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sur 3067 notes
Critique publiée sur Senscritique (2013)

Ethan Muller est un jeune galeriste de trente ans à peine, qui à tout pour être heureux : une belle galerie qui marche assez bien, une ravissante compagne, un nom connu dans tout New-York et au delà, associé à l'immense fortune de la famille Muller. Ethan Muller ne le sait pas encore, mais quand Tony, le bras droit de son père à qui il refuse de parler, lui propose des cartons remplis de dessins retrouvés dans un appartement du Queens, dont l'immeuble leur appartient, sa vie est sur le point de basculer.

A l'intérieur de ces cartons, Ethan découvre des dizaines de milliers de feuilles A4, avec des dessins d'une précision, d'une beauté et d'une excentricité tels qu'il n'en a jamais vu. le locataire de l'appartement, un certain Victor Crake, ayant disparu depuis plusieurs mois sans laisser de traces, Ethan décide de ramener les dessins à la galerie. L'exposition qui suivra rencontrera un énorme succès ; les regroupements de dessins se vendant plusieurs centaines de milliers de dollars. Mais un beau jour Ethan reçoit un étrange appel, d'un policier retraité, qui a reconnu les visages des enfants dessinés sur l'un des regroupements de dessins, Les chérubins de Victor : il s'agit d'enfants ayant été violés puis assassinés des années plus tôt, dont l'auteur n'a jamais été retrouvé...

Alternant enquête actuelle et retour dans le passé dans l'histoire de la famille Muller, Jesse Kellerman construit un polar original, où l'enquêteur est un marchand d'art, assisté d'un policier moribond et de sa fille, procureur dans le Queens. Si finalement la partie "policier" du roman est assez minime, les parallèles entre deux histoires, entre le temps présent et le temps passé, finissent par se rejoindre et donnent au lecteur toutes les réponses aux questions qu'il s'était posé. Un bon roman, pas extraordinaire mais assez intéressant tout de même.
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Prix : Policier Elle
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ce roman est censé être un thriller. Je n'ai pas ressenti la tension d'un thriller : il y a notamment un "ventre mou" dans le milieu-deux-tiers du roman, où la tension retombe vraiment et du coup la fin m'a semblé rapide et précipitée, presque un peu bâclée.
Au delà de ça j'ai trouvé le point de départ de l'intrigue originale, les choix de développement autour de la famille (pour ne pas en dire trop) m'ont semblé presque en trop.
Par contre, une narration à la première personne étant devenue assez rare, elle est vraiment bienvenue, même si le héros-narrateur n'est pas forcément sympathique au début, son évolution est assez intéressante.
Le tout donne chez moi un bilan en mi-teinte...
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Une plongée dans le monde de l'art contemporain et des galeries New-Yorkaise avec un suspense qui se tisse lentement au fil des pages et entraîne le lecteur dans une histoire originale et très bien bâtie.

Un roman noir d'une qualité littéraire indéniable doté d'une grande intensité qui nous plonge dans une sorte de spirale infernale avec ce style percutant et dramatique à la fois.

Une fine analyse psychologique des personnages et un récit à la première personne donnent de la matière et de la profondeur à ce polar hors du temps que je vous conseille ardemment.
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Enfin terminé.. j'ai été vraiment très déçue je dirais même pourquoi tout ce battage autour de ce livre qu'on m'a vendu comme étant un super Thriller....Un roman qui n'a pas grand chose du thriller. le début est bon, l'idée des dessins géniale mais la suite très décevante.
C'est long, très très long, une écriture pas ouf, 
J'ai trouvé que le travail de galeriste était trop décrit, trop présent , les retours dans le passé de la famille sont indigeste car on remonte très loin et je ne vois pas trop à quoi cela sert vraiment et beaucoup de choses viennent polluer inutilement l'intrigue et pour une fin qui tombe comme un cheveux sur la soupe.
J'en avais tellement entendu du bien, que je suis déçue je n'ai pas trouvé le cheminement de l "enquête" pas du tout crédible et encore moins palpitante.
La 4eme de couverture est accrocheuse mais sincèrement la 4ème est plus palpitante que le roman en lui-même. 
Je remercie @lenotebookdegwen
car sans notre LC je ne l'aurais sûrement pas fini merci hate d'une prochaine LC.
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Remarquable premier roman pour le fiston Kellerman qui a dû mettre toutes ses tripes pour s'extirper de l'ombre se son illustre père écrivain de genre.
Très habilement, il nous emmène quelque part entre le thriller et le polar avec cette histoire qui voit un galériste d'art se retrouver, presque fortuitement, à enquêter sur un artiste mystérieux.
Sous cette apparente intrigue lambda, l'auteur tisse un récit immersif où se confronte le microcosme de l'art contemporain, un ex-policier en fin de vie et une généalogie familiale ultra pesante pour un (anti) héros qui va se révéler à lui-même. Et c'est là le tour de force du livre : arriver à nous faire s'attacher à ce galériste antipathique et à sa vaine enquête qui va le faire se perdre (pour mieux se retrouver). Il n'y a point ici de gros rebondissements ou autres scènes où la bravoure éclate entre les lignes. Non, rien de tout ça. Mais pourtant le lecteur reste vissé à l'intrigue par un malin jeu de passe-passe entre présent et interlude dans le passé familial du héros.
Et notre attention d'être maintenue jusqu'à la dernière ligne.
Coup d'essai, coup de maître !
Ps : Originalement titré "The genius", la traduction du titre me laisse perplexe....Ou alors l'envie de la maison d'édition était déjà de brouiller les pistes? je n'en suis pas certain....
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Ce n'est pas un thriller, c'est difficile de s'accrocher, les digressions sont incessantes et il n'est pas rare de s'y perdre et d'oublier quels sont tous ces personnages. C'est un livre que je ne conseillerais de folie , heureusement il y avis un peu de suspense mais je me suis ennuyée.
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Je suis rentrée assez vite dans l'histoire et j'ai été un peu perplexe quand le policier à la retraite meurt car je me suis demandée comment aller se passer la suite de l'histoire car ceci se passe dans le premier quart du livre. Au final, on remonte peu à peu l'histoire en se perdant un peu en route avec les déboire du narrateur et sa copine qui devient son ex, Samantha qu'il essaie de draguer, son boulot, les artistes qu'il suit et en particulier une scandinave qui lui mène la vie dure.
Par contre, j'ai apprécié l'historique de la famille Muller aux USA et comment se construit l'histoire jusqu'à remonter à Victor Cracke. Par contre, je me suis à un moment perdue avec les prénoms des Muller car ils sont beaucoup de frères. J'ai eu un peu de peine à me retrouver avec leur généalogie mais ensuite on comprend la trame. J'ai trouvé au final que c'était une bonne idée mais que ça trainait et qu'il manquait un peu de rythme. On s'enlise dans les histoires des personnages alors qu'on a envie de savoir qui est ce fameux Victor. le lecteur comprend aux trois quarts que ça doit être l'enfant de l'homme qui a mis enceinte la fille trisomique. Dommage, manque de rythme et d'intrigue.
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Résumé : La plus grande oeuvre d'art jamais créée dort dans les cartons d'un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d'exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé, d'innocents visages d'enfants. le succès est immédiat, le monde crie au génie.
J'ai bien aimé ce premier roman ,l'histoire est originale C'est bien écrit .
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Jesse Kellerman est un écrivain américain né en 1978, auteur de romans policiers.

Même si Jesse Kellerman est un auteur de romans policiers, il est difficile de mettre son livre « Les Visages » dans cette catégorie car même s'il y a effectivement une enquête suite à la découverte de visages d'enfants assassinés dessinés dans une oeuvre d'art, elle parait totalement secondaire. Je dirai même qu'elle sert plutôt de prétexte.

Un prétexte pour présenter l'univers très particulier de l'art à travers le personnage principal de l'histoire, Ethan Muller qui est le propriétaire d'une galerie à New York. L'univers de l'art est globalement présenté comme un univers réservé à une élite qui brasse énormément d'argent et dans lequel la valeur des oeuvres parait hors mesure même pour de très belles oeuvres. Il s'agit plutôt d'une course pour posséder ce que les autres ne pourront pas avoir, un moyen d'asseoir sa position sociale en possédant l'oeuvre du moment.

Mais c'est également un prétexte pour présenter les nombreux préjugés qui sévissent dans les années 1900, notamment lorsqu'il s'agit d'une famille riche et très connue. L'homosexualité, les enfants handicapés y sont notamment présentés à travers tous les stratagèmes qui peuvent être utilisés pour les cacher aux yeux des autres. le dire à tous reviendrait à se diminuer mais cela se fait bien entendu aux détriments des personnes concernées. Globalement c'est le sujet qui est le plus abordé à travers l'histoire de la famille d'Ethan Muller.

Même si l'histoire est globalement bien ficelée avec une histoire de famille intéressante, je trouve dommage que l'enquête soit trop secondaire. Au fur et à mesure, toute l'histoire de la famille nous est dévoilée ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment ni de rebondissement ni de suspense. Toutes les réponses apparaissent au fur et à mesure de l'histoire.
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