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Plongée dans la littérature sud-coréenne contemporaine, je dois dire que ce court roman m'a laissé perplexe. L'histoire est intéressante : le rapport a la mort, le monde du travail et la société coréenne en générale mais l'écriture de l'auteur est extrêmement crue et il n'épargne pas ses lecteurs. Bien que le roman fasse moins de cent pages, il s'attarde sur des détails extrêmement sordides : les problèmes intestinaux de madame, les problèmes de prostate de monsieur, certaines descriptions d'odeurs vaginales des femmes et j'en passe. J'avoue que je n'ai pas compris le procédé littéraire ici. L'auteur veut-il choquer ses lecteurs ? Les faire réagir face à la mort ? Je suis passée complètement à côté, et je suis contente que ce roman était court car je pense que s'il avait été plus long, je l'aurai abandonné en cours de route. Dommage…
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Plus une nouvelle qu'un roman, mais en tout cas une tragi-comédie.

Tragique à bien des égards quand l'auteur décrit les affections et la souffrance de la femme qui va mourir, le désespoir du mari et de leur fille.

Comédie quand on nous décrit les collègues du mari venus au funérarium discuter de la prochaine campagne publicitaire de cosmétiques.

Il y a aussi Chu Eunju dont je n'ai pas très bien cerné le rôle : est-ce l'amour putatif ou platonique du mari ?

Mais cette description de la fin de vie de son épouse est avant tout une déclaration d'amour.

« Sur la photo, ma femme souriait timidement. Il faut que j'interdise par testament l'usage de toute photo où je serais en train de sourire. »

La Corée est toujours aussi insondable pour moi – je continuerai donc à découvrir sa littérature.
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J'adore cette maison d'édition et j'adore la littérature asiatique... Alors ça s'annonçait bien!
Hélas, je suis complètement passé à côté de cette lecture... Je n'ai pas compris où était son charme ni son intérêt.
Un homme de 50 ans, en Corée du Sud, doit faire face à la pression de ses responsabilités dans son entreprises en même temps qu'au deuil de sa femme. Dit comme ça, je m'attendais à à peu près tout... Sauf à un roman d'une telle crudité et dénué de sentiments.
C'est cru et creux, plein de vulgarités, l'auteur dépeint l'avancée dans la maladie et le deuil avec un regard très détaché, comme si son personnage principal n'avait plus la force de rien éprouver et avançait comme un automate. Des propos parfois très « dérangeants » comme ce passage où la bouche d'une enfant de deux ans évoque un vagin à ce cinquantenaire... J'ai trouvé intéressant cet abord de funérailles et de la médecine, j'ai passé tout le livre à tout comparer avec « ce qui se fait en France ». J'espère que les médecins de là-bas ne sont pas tous comme celui de ce livre, qui est particulièrement inhumain!! Voilà moins de 100 pages qui m'ont semblé durer une éternité... J'ai failli abandonner environ 10 fois et je ne sais pas comment j'ai finalement tout lu. Mais on ne me reprendra plus à lire cet auteur!
Je ressort le nez du livre mal à l'aise et avec l'impression d'avoir passé un très mauvais moment...
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Après de long mois de souffrance et de lutte contre la maladie, une femme vient de mourir. Son mari, directeur commercial d'une entreprise de cosmétiques, doit désormais organiser ses funérailles. Alors qu'il se débat entre son deuil vécu presque comme une libération, il doit faire face à un problème urinaire (il n'arrive plus à vider sa vessie) et surtout doit continuer à gérer ses responsabilités de cadre supérieur. le lancement d'une nouvelle campagne publicitaire est en cours et sa présence est indispensable, notamment pour décider du bon slogan à choisir.

Drame tragi-comique, En beauté est un roman court (moins de 100 pages) mais puissant.
Puissant par sa dimension absurde et presque choquante. C'est le temps du deuil mais le temps n'est pas aux larmes. Les personnages n'ont pas le temps pour ça, engloutis par des considérations plus superficielles, des émotions plus terre à terre.
Le directeur se retrouve écartelé entre l'organisation des funérailles et l'aspect futile d'une campagne de publicité. Une contradiction renforcée par le caractère comique des jeunes cadres de l'entreprise traitant cette campagne, comme une priorité absolue. Les dialogues sont presque risibles , tant ils sont en décalage avec le drame qui vient de se jouer. C'est l'absurdité d'un monde qui se joue entre les vieux stocks à écouler et à revendre sous un autre nom, l'hypocrisie des visiteurs de la veillée funèbre, la lutte pour le meilleur slogan (
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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Ce roman très court est un condensé d'émotions. Je peux comprendre que ce récit soit déconcertant car les descriptions sont crues, sans fard voire gênantes. Pourtant, il restitue bien le décalage entre un monde où la beauté est essentielle (même pour le plus intime), et la réalité d'une existence confrontée à la maladie.
3 mondes s'entremêlent dans la vie de cet homme d'affaire : la fin de vie et la mort de sa femme, son amour secret et son travail. Je parlerais peu du déroulement de l'intrigue car c'est extrêmement dense.
La fin de vie est implacablement décrite: le corps peut devenir monstrueux, les symptômes sont inhumains, la malade est littéralement consumée par la maladie. Et l'entourage doit faire face et prendre soin de la personne malgré tout.
L'auteur décrit sans filtre la vacuité et la platitude du monde du travail. En tant qu'occidentale, j'ai été extrêmement choquée par l'indécence de son patron et de ses collègues qui continuent à parler des projets le jour même du décès et lors de l'enterrement. Il n'y a pas de place pour l'émotion, le deuil et le réconfort.
Enfin, cet amour secret et platonique apporte enfin un peu de fraicheur, même s'il est sans espoir, dans la vie de cet homme confronté à l'effondrement de son existence.
Je trouve la plume très juste, elle transmet beaucoup d'émotion. Je ne comprend pas la 4eme de couverture qui parle d'humour dans le récit. Je parlerais plus de cynisme, de prise de distance mais en aucun cas d'humour.
C'est un vrai coup de coeur pour moi
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Un roman dense et bref qui débute par la mort de la femme du narrateur suite à une tumeur au cerveau. le récit se passe quasi en temps réel, on suit heure par heure l'organisation des funérailles, la visite des amis au crématorium et en parallèle, la pression qu'il reçoit de son directeur commercial. Il est beaucoup question du corps ici, le corps malade et mort en opposition au corps presque artificiel et désincarné du monde des cosmétiques et de la pub. Au fil du texte, l'auteur revient sur la maladie de sa femme, sa vie de bureau, sa relation avec sa fille. On apprend aussi qu'il était secrètement amoureux d'une jeune collègue. Un beau récit, sensible.
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Ce court roman sont l'action se déroule sur trois jours relate les sentiments d'un homme qui vient de perdre sa femme d'un cancer. On suit ses actions, à travers lesquelles on devine son épuisement émotionnel et physique et celles de son entourage, qui manque cruellement d'empathie. Seule sa fille fait preuve de tristesse et d'émotion dans ces 3 jours de deuil, qui font partie de la cérémonie traditionnelle coréenne. L'auteur a un bon style mais ne nous épargne aucun détail de la déchéance physique et de la souffrance de la défunte. Ce roman est donc assez éprouvant à lire...
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Une lecture "obligée" pour le cercle Lecteurs que j'anime. Et oui, la Corée est le pays invité au Salon du Livre de Paris 2016 !
Ce roman est très court, une centaine de page. le narrateur travaille dans une entreprise de cosmétique, sa femme est mourante. La maladie et la mort de sa femme, ses funérailles sont décrites de manière clinique, froide avec énormément de détails assez crus : les descriptions du corps décharné de sa femme ou encore de ses odeurs corporelles sont sans fards aucun.
Malgré cette froideur, cette distance, on ressent en fond l'émotion. le narrateur est plutôt résigné, il ne se bat pas contre le caractère inéluctable de la mort imminente de sa femme. Mais on sent son attachement, son dévouement pour cette femme. C'est ce qui a sauvé le livre pour moi. (février 2016)
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Glauque, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Heureusement, le livre est court et je n'ai passe qu'une heure et demi de malaise espérant en avoir fini le plus vite possible. Certes les descriptions sont faites sans retenues, c'est bien le souci, mais on ressent surtout de la gène à en lire les, détails. Sa femme est malade, sa femme va mourrir, on a bien compris, mais je n'ai vu aucune émotion dans le discours de ce mari. Pour résumer, je déconseille cette lecture sans âme.
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🎏Citation : « Dans une ruelle jouxtant le saune s'élevait un immeuble où, entre un lieu de culte et une boucherie, on voyait au troisième étage s'afficher l'enseigne Urologue.»✨

On est dans un livre qui nous épargne aucun détail d'une lente agonie d'une femme atteinte d'une tumeur au cerveau. Son mari la soutiendra jusqu'à la fin, mais tout en fantasmant étrangement sur une de ses collègues de travail. Bien sûr je ne suis pas étonné de l'avalanche de détails qui nous dérangent et du fait que les obsèques et la crémation sa femme n'est même pas encore fini, mais que son travail lui met déjà la pression pour finir un travail qu'il faut ABSOLUMENT finir dans deux jours.

En Corée comme au Japon le travail passe bien avant tout ils ont encore du mal à prendre des congés pour des vacances et prennent à peine les congés de maternité et d'enterrement. La littérature Coréenne est très crue ils ne cachent aucun fantasme ni aucun détail qui sont très déplacés à nos yeux, donc comme d'habitude ce livre n'en réchappe pas. On a des détails dont on se passerait volontiers nous chers français , tout comme on a des choses qui sont poetisées.

Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié ce livre cru, il est tout petit à peine 77 pages, mais le sujet abordé reflète très bien de la société coréenne, qui bien qu'elle évolue, reste centrée sur la beauté, le travail et peu sur la famille. Malgré tout le regard très sombre sur sa propre société et la maladie est très honnête. C'est ce que j'aime dans ce livre l'honnêteté bien qu'elle soit parfois gênante il faut l'admettre. 🦋
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