J'ai eu envie de mieux connaître cette artiste et coïncidence : par la page Facebook du MOIS AFRICAIN j'ai trouvé le livre
JE CHEMINE AVEC ANGELIQUE KIDJO que je me suis empressée de lire. C'est un livre d'entretien, questions/réponses (161 pages) menés avec Sophie Lhuillier.
Lecture facile, entretiens vivants suivant l'ordre chronologique où la chanteuse raconte son enfance au Bénin, enfance heureuse dans une famille qui l'a soutenue, elle parle de ses grands-mères, des femmes puissantes, de ses parents qui ont élevé leurs filles comme leurs garçons (ce qui n'allait pas de soi au Bénin à l'époque), qui l'ont soutenue dans son choix précoce de devenir chanteuse.
1983, arrivée au pouvoir de Mathieu Kérékou,
Angélique Kidjo refuse de devenir chantre de sa propagande et préfère prendre la route de l'exil en France (elle est née avant l'Indépendance du Bénin, donc française). Là, elle découvre le racisme et doit recommencer sa carrière de zéro. Elle fera des études de chant, et surtout de très belles rencontres : son mari musicien, mais aussi des jazzmen, des musiciens en France d'abord, aux Etats Unis ensuite, même à Cuba et au Brésil.
En dehors de sa carrière (4 Grammy Awards), des concerts dans le monde entier
Angelique Kidjo dit que « chanter est une responsabilité » C'est donc une artiste engagée qui sera ambassadrice de l'UNICEF et surtout s'engagera dans sa fondation BATONGA ONG oeuvrant pour l'éducation des filles en Afrique au Bénin mais aussi dans d'autres pays d'Afrique. Engagement féministe, écologique, Angélique est une citoyenne du monde qui fédère toutes les cultures. Elle chante les musiques traditionnelles d'Afrique mais pas que. Elle retrouve les racines africaines de la Salsa, de la Soul, et se frotte aux musiques classiques contemporaine, avec
John Cage, entre autres. Elle est là où on ne l'attend pas.
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