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3,89

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand on aime bien on châtie bien! Ce n'est pas de moi mais c'est, pour ce qui me concerne, tout le mal que je pense de cet ouvrage, dont acte : 2 sur 5 ce qui est bien payé.
Bien sûr, bien sûr il faut étayer car le Philipp Kerr en a quand même tiré 450 pages de cette quête d'Erich Mielke.
C'est le thème.
Le Bernie Gunther se fait arraisonner, en quittant Cuba en bateau, par la marine américaine. Nous sommes en 1954, la guerre est finie depuis 9 ans mais pas le guerre froide, amis hier, ennemis aujourd'hui, est en plein boum.
Le Bernie sera trimballé de prison en prison pour aider les uns et les autres, américains et français à trouver le camarade Mielke.
Mielke, j'ai regardé dans le dictionnaire est un ancien ponte de la Stasi, le service secret est-allemand qui, a, à une certaine époque abattu deux personnes à Berlin. C'est aussi un fieffé salopard. Pour rappel Gunther était flic à Berlin à cette période. Là on mêle la fiction à la réalité ce qui se comprend dans un roman.
Et à peu près après une cinquantaine de pages je me suis endormi tellement c'était compliqué et à mourir d'ennui, enfin moi.
Le récit se passe à 3 périodes différentes, ça va encore je peux suivre mais entre enfermement aux USA, en Allemagne, en Russie, chercher le Mielke à droite et à gauches dans des camps un peu partout avec des espions de toutes sortes, CIA, MVD (KGB), services secrets français, on n'en finit plus et c'est compliqué entre faussetés, mensonges et manoeuvres destinées à enfumer ses tortionnaires, le surhomme Gunther m'a fatigué et achevé.
Je suis quand même allé jusqu'au bout pour pouvoir dire le pourquoi du comment de ma détestation.
Alors pourquoi 2 sur 5? D'abord j'aime bien le style et les histoires de Kerr, ensuite Gunther est (relativement) sympathique comme héros de fiction et pour finir j'accorde le bénéfice d'un prochain roman aux petits oignons...
Quand à la couleur "vert de gris" ce n'est pas ma préférée!
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Ce roman se construit sur un theme tres interessant : les compromis dans les annees 50 du siecle passé sur les crimes des nazis au nom de la guerre froide. Bien documenté, il montre finement que chaque pays peut balayer devant sa porte : le comportement de certains pays face aux juifs et aux allemands fuyant la bete avant mai 1940 n' a pas de quoi creer une grande fierté. le camp des mille dans le Sud de la France retablit cette utile nuance avec pedagogie. Mais du coup on se perd dans ce long roman : essai historique ou thriller ? Policier ou pas ? Il est long, tres long, trop long !
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce roman a été aussi long à lire qu'un traité sur la culture du rutabaga dans la région de Stuttgart. J'ai passé plus de dix jours à suivre les tribulations de Bernie Gunther, jamais intéressé par ce roman qui possède pourtant toutes les qualités requises pour me passionner. Au delà d'une réalité historique sans doute minutieusement rendue, mêlée à un humour agréable, jamais cette histoire ne m'a embarqué réellement.
Malgré son éditeur (Le masque), ce n'est pas vraiment un polar, presque un roman historique sur les camps russes de la dernière guerre mondiale et la guerre froide, mais aussi un roman d'espionnage. C'est peut être le cocktail de ces trois ingrédients qui m'a dérouté.
Il est vrai que je partais avec un handicap : je n'avais pas lu, honte à moi, les précédents ouvrages de l'auteur, dont la fameuse "Trilogie berlinoise" que par ailleurs j'ai beaucoup offert sur recommandations. Mais c'est avec une réelle envie que je me suis plongé dans ce qui se révélera pour moi une lecture assez peu passionnante.
L'histoire située en 1954, cueille Bernie Gunther à Cuba où il est arrêté en mer par la C I A, puis longuement interrogé sur son passé de policier sous le régime nazi, d'où de nombreux flash-backs sur ses agissements durant la dernière guerre mais aussi sur l'après-guerre. Bernie, comme tout bon héros, sort sain et sauf des pires situations, de divers complots et même des terribles camps russes.
Seulement, ici, au milieu de tous ces nazis belliqueux, je me suis parfois perdu dans toutes ces pérégrinations un peu rébarbatives. J'ai eu souvent l'impression d'assister, surtout dans la première moitié du livre, à un défilé de tous les généraux, colonels et commandants que comptait le troisième Reich, tellement de noms divers et variés étaient cités. Si les interrogatoires avec les agents de la CIA recèlent quelques parcelles d'humour, j'avoue ne pas avoir vraiment saisi l'intérêt qu'avaient les américains à vouloir faire de Bernie un espion à leur solde. Mais suis-je bon juge car l'espionnage reste un genre qui m'ennuie profondément ?
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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De loin le moins bons des ouvrages que j'ai lue de Philip Kerr. Toujours avec Bernie Gunther comme personnage principal. Dans ce dernier livre de la série, Bernie, emprisonné par la CIA, raconte diverses aventures qu'il à vécu depuis le début de sa carrière et qui ont presque toutes en communs un certain Eric Mielke. Passé et présent s'entre-mêlent de manière moins harmonieuse qu'habituellement et, à vrai dire, après 5 ou 6 livres avec Bernie, je commence à être moins emballée par toutes ses aventures loufoques. Grosse déception que j'ai quand même terminée.
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Pas mal...mais pas vraiment un polar. Entre le roman historique un peu compliqué et le récit bien documenté...
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Le soufflé retombe, encore une vision partisane et inexacte.
De pseudo faits historiques au service d'une intrigue assez moyenne.
le retour des Allemands emprisonnés en Union soviétique,
les procès des crimes de guerre,
les tensions de la Guerre froide, le Berlin d'avant le mur, etc.

Certains lecteurs en viennent à déduire des contrevérités hallucinantes qui peuvent relever de nos jours de fake news.
Pour cela, il ne suffit pas de se contenter des romans de Monsieur KERR qui ne sont en rien des romans historiques, mais de lire de vrais romans historiques sur cette période précisément : la biographie sur Adolph HITLER, le journal de l'ambassadeur américain en Allemagne au moment de la montée du nazisme, le journal de l'ambassadeur russe en Angleterre de 1932 à 1943,…ce ne sont que quelques exemples.
Cela évitera de lire « En filigrane, on y trouve aussi des sentiments moins glorieux et moins faciles à accepter : les Allemands, même non nazis, très contents d'occuper la France en 1894 et de prendre ainsi une revanche sur la débâcle de la Première Guerre mondiale. On peut également réfléchir à la difficulté pour ces Allemands des années 50 de dépasser l'amertume envers les vainqueurs ».
Considérer le peuple comme responsable t coupable évite à tous les autres de devoir réfléchir sur les manquements et traitrises d'avant-guerre et de s'assoir sur leur conscience morale pour s'associer le plus rapidement possible avec tous ces « nazis » pour récupérer leur savoir-faire scientifique, policier, militaire ; oui vraiment le peuple allemand est bien le seul coupable et responsable
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L'après guerre racontée sur forme d'un roman difficile.
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Pas son meilleur livre. Peu d'intrigue.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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