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sur 7425 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je trouve que c'est un bon livre, toute fois ce n'est pas le genre de livre qui me pationne
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Une amie m'a offert ce roman il y a quelques mois déjà. Elle l'avait beaucoup aimé et j'étais assez curieuse de découvrir ce héros un peu hors du commun. Si vous n'êtes pas tellement fan de la science-fiction, ne vous arrêtez surtout pas à cette catégorisation. Bien que le sujet traité soit en effet classable dans ce genre, c'est plus une quête de soi-même, un apprentissage douloureux, un moment de réflexion.

Charlie, notre héros, est un jeune homme de trente-deux ans qui a une déficience mentale. Il a un QI très bas et a toujours le comportement d'un jeune enfant. Pourtant, dès les premiers comptes rendus qu'il nous livre, on a l'impression que le jeune homme est heureux. Il a un travail, des amis, il se sent aimé et poursuit son petit bonhomme de chemin. Mais Charlie voudrait un peu plus. Il voudrait devenir intelligent, et grâce à deux savants fous, son voeu va être exaucé. Un nouveau voyage commence alors.

Le roman est une sorte de carnet de route de ce voyage. On découvre Charlie juste avant son opération et on se rend compte très rapidement de ses difficultés. Il n'est pas intelligent comme il le dit, sait à peine lire et écrire, et pourtant le jeune homme a une vie. Il est attachant et naïf. Un petit garçon dans le corps d'un grand. Et puis, les changements commencent à opérer. Très lentement d'abord. Nous le voyons par rapport à sa façon d'écrire, puis à travers des sentiments qu'il découvre comme la colère, et enfin par la prise de conscience de son monde. C'est douloureux, triste et révoltant. L'enfant se rend compte qu'on se moquait de lui quotidiennement à ses dépends, que sa mère à moitié folle avait tout fait pour le changer sans jamais l'accepter, qu'il était une bête curieuse qu'on pouvait facilement utiliser. le choc est terrible puis avec l'intelligence, Charlie prend du recul et nous permet de voir tout cela sous un angle plus détaché, mais le mal est fait et le petit Charlie reste un fantôme, une ombre qui perdure durant tout le récit.

Lorsque notre héros parvient à un pallier où son QI dépasse celui de tous les autres, une autre épreuve se profile. On dit souvent que les hommes et les femmes intelligents sont dénués d'amour, de tendresse, de regard bienveillant sur leurs semblables. Et Charlie expérimente cela. Je n'ai pas trouvé que notre héros était arrogant pourtant. Il ne se rend pas compte de son changement d'attitude et il a toujours une soif de savoir qui le tenaille. Pour lui, il est inconcevable que les autres soient moins intelligents que lui, et je dirais que pire encore, les deux savants fous n'ont absolument pas pris la peine d'apprendre à Charlie d'être, tout simplement. L'intelligence ne fait pas tout. Nemur et Strauss, les deux scientifiques, en plus de jouer à Dieu, n'ont pas pensé une seule seconde le choc émotionnel, ni les besoins de Charlie. Imaginez-vous passer de l'âge de 6 ans à celui de 30 ans en une journée. de quoi détruire une personne.

L'éthique a ici une grande place, même si elle est très peu traitée en fin de compte. le progrès scientifique avant tout, le bien commun contre quelques sacrifices, ce besoin de jouer à Dieu sans réfléchir à ses actes ou ses conséquences. J'ai une formation scientifique, si bien que beaucoup de choses m'ont parlées, mais j'étais gênée par ce manque d'empathie, le fait de concevoir Charlie comme un objet, une chose, une expérience. L'arrogance de Nemur est celle que j'ai eu le plus de mal à digérer. Burt, au contraire, un étudiant en dernière année, a lui eu ce côté plus sympathique, plus ancré dans la réalité, dans les émotions.

Un petit mot aussi sur Algernon, notre mignonne petite souris. Elle n'est pas trop présente mais j'ai beaucoup aimé sa présence. Elle était un peu le rayon de soleil de ce voyage douloureux. le fil conducteur aussi. Elle est l'énonciatrice d'un événement inévitable pour moi.

La fin est à l'image du roman, difficile. J'ai refermé le livre avec une sensation d'oppression et un peu de révolte. Même s'il y a ce parfum doux amer et que l'auteur a trouvé la juste fin pour son héros, j'avais gardé espoir. Un très joli conte, dirai-je, même s'il n'en a pas réellement la forme.
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On m'en avait beaucoup parlé donc, j'ai finis par le lire. Classé dans la catégorie "Science-fiction" il n'as en fait, pas grand chose de ce genre (ce n'est pas une critique négative, juste une constatation).
L'histoire est contée sous forme de compte-rendu écrit par Charlie qui nous raconte jour après jour ce que l'expérience destinée à "booster" son intelligence donne. Les premiers compte-rendu sont écrits avec plein de fautes, limites incompréhensibles et au fil des pages, l'écriture est plus clair, deviens plus complexe pour refléter la montée du QI de Charlie qui devient un véritable génie. L'écriture donc, est originale.
L'histoire en elle-même est passionnante ; on assiste à toute cette "expérience" à travers les yeux de Charlie, qui prend conscience de plein de choses alors qu'il passe du stade "simple d'esprit" à "véritable génie". Ses pensées, ses problèmes psychologiques (dont certains persistes malgré l'intelligence), ses émotions, ses envies et besoins...
A travers cette expérience scientifique fictive, l'auteur nous pousse à nous interroger sur l'importance de l'intelligence, ce qu'elle apporte de bon et de mauvais. Sur les choses qui sont réellement importante et celle qui le sont moins...Ça m'as pousser à la réflexion et fait prendre conscience de certaines choses aussi...
Bref ; une belle histoire passionnante et un peu triste aussi. J'ai beaucoup aimé.
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Un classique de la SF. Heureusement que les scientifiques n'ont pas encore trouvé le moyen de modifier l'intelligence.
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plutot bien fait mais le scénario aurait pu être plus entrainant. En même temps, l'approche psychologique est assez peu développée, et aurait pu davantage donner lieu à des discussions quand le héros dispose de la lucidité nécessaire pour analyser son futur. Un peu dommage de ce coté là.
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre. Il fait partie de ces ouvrages cultes, encensés par de nombreux lecteurs du monde entier, qui le citent en référence.

Des scientifiques mettent au point un procédé permettant de décupler les capacités mentales. Après des tests réussis sur une souris baptisée Algernon, ils décident de passer à l'expérimentation sur l'homme. Charlie Gordon, un jeune et gentil arriéré, avide d'apprendre, va être leur cobaye.

Le livre est constitué des notes de Charlie Gordon, écrites au fur à mesure de l'expérience et l'on perçoit donc l'histoire à travers les yeux de ce personnage aux capacités intellectuelles très limitées au début de l'histoire, puis qui s'accroissent de façon exponentielle. le style s'emploie à rendre visible au lecteur l'augmentation des facultés mentales du héros, passant d'un récit à peine lisible et plein de fautes d'orthographe et de grammaire à une écriture maitrisée.

Une belle humanité se dégage du livre. Elle explique, je suppose, son succès.

Charlie s'ouvre ainsi au monde au fur et à mesure que son intelligence se développe. Il y découvre l'amour, mais également la duplicité des hommes. Il apprend qu'il est finalement plus facile d'être ‘'un imbécile heureux'' qu'un génie. Avec l'intelligence vient ainsi les questionnements, les doutes et les angoisses. Egalement Charlie relit son passé à l'aune de ses nouvelles capacités de compréhension et redécouvre sa propre histoire.

Le livre est très bien construit et vraiment touchant avec une fin déchirante, même si un peu attendue. Je conseille ce roman à ceux qui cherche une belle histoire simple et pleine de (bons ?) sentiments.

Pourtant, je ne saurais partager l'enthousiasme de ceux qui le cite comme l'un des grands romans de leur vie. Il s'agit là d'un joli livre soit, mais pas d'un grand livre. Il lui manque probablement à mon goût un véritable souffle, une certaine noirceur au-delà des bons sentiments et un vrai travail d'écriture pour rejoindre mon panthéon personnel.
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Qui veut gagner... des points de QI ?
Vous, vous êtes sûr ? Mieux vaut être un imbécile heureux qu'un génie tourmenté. C'est ce que constate Charlie, ancien "attardé" qui a bénéficié d'un programme expérimental pour accroître son intelligence - programme préalablement testé avec succès sur la souris Algernon. Carton plein : il passe d'un minable 80 de QI à plus de 170. Las, en perdant son innocence et sa naïveté, il prend conscience que ceux qui l'entouraient riaient à ses dépens quand il était benêt, que sa mère avait peur de lui... Il devient parano, se sent seul. Et si ses capacités intellectuelles s'accroissent prodigieusement, il lui manque encore la maturité pour gérer ses émotions, ses relations aux autres, et notamment aux femmes. Il a beau avoir trente-quatre ans, il a sauté certaines étapes et l'intelligence ne suffit pas pour affronter certaines situations...
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La version originale de cette histoire est une nouvelle de quarante pages parue dans 'The Magazine of Fantasy & Science Fiction' en 1959. Encouragé par le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1960, Daniel Keyes en a fait un roman, publié en 1966. Alors que je barbote mal dans la SF, j'ai sauté dans le grand bain en commençant par lire la version longue (les deux sont présentes dans mon ouvrage). La lecture fut laborieuse : le récit se présente sous forme du journal intime de Charlie, écrit d'abord en langage parlé sans ponctuation et truffé de fautes, puis avec une syntaxe de plus en plus soutenue et des préoccupations plus intellos à mesure qu'il progresse. Aucune de ces narrations ne m'a convenu, d'autant que ses rêves et souvenirs occupent une grande place dans les compte-rendus de Charlie.
Le dernier tiers m'a un peu réveillée, lorsque notre homme s'autonomise et se confronte à la "vraie vie".
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Ce que je retiendrai de cette lecture ? Que décidément, je n'adhère pas aux ouvrages de science-fiction, quelle qu'en soit la forme. Mais des points positifs quand même : des réflexions sur l'amitié, sur le bon usage de l'intelligence et du savoir, sur les dangers de la science. Et une question intéressante à laquelle je me suis raccrochée sur la fin pour ne pas rester sur l'impression d'avoir perdu mon temps : droits et devoirs d'un cobaye - dans quelle mesure appartient-il à ceux qui l'ont métamorphosé ?
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• • • J'ai la chance d'avoir "l'édition augmentée" avec la nouvelle originale et un témoignage de deux cents pages de Daniel Keyes. Je vais attendre un peu pour prendre connaissance de ces bonus, j'ai déjà passé une semaine sur les trois cents pages du roman...
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Une déception pour moi. J'avais tellement hâte de lire ce livre, à force d'en entendre parler en version roman ou théâtre, je ne l'ai même pas terminé. En effet, c'est un pavé, ce qui me plait habituellement. Mais là ça traine en longueur... L'histoire, les sujets abordés, le traitement original, et même l'utilisation d'un langage plein de fautes qui retranscrit l'esprit d'Algernon, avait tout pour me plaire, mais non. Trop de longueurs, des histoires pas toujours pertinentes, trop de détails, parfois on s'ennuie. Vraiment dommage !
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Un livre plein d'émotion, mais qui a déclenché les mauvais sentiments chez moi !



Des fleurs pour Algernon est un drôle de livre. Pas dans le sens comique du terme, mais plus dans le sens original, curieux, plutôt unique... Quand je l'ai commencé, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais tout le monde me parlait de coup de coeur, de beaucoup d'émotion, d'un souvenir impérissable de leur lecture, j'y suis donc allée plutôt positive, cherchant la bonne surprise.

Pour la surprise, je l'ai eue dans le sens où ce roman est loin de m'avoir laissée indifférente. Et faire ressentir quelque chose, pour un livre, c'est déjà énorme. Et je suis toujours en recherche de vraies sensations, du livre qui va changer ma vie, m'émouvoir à pleurer, me faire peur au point de faire des cauchemars, me faire rire aux larmes... Et c'est rare, tellement rare, un livre qui sait vraiment toucher le lecteur, qu'elle que soit la façon dont il le touche.

Des Fleurs pour Algernon touche, indéniablement. J'ai été ensevelie de sentiments. Je me suis rarement sentie aussi impliquée dans une lecture, même. (Oui, oui, je vais jusque là.)

Mais alors, pourquoi seulement 3/5 ? Eh bien tout simplement parce que j'ai détesté ce que j'ai ressenti pendant cette lecture, justement. Algernon a déclenché chez moi exactement le contraire de ce que je cherche à obtenir en lisant. Moi qui veux m'évader, me sortir totalement de la réalité ou du réalisme, rêver, ou peut-être juste trouver un ou deux frissons...Algernon m'a mise dans une colère noire. Mais vraiment ! J'ai bouilli intérieurement tout au long de ma lecture.

Ma chronique va tacher de vous expliquer pourquoi, mais je tiens à redire au mois une fois avant que c'est un excellent livre, qu'il nous ouvre les yeux, nous apprend des choses humaines, nous rend sûrement un peu meilleur, et qu'on s'attache énormément à Charlie.On est également heureux de sentir quelque chose de si fort pour une lecture. Dites-vous bien que, sans toutes ces qualités, la note aurait été proche de zéro, et pas au-dessus de la moyenne !

Alors, pourquoi de la colère au juste ?

Charlie est un gosse. Un gosse extérieurement adulte, certes, mais un vrai enfant à l'intérieur. Il est en effet handicapé mental. le cerveau d'un jeune enfant dans un grand corps d'homme. Emotionnellement, il a environ 8 à 10 ans, intellectuellement, plutôt 6.
Charlie n'est pas à proprement parler malheureux, car il n'a pas conscience de l'être. Pourtant, il sait qu'il n'est pas heureux. le rejet des autres (de ses camarades, de sa propre famille !), la différence ressentie, le désamour, les moqueries continuelles de son entourage, le quasi harcèlement dont il est l'objet... S'il s'en rend à peine compte, nous, lecteurs, ne le comprenons que trop bien. Et cela suffit à se sentir malheureux pour lui, presque par procuration, et à déclencher chez nous (ou en tout cas chez moi) une colère monstrueuse. L'incompréhension face aux réactions des autres, leur manque de respect, d'humanité, m'ont rendue dingue.

Puis vient l'expérience et l'opération, et ses conséquences. Charlie devient progressivement de plus en plus intelligent, apprend plein de choses, ne peine plus à nous raconter ce qu'il vit, dépasse même très rapidement le QI du commun des mortels. Et se met à ouvrir les yeux. Il comprend que ceux qu'il considérait comme des amis n'ont fait que se moquer de lui et de sa différence, qu'ils ne riaient alors pas avec lui, mais de lui. Et il devient vraiment malheureux. Et j'ai été encore plus en colère.

Cet esprit simple et pur, malheureux quoiqu'il fasse. Inapte au bonheur.

Et quand vient la fin, la colère est à son comble. Car même si on l'attendait, la fin nous déçoit, humainement. Comme s'il n'y avait aucune lueur d'espoir.

Bref, c'est une lecture qui ne m'aura donné que des sentiments durs, négatifs, désagréables. Et je n'ai vraiment pas aimé me sentir ainsi, même si j'ai adoré qu'un livre me déclenche des sentiments aussi forts.

C'est une histoire forte, prenante, très marquante, mais qui ne remplit pas le rôle que je demande à mon loisir principal, à savoir me sortir de mes soucis, de mon univers, des problèmes réels du monde réel, m'apporter du positif, de l'espoir.

En bien des points, l'histoire m'a fait penser à un film que j'ai vu gamine, vers 13 ans, qui s'appelait le Cobaye. L'histoire est différente et beaucoup plus marquée "SF", mais elle démarre du même postulat avec un personnage principal, Jobe, très sensiblement ressemblant à Charlie. Et pour les mêmes raisons que je suis certaine de ne jamais vouloir relire Des fleurs pour Algernon, je n'ai vu le Cobaye qu'une seule et unique fois. Pourtant j'ai une mémoire tellement défaillante que je peux regarder 4 fois le même film ou le même épisode de série sans me souvenir de ce qui va se passer. le Cobaye a marqué mon esprit au fer rouge, en me faisant ressentir exactement les mêmes choses que le livre dont nous parlons. Colère, désespoir... Et j'avais détesté ressentir ça.
Je ne relirai pas Des fleurs pour Algernon, non parce que c'est un mauvais livre, mais parce que je sais que je n'en aurai pas besoin pour m'en souvenir, et que je n'en tirerais aucun plaisir.

L'histoire de Charlie m'a émue au possible, au point d'avoir l'envie très maternelle de vouloir le défendre à tout prix, le protéger de tout cet extérieur auquel il n'est pas, n'a jamais été, et ne sera jamais adapté. L'Homme est un con et ne changera jamais. Ce n'est pas un univers pour un innocent comme lui. Comment ressentir autre chose que de la fureur ?

En résumé, c'est un livre que je peux conseiller à ceux qui ne cherchent pas forcément l'évasion dans l'imaginaire, car c'est vraiment un bon livre (même si j'avoue que j'ai eu du mal à lire les débuts, car les premières pages sont rédigées par un Charlie qui fait beaucoup de fautes ! Lol), mais si comme moi vous avez vraiment besoin de rester positif, je préfère vous mettre en garde. Des fleurs pour Algernon risque de vous mettre dans tous vos états, et vous faire ressentir des choses dont vous n'avez pas forcément envie. Alors au minimum, choisissez bien votre moment, en toute connaissance de cause !



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Je l ai lu pour mon devoir de français .Je trouve que c'est un livre qui nous fait réfléchir et il est très emouvant .Le plus gros point faible de ce livre pour moi est qu il est dur à lire au debut et à la fin (ce qui l ont lu comprennent pour les autres qu'ils lisent par eux memes ils auront la surprise)
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