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Citations sur Louis XI : L'universelle araigne (45)

"je sais que Votre Sainteté n'ignore pas que les scandales prédits dans l'Apocalypse s'abattent aujourd'hui sur l'Église [...] Plût au ciel que Votre Sainteté fût innocente de ces abominations !"

Louis XI au pape Sixte IV.
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Une part importante de cette biographie se trouve basée sur des documents diplomatiques italiens, et surtout milanais, qui pour la plupart n'ont pas été publiés et dont pratiquement aucune n'a été utilisé par les biographes de Louis XI.
(...)
Ayant travaillé quelque treize ans à cette biographie, j'ai contracté tant de dettes envers les savants, les collègues, les amis, le personnel des archives et des bibliothèques des États-Unis, d'Angleterre, de France et d'Italie, qui m'ont prêté leur concours, que je ne vois d'autre solution que celle, bien imparfaite, de leur adresser en bloc mes remerciements pour l'aide toujours précieuse et bien souvent sans prix qu'ils m'ont apportée.

568 - [p. III et V de la Préface]
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Ayant travaillé quelque treize ans à cette biographie, j'ai contracté tant de dettes envers les savants, les collègues, les amis, le personnel des archives et des bibliothèques des États-Unis, d'Angleterre, de France et d'Italie, qui m'ont prêté leur concours, que je ne vois d'autre solution que celle, bien imparfaite, de leur adresser en bloc mes remerciements pour l'aide toujours précieuse et bien souvent sans prix qu'ils m'ont apportée.
Ce livre a pu être écrit grâce à l'appui de la fondation Guggenheim, dont par deux fois j'ai été le boursier, de 1957 à 1958 et de 1961 à 1962, de l'American Philosophical Society, qui m'a accordé une subvention en 1959, et de l'Ohio University, qui m'a offert une chaire de professeur en 1966...
(extrait de la préface de l'auteur insérée en début de l'édition de poche parue en 1980)
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« Le duc de Bourgogne est si instable qu’il change constamment d’idées. Tantôt, il m’annonce telle chose, tantôt telle autre, il hésite tant que jamais je ne sais au juste ce qu’il entend me dire. Par ma foi, il est fou. »

Louis XI, en 1477, juste avant la défaite du duc.
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Dans son parcours sinueux, la Loire glisse comme une flèche d’argent au centre de la France.
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Alors que cinq siècles seulement nous séparent aujourd'hui de la France dont hérita Louis XI lorsqu'il devint roi, le 22 juillet 1461, six siècles et demi déjà séparaient celle-ci de l'époque de Charlemagne. Cependant, ce dernier se fût certainement trouvé plus à l'aise dans la France de Louis XI que nous, qui en sommes pourtant moins éloignés dans le temps.
L'accélération générale de l'évolution, le stupéfiant paradoxe que constituent la coexistence d'une société ordonnée, supérieurement organisée, avec une violence concertée d'une intensité et d'une efficacité sans précédent sont autant de nouveautés et d'aspects propres à notre temps qui nous rendent tout à fait étrangère l'époque plus simple de Louis XI.
Les hommes du temps de Louis savaient ce qui était juste, même s'ils ne s'appliquaient pas toujours à suivre la justice ; ils connaissaient l'existence d'une source de miséricorde, quoique eux-mêmes ne fussent pas toujours miséricordieux ; ils savaient que peine et châtiment sont les justes tributs du mal, même si ce n'est pas toujours en ce monde qu'il faut payer le prix de ses errements ; ils n'avaient pas le moindre doute quant à l'existence de Dieu.
La masse n'avait qu'une intelligence primitive de l'homme, de la fonction et de la force des institutions, mais sans doute appréciait-elle plus vivement que nous l'aspect tragi-comique, le caractère absurde et merveilleux de l'existence humaine. Les amusements étaient rares mais intensément savourés ; l'ennui était inexistant, ou du moins méconnu ; la précarité de la vie était admise ; largement répandues, la souffrance et la pauvreté n'étaient pas déshonorantes. L'inhumanité de l'homme face à son prochain ne constituait pas une insulte au progrès ; elle attestait tout bonnement la réalité de la chute et de l'expulsion du Paradis terrestre. La foi, l'habitude et la résignation venaient adoucir la dure existence de l'homme.
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A la grande surprise de ses auditeurs, qui s'attendaient à entendre le chancelier, ce fut Louis qui prit la parole. Avec conviction, il s'efforça de leur inculquer sa vision d'une France unie et prospère où chacun aurait la même chance de succès. Il désirait, expliqua-t-il "trois choses principales pour le bien du royaume tout entier" : que chacun puisse commercer sans entrave, selon son bon plaisir ; que la justice soit réformée de façon à éliminer atermoiements et corruption ; que la France enfin soit soumise à une loi unique et ne connaisse plus désormais qu'un seul poids, une seule mesure et une seule monnaie. Il admettait que "son royaume était si grand qu'on ne pourrait y parvenir qu'au prix de grandes difficultés". C'était la dernière fois que ses sujets et lui auraient l'occasion de se voir.
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À la fin du règne de Charles VII, la taille rapportait 1 200 000 livres par an pour un revenu total de 1 800 000 livres. Quelque vingt ans plus tard, Louis XI tirait de son royaume un revenu global de 4 655 000 livres, dont 3 900 000 provenaient de la taille, 655 000 des aides et gabelles, et 100 000 du domaine.
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« Monsieur, il me semble que vous avez désir que l’on se moque de moi, dit-elle, car vous me voulez faire faire ce qui ne m’appartient pas. »

Duchesse de Bourgogne à Louis XI.
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Le samedi 19 novembre 1468, des hérauts royaux publièrent sur les places de la capitale la paix qu'avaient signée le roi et le duc de Bourgogne. Le même jour, il fut proclamé que personne ne devait dire quoi que ce fût "à l'opprobre dudit seigneur, fût de bouche, par écrit, signes, peintures, rondeaux, ballades, virelais, libelles diffamatoires, chansons de geste ni autrement". Le 19 toujours, des commissaires royaux s'occupèrent de rassembler tout ce que Paris comptait de "pies, geais, chouettes étant en cage ou autrement" et de les apporter au roi, qui fit enregistrer les noms de leurs propriétaires et consigner par écrit les paroles qu'on leur avait appris à prononcer (dans le genre : "Larron! Paillard! Fils de putain! Va dehors, va! Perrette, donne-moi à boire!"). Peut-être Louis espérait-il découvrir une pie qui fût capable de dire : "Bourguignon, fils de putain!"
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