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EAN : 9782848931425
400 pages
Les Deux Terres (16/10/2013)
2.23/5   74 notes
Résumé :
Arthur Pfefferkorn est un prof de fac aux ambitions littéraires avortées (il aurait commencé 77 romans différents). Son plus vieil ami est le fameux William de Nerval, auteur de thrillers sanglants au succès international, qui compte Stephen King parmi ses fans. Pourtant, Arthur, qui s'est toujours considéré comme l'Écrivain, est très jaloux de la réussite de William. En outre, ce dernier a épousé la belle Carlotta, dont Arthur est épris depuis leur jeunesse. Un jou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Zéro étoile donc zéro au score.
Un mot: abandonné ! Mais je dois quand même écrire 250 caractères. Flûte! Difficile quand ce que l'on a essayé de lire nous est tombé des mains. Juste un écrivain perdu? Je crois. J'ai lu le début, m'y suis ennuyée. Tenté de persévérer , m'y suis perdue...Alors...
Voilà tout est dit.
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Je n'ai jamais lu un livre aussi vite !

Normal, je me suis arrêtée très exactement à la page 190 pour ensuite survoler les 200 pages restantes jusqu'à la fin, dans l'espoir un peu fou de trouver un twist final montrant tout le génie de l'auteur (où il nous aurait montré que tout ce que nous venions de lire se passait, au choix : 1) dans l'imagination de son héros 2) dans le roman de son héros (superbe mise en abyme) 3) dans le délire alcoolisé/drogué de son héros... Voyez, je ne suis pas si exigeante. J'espérais juste que ce n'était pas du 1er degré, quoi).

Ah, comme on peut être déçu par un auteur qu'on a pourtant bien aimé sur ses précédents romans... Car malheureusement pour moi, ce roman, qui avait pourtant plutôt bien démarré, s'est révélé être une mauvaise parodie de roman d'espionnage (ceux-là même écrits par les deux héros écrivains de "Bestseller"). Oui, même pour un récit parodique, ça m'a paru bien mauvais.
Le pire étant que Jesse Kellerman ne voulait peut-être même pas faire une parodie. Mais s'il a écrit ce texte avec sérieux, c'est pire !

J'ai tenté, pour sauver un peu ma soirée de lecture gâchée, de me dire qu'il s'agissait là d'une pirouette pleine d'ironie (bien que très maladroite) de Jesse Kellerman : peut-être dénonce-t-il en fait ces prétendus bestsellers (qu'écrivent justement ses deux héros), en nous en pondant justement un, pompeusement (et ironiquement ???) appelé "Bestseller"... Bref, un concentré de tours de passe-passe foireux et trop premier degré pour bien fonctionner, mais qui avait peut-être un but louable (dénoncer la littérature-poubelle).
Mais, malheureusement, si c'est le cas, ça ne fonctionne pas. Ou alors trop bien : le livre m'est littéralement tombé des mains et je n'en ai lu que la moitié (et encore !).
Car, bizarrement (?), je n'aime pas qu'on se fiche de ma tête. J'aime à la limite qu'un auteur me surprenne, se joue de moi, me mène où il veut pour me révéler à la fin que j'avais suivi une mauvaise piste... mais qu'il se moque de moi, non !

Alors soit Jesse Kellerman s'est pris très au sérieux dans ce livre, et il est grand temps pour lui soit d'arrêter l'écriture, soit de revenir à ses premières amours (ses trois romans précédents se défendant plutôt bien, même s'ils manquent encore de maturité).
Soit l'auteur n'a été que second degré et pieds de nez aux lecteurs dans ce roman, et j'ai l'impression (très mauvaise, je vous assure !) qu'il m'a fait perdre mon temps en plus de ma patience (mais pas mon argent car, heureusement !, j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque !!! Sinon, c'était de l'arnaque, pure et simple).

Bref, un constat amer.

Mais allez, je me calme. Au fond, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Et rester philosophe.
Ce roman est peut-être tout simplement la preuve qu'on peut tous faire des erreurs dans la vie (même les auteurs prometteurs) ; et puis au moins, en survolant la fin de cet ouvrage, j'ai gagné du temps : il m'en restera donc d'autant plus pour aller à présent découvrir les romans de Jonathan Kellerman, père de Jesse, dont on dit beaucoup (plus) de bien ! ; )
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A défaut d'y avoir trouvé "les Visages" j'ai emprunté ce petit pavé à la bibliothèque, le quatrième de couverture parlant d'une histoire certes traitée mille fois en littérature et au cinéma - l'appropriation d'une oeuvre - mais traitée à la fois sous le mode du thriller et de l'humour noir. Cela commence plutôt bien, d'où l'étoile que j'ai attribuée, malgré l'opposition trop cliché de l'écrivain véritable (Pfefferkorn) resté dans l'ombre et l'auteur de bestsellers (qui s'est rebaptisé en toute modestie "de Nerval") qui a droit aux honneurs, à une vie de rêve et bien sûr à la femme dont est amoureux l'artiste méconnu. Mais là déjà, le doute s'insinue : comment un auteur peut-t-il de nos jours être mondialement reconnu et admiré par les critiques alors que ses romans policiers tournent autour d'un personnage masculin très "rentre-dedans", sans nuance et sans questionnement, avec des intrigues trop invraisemblables où le monde est sans cesse sauvé par ce héros invincible ? C'est aussi la question que se pose Pfefferkorn, professeur dans une obscure université alors que son compagnon et ami d'études, bien moins doué que lui, a réussi si brillamment avec une prose pleine de clichés et de tournures toutes faites dont l'écrivain méconnu se moque... mais qu'il n'hésite pas à recopier avec juste quelques minimes modifications stylistiques. Pfefferkorn est à peine surpris du succès que "sa" littérature rencontre et jouit sans remords de tous les avantages de sa célébrité subite. Jusque là, on est en présence d'une histoire digne de ce nom... jusqu'à ce que le vieil agent de de Nerval convoque notre imposteur et que le livre bascule dans du grand n'importe quoi, une sorte de... je ne sais trop quoi... de roman humoristique d'espionnage au 47ème degré ... une accumulation de clichés d'un autre âge (mais sans doute très drôles pour les américains) sur un petit pays imaginaire coupé en deux...un ramassis d'invraisemblances et de situations résultant d'un collage d'idées sans queue ni tête... c'est bien simple, je pensais qu'il s'agissait d'une blague, que Pfefferkorn faisait un cauchemar, ou qu'on le menait en bateau (et non que l'auteur prend ses lecteurs pour des imbéciles à qui il croit pouvoir tout faire gober), d'où mon envie :
1) D'aller prendre l'air,
2) de consulter les avis d'autres lecteurs sur mon site favori pour constater que, ouf, je ne suis pas la seule à penser plus ou moins ainsi
3) Abandonner avec un plaisir non dissimulé cette chose qui a pourtant été écrite, éditée et puis traduite et éditée
4) Rédiger cette brève critique pour évacuer cette impression désagréable d'avoir été embarquée puis jetée dans des eaux peu ragoûtantes
5) Me poser et ouvrir un bouquin qui vaille la peine...
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Eh boy. Dire que je suis déçu serait trop faible comme mot. J.Kellerman est un auteur dont je dévore le livre dès la sortie. Malgré un début prometteur, je dois admettre que j'ai apprécié les 100 premières pages. Je retrouvais le style de l'écrivain et je pensais que j'allais passer un bon moment de lecture. Oh non.
Il nous emmène ensuite en Zlabie de l'Est et Zlabie de l'Ouest et le roman prend une toute autre tournure! Et ça ne finit plus!! Complètement décousu et impossible à suivre. On dirait que ce roman a été écrit en 2 jours. J'espère que Kellerman va retrouver ce petit quelque chose qui le différenciait des autres. Je vais lui donner une dernière chance avec son prochain roman.
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Grosse déception!! J'avais découvert Jesse Kellerman avec "Les visages" dans le cadre du Grand Prix des lectrice de Elle et il avait très justement eu le prix dans la catégorie "Polar". Son second opus, "Jusqu'à la folie" était assez bien mais déjà moins brillant. J'ai sauté la case "Beau parleur" (troisième ouvrage) et voilà que l'on me prête "Bestseller". Ici, j'imagine que Jesse Kellerman a voulu faire du second degré, une espèce de parodie de roman d'espionnage. le problème c'est qu'à part quelques scènes qui m'ont faite sourire dans ce pays imaginaire qu'est la Zlabie, digne d'un bon pays "satellite" de notre vieille URSS, ça m'a paru complètement foutraque et trop caricatural. Sur la fin, on change de registre avec une espèce d'envolée poético lyrique (là, ça doit être du troisième degré...). J'espère que le prochain Jesse Kellerman se rapprochera plus de son premier polar que de ce roman assez inclassable!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Que l'assassinat ait échoué ne prouvait rien, puisque par définition tout ce que faisait le système capitaliste était voué à l'échec. Par conséquent, même si l'objectif superficiel - à savoir la mort de Thithych - n'avait pas été atteint, l'objectfif idéologique sous-jacent - à savoir la démonstration de l'incompétence et de l'infériorité intrinsèques du système capitaliste - l'était.
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Bestseller il n'en a que le titre. Très décevant j'ai failli ne pas aller jusqu'au bout
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