Que la bête s'échappe

Une histoire qui lie avec originalité thriller et fantaisie mais qui reste malgré tout mal menée. En effet, l'aspect religieux reste beaucoup trop présent. On navigue dans un flot d'informations sur la judaïcité alors que ces aspects n'enrichissent aucunement les dangereuses péripéties du héros. de plus, il manque d'importantes informations sur le golem. À la fin du livre, son existence reste encore un mystère. Les aspects fantastiques et réalistes se marient difficilement, nous donnant l'impression que l'histoire ne suit pas réellement de trame précise ; pas de construction réellement élaborée.
C'est une lecture compliquée de laquelle on décroche fréquemment. Contrairement aux avis reçus, il est important me semble-t-il d'avoir lu le premier opus, le golem d'Hollywood, avant de s'engager dans ce roman.

Il existe un autre roman de Jonathan & Jesse Kellerman qui est Que la bête s'éveille et que je n'ai pas eu l'occasion de lire, pour autant cela ne m'a pas empêché de lire celui-ci bien que la première enquête du premier ouvrage doit nous éclaircir sur certains points de ce livre et notamment le personnage de Mai.

Jacob Lev doit classer des dossiers dans un entrepôt désaffecté de Los Angeles quand son attention est retenu par une affaire de double meurtre non-résolue : une mère et son fils tués, les paupières délicatement retirés, une balle logée dans le front. Mais ce qui intrigue l'inspecteur c'est la mise en scène des corps qui ont été placé d'une manière bien précise selon lui. Il va alors mener sa propre enquête pour tenter de résoudre ce meurtre, surtout qu'un similaire a eu lieu à Paris.

En parallèle, il y a Bina, jeune femme insouciante et rebelle, qui vit à New-York. Mais 2 ans après la naissance de son fils, elle partira en Tchécoslovaquie à la demande de sa meilleure-amie, une demande qu'elle ne peut lui refuser et pourtant... Une lente descente aux enfers commence pour la jeune femme.

J'ai eu du mal à accrocher à ce roman qui manque de rebondissements, qui traîne en longueur et qui n'a pas su retenir mon attention plus que ça.
A part les passages où il est question de Bina, les autres m'ont parus longs. Tout paraît toujours évident à Jacob, il n'y a pas de questions à se poser, pas de suspens et je trouve ça bien dommage. Moi qui me faisais une joie de lire ce livre à la couverture et au titre prometteurs, j'en sors déçue... L'histoire est vraiment trop limpide.
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Le duo Kellerman père et fils continue sa revisite du mythe du Golem de Prague et son créateur le Maharal. Ils le font avec réussite mêlant plutôt habilement les éléments fantastiques et le côté thriller du récit. Et ça permet, pour moi en tout cas, d'en apprendre plus sur la mythologie hébraïque.
Le ton est plus sombre, l'humour désabusé du 1er tome a laissé sa place à une certaine désespérance du personnage principal.
Le point négatif me concernant c'est qu'il m'a fallu quelques dizaines de pages pour me remettre dans le bain avec notamment la méchante impression d'avoir raté quelque chose à l'issue du tome précédent.

Une suite bien décevante. le premier tome, le Golem d'Hollywood était halletant et passionnant. La suite est terne et se penche plus sur la vie personnelle de Jacob Lev, l'anti-héro alcoolique. Moi qui cherchait un roman policier distrayant pour l'été, j'ai bien été décue!

On navigue de Los Angeles et Paris à la période présente à Prague 30 ans plus tôt, à New York et Jérusalem 50 ans plus tôt pour peu à peu collecter les bouts du puzzle et comprendre le lien de Jacob Lev avec le Golem, incarné dans la belle Mai.

L'enquête policière est pimentée d'êtres surnaturels, géants, qui ne mangent jamais et la collaboration avec la police française n'est pas des plus évidentes !

Le tout forme une histoire policière et fantastique bien rythmée.
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Ce livre mélange du thriller léger (par rapport à d'autres livres lus), du fantastique et de la religion (judaïsme, découvert au fil de la lecture).
L'enquête commence réellement quand Jacob L inspecteur se retrouve aux classements des archives et tombent sur une affaire non résolu : mère et fils tués et mis en scène.
L'aspect fantastique, imaginaire, est pour ma part, difficile à cibler, tout comme comprendre l'importance et la cohérence des "pouvoirs" : le fameux golem et la notion de "projets spéciaux".
Au début, j'ai cru avoir oublié un chapitre ou même un livre avant celui-ci mais à aucun moment je n'ai vu de référence antérieure (ni sur Babélio, ni dans les premières pages de mon livre).
Parfois au fil de la lecture, j'ai décroché avec une sensation d'histoire mal menée, pas très attrayant avec des tendances plutôt religieuses. le lien entre les références religieuses et l'enquête, je pêche. Je m'attendais à quelque chose avec plus de tonus, plus de dynamique.
Je suis sûre que l'histoire aurait pu être plus attractive, plus séduisante avec leurs géants surnaturels ne se nourrissant pas, avec le golem se transformant en une jolie femme, Mai.
Cela me laisse donc perplexe vis à vis d'éventuel d'autres lectures de ces écrivains...