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C'est un peu oubliable comme livre. Pas mauvais, même assez cool à lire, facile à terminer mais pas marquant.
Point positif:
- c'est super facile à lire
- le monde du foot est assez bien représenté, les clichés y sont sans être grotesque.
- L'enquête fonctionne mais sans plus.
Point négatif :
- c'est parfois beauf, parfois trop gras.
- le résultat de l'enquête, on s'en fou un peu.
- L'auteur étale un peu sa culture générale. du genre : « ce qui viens de se passer sa me rappelle tel mec, en tél année, il avait fait tel truc » et la plupart du temps ça n'apporte rien. C'est pas assez lourd pour gêner la lecture mais si en plus t'as pas les références foot balistique ça peu être pénible.
- Bhen, écrire sur un match de foot ça marche pas. Parce que c'est super facile de créer un retournement sans le justifier. C'est comme ça que marche le foot en vrai, de fois tout est contre une équipe et elle gagne, mais dans un livre ça marche pas trop.

C'était bien sans plus, oubliable. C'est ce que j'imagine être un roman de gare. Il y'a une suite dans le monde du foot je les lirais pas je pense mais j'ai vu que l'auteur avait un autre détective vedette et que ses romans sont meilleurs alors peut-être.
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Scott Manson, ancien joueur de renom, est l'entraîneur du club de football de London City. Mais un jour, un membre de l'équipe est découvert mort dans le stade, un soir de match. Scott Manson est alors chargé par le propriétaire du Club de discrètement élucider ce meurtre.

Avis :
Immersion totale dans le monde du foot : anecdotes, matches, joueurs, buts… et corruption. Un cocktail explosif de football et d'enquête !
Philip KERR marque un but en pleine lucarne avec cette première enquête de Scott Manson.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Je pense qu'il faut être passionné de football pour apprécier pleinement ce bouquin. Les personnages de fictions se mêlant adroitement aux réels, j'ai souvent été "sur la touche" lors des dissections de phases de jeu, mon intérêt pour ce sport étant très peu développé. Je pensais que j'allais rapidement lâcher ce récit, pourtant, je me suis laissé glisser dans le suivi de l'enquête, présente seulement comme faire-valoir d'un milieu universellement et mondialement encensé, qui tient plus du monde de l'entreprise charriant des montagnes d'argent que du sport proprement dit.

Incontestablement, les adeptes du ballon rond seront ravis d'entrer dans les coulisses du foot britannique. Pour peu qu'ils aiment les polars, le carton sera plein, car l'enquête se suit sans déplaisir. Ils ne seront peut-être pas ravis de lire certaines pensées de Scott Manson à leur propos, mais "Le mercato d'hiver" n'est qu'une fiction laissant toute liberté de ton à son auteur. Il est bien connu que, dans ce cas, "toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne pourrait être que fortuite". Pour moi, c'était un peu trop "footeux" et trop peu polar. Malgré tout, j'ai apprécié la verve et l'humour de Philip Kerr que je retenterai dans un autre milieu. Pourquoi pas sa célèbre "Trilogie Berlinoise" ?
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"Le foot, ce n'est pas une question de vie ou de mort. C'est bien plus important que cela. " : Bill Chankly, joueur puis entraîneur grand britain. Ceci pour compléter la 4ème de couverture.
On assimile vite que l'auteur est un fan du foot anglais, qu'il a les yeux de Chimère pour ce milieu même s'il ne se fait aucune illusion quant à celui-ci, preuve le cynisme et l'humour infusant le roman. Mais il reste un vrai supporter, à la fois enfantin et sans illusions, réaliste mais prêt à se laisser envoûter par le grand cirque mediatico-sportif footbalistique.
Je comprends que cette mini-série centrée sur le football anglais laisse certains fans de l'auteur de Bernie Gunther (dont je fais partie) sur leur faim.
Le fil policier du roman est plutôt ténu, mais le rythme, la qualité de l'écriture et les moeurs et dessous du football professionnel exposés compensent.
Oeuvre certes moins importante comparée à l'autre série de Kerr mettant en scène les périodes pré, per et post nazie du personnage emblématique Bernie Gunther, elle ne peut néanmoins être considérée comme mineure si l'on en accepte le sujet footbalistique très britannique.
Je lirai les deux autres tomes de la série en tant que fan du regretté Philip Kerr.
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(commentaire rédigé le 25/07/2020)
Un achat compulsif sur Amazon il y a déjà pas mal de temps, retrouvé un peu par hasard en rangeant les livres pas encore lus de ma PAL.
Avec ce livre, on entre dans l'univers du foot pro en Angleterre, avec tous ses travers et ses excès, à la limite c'est même un peu trop car par moment c'est soûlant! Mais au final, il y a tout à fait moyen de suivre l'intrigue en faisant abstraction d'un certain nombre de références au foot (les noms des clubs, des joueurs probablement célèbres, etc.).

L'analyse des personnages est assez fine et sans "tourner autour du pot", l'enquête se déroule assez lentement et ne démarre vraiment qu'à la moitié du livre, mais on est alors tout à fait scotchés!

Dès lors, la chute est presque décevante: le coupable est un personnage plus que secondaire qui semble tout à coup sortir du chapeau, Certes, en y réfléchissant, il y a eu tout une série d'indices parsemés çà et là, parfois même avec ce qui ressemblerait à de l'insistance quand on y repense après coup, dès le début réel de l'enquête... mais il est quand même limite trop secondaire pour être tout à fait crédible, et ça gâche bien un peu ce qu'on avait suivi avec presque du plaisir
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Mon choix de lecture ne plaira pas à tout le monde : quoi ! un roman qui parle de foot, ce sport bouffé par le fric et les magouilles en tous genres ? Quoi ! découvrir Philip Kerr autrement qu'avec la Trilogie berlinoise (qui, soit dit en passant, traine dans ma PAL) ?? Eh oui mais que voulez-vous, j'assume complètement et je ne regrette rien, Monsieur le juge (de ligne) !

Je ne vous raconte pas à nouveau le résumé apéritif, sauf que Scott Manson, chargé par le propriétaire du club de London City, Viktor Sokolnikov, de découvrir qui a tué le manager Joao Zarco, déteste la police : il a été condamné à tort pour viol et a fait plusieurs années de prison avant d'être innocenté. Rien ne lui ferait plus plaisir que de coiffer au poteau l'inspectrice Byrne, d'autant qu'il est aussi interrogé par une autre inspectrice à propos du suicide d'un ancien joueur de foot et un de ses meilleurs amis.

« Ce livre constitue une oeuvre de fiction, et les erreurs qu'il contient ne sauraient être imputées à mon manager secret (merci de ne pas poser de questions). A son intention, je me sens obligé d'ajouter : tu as toute ma confiance et je te promets de ne pas te virer si ce livre ne rapporte rien. » C'est avec cet avertissement que Philip Kerr inaugure sa nouvelle série consacrée à un entraîneur de foot, Scott Manson.

London City est un club imaginaire inventé par Philip Kerr, lui-même fan d'Arsenal, un des clubs de Londres (avec Tottenham et Chelsea) qui évolue en Premier League. Et à part tous les personnages qui gravitent autour de ce club et de l'enquête, tous les autres acteurs du onde du foot sont bien réels. On sent que l'auteur connaît très bien ce milieu, il est extrêmement bien documenté, mieux : il est passionné par ce sport (peut-être que son manager secret est Arsène Wenger, le célèbre coach d'Arsenal ??) et il est capable de vous citer les plus beaux buts de la Ligue des Champions comme le prix scandaleux de certains transferts. A son crédit, il parle des plus grands joueurs actuels, dont les Belges Romelu Lulalu et Eden Hazard (qui ont joué longtemps en Angleterre).

Cela dit, à l'image de son personnage principal, l'intelligent Scott Manson, qui éclate tous les clichés avec sa culture artistique insolite dans ce milieu, Philip Kerr ne se fait aucune illusion sur les dérives du foot moderne, surtout la collusion entre sport et argent avec des transferts exagérément onéreux, les magouilles des agents de joueurs, des propriétaires de club qui injectent des sommes d'argent dont on peut légitimement s'interroger sur leur origine, les droits télé pharamineux, l'organisation ubuesque de la prochaine Coupe du monde au Qatar… Et il ne dresse pas toujours un portrait flatteur des joueurs, « des connards surpayés ». C'est exactement ce que pensait Joao Zarco, qui n'avait pas sa langue en poche et qui a peut-être payé de sa vie cette franchise trop directe.

Dans l'enquête, l'image de la police est écornée, ils ne semblent pas très malins (à l'exception de la belle Louise Considine) et tout le bénéfice de l'affaire (à la résolution quand même inattendue pour moi) revient à Scott Manson que je retrouverai avec plaisir ans une autre enquête, en espérant jubiler autant à la description du monde du football sous la plume pleine d'humour de Philip Kerr (qui a eu le temps d'écrire et de publier d'autres enquêtes du manager sportif).
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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C'est la lecture de L'équipe magazine ce matin (oui j'ai de saines lectures) qui m'en a donné l'idée. En effet un article de l'excellente Chrystelle Bonnet y traite de la présence du sport dans le polar en général et le polar français en particulier. J'y vois le très bon « du bruit sous le silence » de Pascal Dessaint, le Vincent Radureau que je veux lire « le dernier match de River Williams »…. Et rien ou presque sur Philip Kerr, juste nommé qui plus est avec une faute dans son prénom.

Ni une, ni deux je prends ma plume pour vous parler de cette trilogie Scott Manson, un entraîneur enquêteur… le rêve pour un footeux fan de polar comme moi (oui j'ai des défauts).

Avec Philip Kerr, point de risque de se tromper. On sent le plaisir qu'il a eu à écrire cette série, c'est drôle mais sérieux, toujours très bien documenté, et dés les premières pages j'ai su que j'allais dévorer la trilogie.. Scott Manson est un personnage particulier qu'il faut découvrir. Alors oui il vaut mieux aimer le sport, connaître un peu le monde du foot…. Encore que. Essayez et vous me direz !
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Je suis un grand admirateur de feu Philip Kerr, immense écrivain dont la création de Bernie Gunther et sa série d'aventures dans le monde nazi le plus authentique est un ravissement. Mais ici l'auteur nous fait un contre-pied de circonstance pour mener une enquête dans le monde du football le plus récent. Et j'avoue qu'après avoir côtoyé avec Gunther les pires monstres de l'histoire, les sordides histoires de copropriétaires et les états d'âme des stars du ballon rond me paraissent d'une fadeur d'un exposé d'énarque – certes heureusement ! Donc on suit l'affaire parce que Philip Kerr «  sait y faire » – rythme, style, mise ne scène – mais pour la première fois un peu d'ennui m'a accompagné dans sa lecture. Mieux vaut peut-être relire un de ses romans maîtres.
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Une nouvelle série de Philipp Kerr sur le football (ou sont passé les nazies ?) avec un nouveau héros Scott Manson : un mec un peu raté mais foutrement malin comme l'est Bernie notre flic allemand.
A lire même si je pense qu'il faut aimer aussi le foot anglais pour en apprécier toute la grandeur...au suivant...
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L'intérêt principal de ce polar est la description du milieu du football : composé de passionnés mais surtout gangrené par le fric. Ne connaissant rien au foot, j'ai souvent décroché pendant les longues descriptions des matchs ou des exploits des joueurs... Et je me suis lassée des passages quelque peu complaisants concernant le côté pourri de ce sport récupéré par le système capitaliste. L'intrigue m'a finalement tenue jusqu'au bout, avec un goût de trop peu à la fin... elle est tout de même très mince. Et pour finir, je n'ai pas apprécié le choix du personnage central, un entraîneur qui se veut plus ou moins féministe, qui dit aimer les femmes intelligentes, mais qui décrie ses relations avec elles d'une façon assez mysogyne.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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