Aucune énigme, aucun crime, pas d'Hercule Poirot, je l'ai mis au placard. Cela ne lui fera pas de mal de prendre la naphtaline. Il est parfois trop encombrant.
Quand je repense aux douleurs vécues, ces déchirements insupportables qui furent les miennes comme celles de beaucoup de femmes trompées puis abandonnées, je me dis que l'amour est un voyage, il faut en accepter la fin pour repartir ensuite dans un autre périple.
Votre vengeance va être à la hauteur des mensonges de votre mari.
Je déteste les convives qui critiquent leurs hôtes dès la porte refermée. J’y vois une méchanceté mais aussi une faiblesse. Ne critique-t-on pas pour exister, mettre son pouvoir en avant ?
La réalité est bien plus folle que la fiction.
Ah, l'esprit humain, ce cheval fou. Un solide dressage est le socle d'un fonctionnement saint.
Plus de cent pages étaient déjà couvertes de mon écriture. C'était toujours ainsi quand je commençais un roman, une addiction montait et je n'arrivais plus à m'arrêter.
Il suffisait de puiser dans la vie pour composer son écriture, de ramener les sentiments enfouis sur le rivage et de les masquer en les portant à l'esprit de personnages de fiction.
-- L'écriture, me répétais-je. La seule solution est de travailler d'arrache-pied, écrire sauve de tout...
Il est stupéfiant de constater comme le temps qui fut celui de l'amour, de la douceur de vivre, nous apparaît plus intensément en période de malheur.