Récit historico-humoristique sur les rois Mérovingiens, à l'époque de l'Austrasie, de la Neustrie et du royaume de Bourgogne, issus des partages germaniques du territoire entre les enfants mâles. le personnage principal est Gontran et décrit la vie mouvementée de son frère et, me semble-t-il de sa belle soeur. le ton employé font de ce roman quelque chose d'assez unique qui mérite d'être lu, avec, peut-être, un complément plus historique.
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4eme de couverture: MON FRÈRE CHILPÉRIC
Paul Murray Kendall
Professeur de littérature anslaise aux Etats-Unis, P.M. Kendall mourut en 1973 en achevant cette chronique mérovingienne.
A la mort de Clotaire, en 561, quatre princes aux cheveux longs reçurent la Gaule en partage. C'est pour ce pays le début d'une longue période de guerres fratricides.
Ces temps cruels nous sont racontés par Gontran, le bon roi, qui mérita d'être canonisé pour sa patience
envers ses frères, Chilpéric, Charibert et Sigebert, et surtout envers ses terribles belles-sœurs: Frédégonde, la servante pétrie de sorcellerie dont Chilpéric fit sa reine, et Brunehaut, l'impitoyable épouse de Sigebert.
Leur lutte tragique ensanglanta les palais de ces rois mérovingiens que l'histoire traite un peu hâtivement de barbares. Ici apparaît le double visage de Chilpéric, celui du poète et du penseur derrière le souverain cupide et débauché.