AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La fin : Allemagne 1944-1945 (11)

« La véritable énigme, a-t-on judicieusement observé, est de comprendre pourquoi des gens qui voulaient survivre ont combattu et tué aussi désespérément et aussi férocement presque jusqu'aux derniers moments de la guerre. »
Commenter  J’apprécie          130
Début 1945, alors que se profilait une défaite désastreuse, on entendait parfois les Allemands dire : « Mieux vaut une fin dans l’horreur qu’une horreur sans fin. »
Commenter  J’apprécie          110
Les epaves humaines qu'ils avaient sous les yeux ressemblaient aux caricatures de"sous-hommes"qu'une propagande incessante ne cessait de leur enfoncer dans le crane.Beaucoup continuaient de maniere perverse a voir en eux une menace,malgre leur evidente fragilite
Commenter  J’apprécie          100
Les soldats de l'armée Rouge avaient marché vers l'ouest à travers leur propre pays et la Pologne et se retrouvaient maintenant, pour la première fois, dans le pays de l'ennemi haï. Ils étaient endurcis par les nombreux combats qu'ils avaient menés. Ils avaient parcouru des terres désolées, ravagées par la mort et la destruction. Ils avaient vu les traces de la brutalité sauvage de la conquête et de la domination allemandes. Ils avaient constaté la désolation laissée derrière elle par une armée jadis impérieuse qui appliquait désormais la politique de la terre brûlée dans sa retraite précipitée. Ils avaient noté les signes indubitables des terribles souffrances endurées par la population. La propagande soviétique incita alors ouvertement à la vengeance la plus terrible. Dans une proclamation typique des directives données en octobre 1944, on appelait les soldats à se "venger sans pitié sur les meurtriers d'enfants et les bourreaux fascistes" et à leur "faire payer le sang et les larmes des mères et des enfants soviétiques". "Tuez", exhortait-on ailleurs : "Il n'y a rien dont les Allemands ne se soient rendus coupables."
Commenter  J’apprécie          80
Une foi naïve et authentique en Hitler — que l'on trouvait peut-être encore le plus souvent chez les jeunes Allemands, même si là encore, cette attitude était devenue minoritaire — s'exprimait dans les pages du journal, par ailleurs pessimiste, d'une adolescente de Siegen, en Westphalie du Sud, dont la mère se faisait un sang d'encre pour ses parents qui n'avaient pas réussi à fuir l'encerclement de Königsberg. Sans radio depuis le dernier raid, la jeune fille ne savait pas où se trouvaient les troupes allemandes, mais elle ne voyait que trop clairement à quel point la situation était mauvaise. L'Allemagne avait besoin de troupes à l'est, mais alors les Britanniques et les Américains attaqueraient à l'ouest. Et maintenant, avec l'évacuation de Breslau, les gens devaient fuir à l'est aussi bien qu'à l'ouest. "Pauvre, pauvre Führer !" Telle fut sa première pensée. "Probablement ne trouvera-t-il plus le sommeil la nuit, lui qui ne voulait que le meilleur pour l'Allemagne." Elle n'était pas bien sûre de son avenir, mais s'accrochait à deux espoirs : que Dieu reconnaisse que le peuple allemand avait été suffisamment châtié (pour quelles fautes ? elle ne le disait pas) et "que le Führer ait encore une arme secrète à utiliser". Peut-être l'arme était-elle si destructrice, songeait-elle, que le gouvernement hésitait à l'employer. En tout état de cause, ajoutait-elle d'un ton fataliste, un homme ordinaire ne pouvait rien faire. Les choses suivraient leur cours. Et de terminer en regrettant la réouverture de son école début février : "Encore obligée d'apprendre dans des moments pareils ? Quelle horreur !"
Commenter  J’apprécie          70
Hitler savait mieux que personne le sort qui l'attendait si les Soviétiques le capturaient. Il fallait à tout prix éviter que cela n'arrivât. Il savait déjà quelle serait pour lui l'issue en cas de défaite. Dès le milieu de l'année 1943, il avait fait savoir à Baldur von Schirach, Gauleiter de Vienne et ancien chef des Jeunesses hitlériennes, qu'il n'y avait pour lui qu'une manière de mettre fin à la guerre : se tirer une balle dans la tête.
Il élargit sa propre destinée à celle du peuple allemand. Dès octobre 1943, il avait déclaré à ses Gauleiter réunis que le peuple allemand n'avait plus le choix ; il fallait continuer. C'est son existence même qui était en jeu. Il n'était pas le seul à avoir le sentiment qu'il n'y avait plus rien à perdre. Goebbels se félicitait qu'il n'y eût plus d'autre issue : le sort du peuple était ainsi lié à celui de la cause. Informant les dirigeants du Parti du massacre à grande échelle des Juifs à l'automne précédent, Himmler avait ainsi délibérément partagé la complicité : toutes les personnes présentes savaient qu'elles étaient désormais impliquées dans ce secret et qu'elles ne pouvaient plus revenir en arrière.
Commenter  J’apprécie          70
Si la guerre est perdue,le peuple allemand est perdu lui aussi.Le destin est irreversible.Il etait donc inutile d'assurer non l'existence future,meme la plus rudimentaire.Au contraire,mieux valait detruire ses fondements meme car le peuple s'est revele faible et l'avenir appartient exclusivement au peuple de l'Est qui s'est montre le plus fort.Ceux qui resteront apres ce combat,ce sont les mediocres,car les bons sont tombes
Commenter  J’apprécie          70
Tout embusque doit savoir qu'il sera tres probablement pris dans le pays et perdra alors sans doute sa vie.Sur le front,mourir n'etait qu'une possibilite.Au pays,celui qui se derobait a son devoir s'exposait a une mort certaine,et au deshonneur.C'est seulement quand ce message aura penetre toutes les consciences que nous maitriserons cette maladie de la lachete
Commenter  J’apprécie          70
Les meres Allemandes devraient maudire le jour ou elles ont enfante un fils!Aux Allemandes de voir maintenant les horreurs de la guerre!Qu'elles fassent l'experience de ce qu'elles ont voulu pour les autres!
Commenter  J’apprécie          60
Au-dela des mobiles,jouaient des sentiments plus immediats et apolitiques:la repugnance,comme la plupart des armees,a laisser dans le petrin des amis proches et des camarades.Quand l'idealisme faisait defaut,la camaraderie restait une bonne raison de se battre
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (276) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3194 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}