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Doris Kearns Godwin est l'auteure de nombreuses biographie dont celle du couple Roosevelt qui lui valu le Prix Pulitzer.

Elle nous fait revivre les 5 dernières années de la vie d'Abraham Lincoln depuis sa nomination surprise comme candidat du Parti républicain à la Présidence des États-Unis d'Amérique le 18 mai 1860 jusqu'à son assassinat par John Wilkes Booth le 14 avril 1865 et son décès le lendemain matin à 7 h 22.

Nous découvrons le destin de cet «homme complexe mais simple, habile mais transparent, doux mais inflexible, mélancolique doué de génie politique ». Cet autodidacte, "avocat des prairies", mène le Nord abolitionniste à la victoire contre les sécessionnistes du Sud esclavagiste, émancipe les esclaves dans les États en sécession et devient le plus grand de tous les Présidents des États-Unis

Par son humanisme et sa connaissance profonde des ressorts de l'âme humaine, Lincoln, marqué par des tragédies personnelles qu'il a su dépasser, a réalisé son rêve d'une Amérique unie.

Barack Obama a dit que cet ouvrage était une "oeuvre remarquable sur un meneur d'hommes d'exception".
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Dans Les Travailleurs de la mer, Victor Hugo écrivait ceci : « L'obstiné dans le vrai a la grandeur. » Voici une phrase qui colle exactement à ce géant débonnaire – et non moins déterminé à faire triompher ses justes idées – et dont le monde entier connaît la silhouette : Abraham Lincoln.
Cet avocat de profession, que le sinistre John Wilkes Booth a fait entrer précipitamment dans l'éternité en l'assassinant dans un théâtre de Washington en avril 1865, avait une grandeur qui ne se mesurait pas à l'aune de de sa gloire militaire, bien qu'il dût mener une guerre, la plus effroyable alors pour cette jeune Nation américaine, et qui devait le rester.
Car, ainsi que le rappelle Doris Kearns Goodwin – dans sa très sérieuse et non moins romanesque biographie faite à partir de témoignages de première main de l'époque –, cette Guerre civile – ou Guerre de Sécession – causa plus de morts que toutes les autres guerres réunies auxquelles les États-Unis avaient participé et participeraient ultérieurement. Une guerre fratricide dont Lincoln ne cessera jamais de mesurer la portée tragique, lui qui, traversant un champ de bataille, en découvrira toute l'horreur. Et s'il cède au chagrin et parfois au découragement, il ne laissera jamais son désespoir déteindre sur sa fonction et maintiendra le cap jusqu'à son terme. Par effet d'entraînement, la Nation le suivra.
La grande empathie de cet homme, luttant cependant avec acharnement pour maintenir l'unité de son pays et considérant finalement que l'abolition de l'esclavage – question qui divise jusqu'au cabinet du Président – doit s'étendre à tout le pays, se trouvera renforcée par la mort de son jeune fils Willie : « Maintenant plus que jamais, Lincoln compatit d'une manière profonde et personnelle aux peines des familles qui ont perdu un proche à la guerre. »
Il y a la guerre militaire mais il y a aussi la guerre politique, à l'occasion de laquelle certains politiciens roués tenteront de décrédibiliser l'action de Lincoln pour satisfaire leurs ambitions propres. Lincoln composera tout de même avec eux pour le bien du pays et dans ces temps de crise – endossant à l'occasion la responsabilité des erreurs qui ne sont pas les siennes, comme tout chef digne de ce nom. Dans l'état-major aussi, il faudra compter avec un général dandy plus préoccupé de sa personne que de l'avenir de la Nation et défiant à l'égard de Lincoln : le général McClellan, antithèse du grand vainqueur de la guerre de Sécession et futur Président des États-Unis, Ulysse S. Grant.
Le même Grant qui réservera plus tard – devenu à son tour Président des États-Unis – un sort atroce au Indiens, qu'il trahira pour de l'or. Mais ceci est une autre histoire et Little Bighorn n'est pas Gettysburg ou Atlanta, pas plus que Sherman n'est Custer…
Quel destin, enfin, que celui de cet homme d'extraction modeste qui, par sa seule volonté, toujours accompagnée d'une forte conscience morale – et d'un indéniable sens de l'humour – réussit là où bien d'autres auraient échoué. Un homme qui représentait une figure paternelle et rassurante. Voici ce qu'en disait un soldat de l'Union : « Son sourire bienveillant était le reflet réel de son coeur bon et sincère ; mais au plus profond, sous la surface de ce visage sévère et si singulier, se lisaient une bienveillance et une inquiétude manifestes. En fait, sa popularité dans l'armée était universelle et le demeure. »
C'est un fait, Lincoln « appartient non seulement aux États-Unis, mais à l'éternité »…


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C'est l'histoire de la présidence de Lincoln vu au plus près du gouvernement, de la désignation par les républicains jusqu'à l'assassinat au moment de la victoire dans la guerre de sécession. Les rapports entre les hommes (et les femmes) de l'époque confrontés aux soucis de la guerre sont très bien décrit, et les choix tactiques et politiques très bien expliqués. Certes on aurait voulu en savoir un peu plus sur le Lincoln d'avant 1860, et en ce sens ce n'est pas une biographie complète, mais Lincoln ne doit sa postérité qu'à ses quatre années de pouvoir, et elles sont admirablement décrites, de façon très compréhensibles. Et en plus, ce récit très politique sait pourtant faire naître l'émotion et rendre tous les protagonistes humains et attachant. Cela se lit comme un roman, c'est instructif et passionnant, je le recommande donc chaudement.
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120 pages pour expliquer les dessous de l'investiture de Lincoln au parti républicain et la longue description de ses adversaires (le tiers du livre) : c'est long et ennuyeux ; beaucoup de détails inutiles, trop, et pas assez d'épaisseur et de fougue pour un personnage exceptionnel.
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"je suis persuadé que tout les individus sont crées pour etre egaux" c'est la devise de lincoln et essayait de la faire comprendre a tout les americains convaincus du contraire.
En lisant ce livre j'ai appris beaucoup plus sur la guerre de secession et comment le president lincoln a pu la maitriser en s'entourant de gens capables, j'ai decouvert aussi l'aspect indulgnt du president cela s'illustre par exemple par le fait que il a accordé la chance au general macclellan malgres que ce dernier s'est avéré un incompetent. j'ai beaucoup aimé le livre; sa lecture etait tres instructive elle propose meme des temoignages qui nous eclairent encore plus sur les grands événements historiques et politique de1861-1865
j'ai decouverts les grandes figures politiques et militaires et leurs relations avec lincoln; secretaire d'etat seward comment il est passé d'un adversaire au cours des elections presidentielles a un ami pour lincoln, cameroun puis stanton ministre de guerre, et general macclellan qui dirigeait a un temps l'armée de l'union "ps: je le detestais il etait responsable de plusieurs echecs et se victimisé a chaque occasion rejetant la responsabilité au autre " apres vient le general grant qui commandait et dirigé le corps armé americain de l'union vers plusieurs victoires contre l'armé des confedérés, chase alors ministre du trésor malgré la grande crise qu'il a declenché au sein du cabinet de lincoln se dernier le respecté et disait toujours du bien sur lui sa montre la grandeur d'ame de ce grand president
enfin j'avoue que j'etais décu par le manque du coté biographique a proprement parlé; j'ai pas decouvert lincoln dans sa maison je voulais savoir plus sur sa personnalité , ce qu'il aimé mangé hh ce qu'il avait comme hobby, j'ai pas trouvé lincoln le mari ni lincoln le pere
doris keane aurait du appellé le livre guerre de secession et lincoln
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Un livre qui démystifie le fantasme français encore actuel sur la notion de démocrates ( gauchistes, donc forcément des gens bien) et républicains ( droitistes, donc forcément minables ).
Sauf qu'à l'époque tout ce là n' a aucun sens et qu'aujourd'hui, un démocrate serait plus proche d'un macroniste que d'un socialiste ou d'un mélanchoniste.
Ceci étant dit, ce livre aborde la montée d'un homme qui va devenir une icone et que cette dernière n'est en fait qu'un homme avec toutes ses failles.
Sa position de départ sur l'esclavage et les "noirs", n'est pas aussi admirable que tous ceux et celles qui fantasment sur le sujet, tout comme la réalité des "noirs" qui étaient dans les états du Nord, qui n'était pas si éloigné de celle du Sud.
Si tout était aussi merveilleux dans le nord et si affreux dans le sud, nous n'aurions pas connu après ni MLK, ni le KKK, ni les blacks panthers, ni encore aujourd'hui les problèmes que connaissent les "noirs ".
Il est à noter que l'Afrique du Sud a été mise au ban des nations, alors que rien de tel n'a été appliqué aux USA; et pourtant où était la différence?
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