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2492 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}