Après avoir été conquise il y a quelques mois par « La Trilogie Berlinoise » de
Philip Kerr, c'est avec enthousiasme que je me suis jetée sur ce roman, qui est en fait la suite des autres.
Nous retrouvons notre détective caustique et blasé, Bernhard Gunther, à Munich en 1949. Et c'est un hôtelier qu'on découvre, puisque l'homme a hérité de l'hôtel de son beau-père à Dachau.
Enfin… hôtelier, c'est bien un temps, car Bernie n'est pas fondamentalement fait pour ce métier (sans rire…). Il replonge donc très vite vers ses premières amours, et se réinstalle comme enquêteur privé.
Et… c'est là que démarre une histoire haute en couleurs, en évènements, en calculs et autres intrigues diverses et variées. On peut dire que
Philip Kerr s'en est donné à coeur joie dans ce volume ! Il balade son héros de gauche à droite, et nous, lecteur, nous retrouvons complètement imprégnés par cette aventure.
Comme dans « La Trilogie Berlinoise », le cadre historique est très important dans ce roman. Après la fin de la guerre, l'Allemagne est en ruine. Munich a été entièrement dévastée par les bombardements alliés et c'est dans cette ambiance de reconstruction que nous allons évoluer. Nous découvrons encore des choses que nos cours d'Histoire ne nous ont pas appris… car l'auteur mèle de nouveau habilement fiction et réalité. (...)
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