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Critique de karkarot
De Kessel "le Lion" je n'avais lu que La Paresse et une oeuvre consacrée envoyée part un éditeur soucieux de promouvoir sa production. Plus deux récits sur Hong-Kong et Macao. Rien qui ne définisse son style, sa personnalité, ses engagements et sa vie aventureuse.
Je sis donc tombé sous le charme grâce à ce premier tome des la pléiade. Il serait fastidieux de critiquer chaque roman ou récit lu ici. 1600 pages aussi variées ne se résume pas simplement, et encore faut-il souligner que Gallimard a expurgé une grande part de la création kesselienne de ces années, il aurait sans doute fallu un ou deux tomes de plus tant l'auteur est prolifique. de la Russie à la mer Rouge, des déserts arabes aux steppes russes en passant par les maquis français et les camps de parachutistes anglais, l'auteur nous emmène à travers mille et une aventures, la plupart du temps vécues ou presque !
Une vie pareille ne peut qu'impressionner, faire rêver, et en même temps horrifier. Car qi dit aventure, vie intense, dit mort, perte et souffrances. Et de ce côté, Kessel a eu son lot.
Il n'est pas resté tranquille dans son canapé, il est allé la chercher, puis peut être l'a-t-il aussi fuit, en trouvant encor en chemin.
J'ai été frappé par cela en lisant chaque ligne de ces écrits.
Derrière la langue souple, efficace, rapide, poétique parfois, rude souvent, proche de son terrain et des hommes, humaine, amoureuse des caractères forts et puissant, mais aussi des plus faibles (qui ne le sont pas toujours).
Les portraits sont magnifiques, tout se lit avec passion et donc très vite. Même si c'est dur, précis, documenté.
Déjà hâte de lire la suite, puis de compléter les trous de cette édition pas complète du tout par les poches. Notamment le Tour du Malheur (je dois être maso).
J'ai particulièrement aimé les romans traitant de la rencontre avec Henri de Monfreid, l'esclavage et l'Arabie. Un pendant français à certains récits de Thesiger et T. E. Lawrence...
Je sis donc tombé sous le charme grâce à ce premier tome des la pléiade. Il serait fastidieux de critiquer chaque roman ou récit lu ici. 1600 pages aussi variées ne se résume pas simplement, et encore faut-il souligner que Gallimard a expurgé une grande part de la création kesselienne de ces années, il aurait sans doute fallu un ou deux tomes de plus tant l'auteur est prolifique. de la Russie à la mer Rouge, des déserts arabes aux steppes russes en passant par les maquis français et les camps de parachutistes anglais, l'auteur nous emmène à travers mille et une aventures, la plupart du temps vécues ou presque !
Une vie pareille ne peut qu'impressionner, faire rêver, et en même temps horrifier. Car qi dit aventure, vie intense, dit mort, perte et souffrances. Et de ce côté, Kessel a eu son lot.
Il n'est pas resté tranquille dans son canapé, il est allé la chercher, puis peut être l'a-t-il aussi fuit, en trouvant encor en chemin.
J'ai été frappé par cela en lisant chaque ligne de ces écrits.
Derrière la langue souple, efficace, rapide, poétique parfois, rude souvent, proche de son terrain et des hommes, humaine, amoureuse des caractères forts et puissant, mais aussi des plus faibles (qui ne le sont pas toujours).
Les portraits sont magnifiques, tout se lit avec passion et donc très vite. Même si c'est dur, précis, documenté.
Déjà hâte de lire la suite, puis de compléter les trous de cette édition pas complète du tout par les poches. Notamment le Tour du Malheur (je dois être maso).
J'ai particulièrement aimé les romans traitant de la rencontre avec Henri de Monfreid, l'esclavage et l'Arabie. Un pendant français à certains récits de Thesiger et T. E. Lawrence...
