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3,99

sur 1161 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Le Bazar des rêves" est le nom d'un nouveau magasin qui vient d'ouvrir ses portes dans une petite ville américaine, mais qui fait déjà beaucoup parler de lui.
On y trouve en effet de tout et chacun semble pouvoir y dénicher l'objet de ses rêves. Mais à quel prix ?

J'ai apprécié cette histoire mais j'ai trouvé que c'était un peu longuet sur la fin, et vu que le roman fait presque 900 pages, j'ai sauté quelques passages !
Depuis un moment, je relis les Stephen King que j'avais aimé adolescente. J'avoue qu'une vingtaine d'années sont passées et que certains romans me déçoivent un petit peu à la seconde lecture.

Celui-ci démarrait bien mais la multitude de personnages fait qu'on s'y perd un peu et l'intrigue étant assez simple, il y a pas mal de scènes qui se répètent à l'infini.
L'ambiance des petites villes où tout le monde se connaît est bien décrite et il y a plein de clins d'oeil à d'autres romans de l'auteur mais le suspense est quand même un peu trop délayé, dommage.

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Tome 1 - Castle Rock est une petite ville du Maine qui profite de la fin de l'été. Il n'y a pas grand-chose à en dire. Tout le monde se connaît. Il y a des rivalités, des rancoeurs ou des inimitiés entre certains habitants. Mais c'est ici comme partout. « Rien que des choses bien ordinaires, c'est ce que vous allez observer, je parie ; mais tous nos ennuis, à Castel Rock ne sont pas ordinaires. » (p. 12) Voilà qu'un nouveau commerce ouvre, le Bazar des Rêves. C'est étrange, le propriétaire, Leland Gaunt, semble toujours avoir ce que son client désire le plus. Je vais vous proposer l'affaire de votre vie. » (p. 175) Et il le lui vend pour presque rien, mais en plus de la somme dérisoire qu'il paye, l'acheteur doit s'acquitter d'une petite blague pour le compte de M. Gaunt. Oh, presque rien, une farce jouée à un voisin. Une farce vraiment ? Il semblerait que les mauvais tours que se mettent à se jouer les habitants de Castle Rock entre eux ne soient pas innocents. Ils attisent les haines et réveillent les instincts les plus noirs de la population. Attention, la folie monte à Castel Rock ! « Il avait découvert une autre grande vérité sur la notion de possession et de l'état psychologique particulier qui en est la conséquence : plus on a d'épreuves à endurer à cause de quelque chose que l'on possède, plus on tient à cette chose. » (p. 298 & 299) Et Leland Gaunt se frotte les mains en tissant sa toile de méchanceté, ses yeux changeant suivant chacun à chaque instant. « Leland Gaunt se voyait en électricien de l'âme humaine. Dans une petite ville comme Castle Rock, tous les fusibles étaient sagement alignés dans leurs boîtes. Ne restaient qu'à ouvrir celles-ci… et à entrecroiser les branchements. » (p. 381)

À la suite de Leland Gaunt et de Stephen King, on prend plaisir à voir que tout est bouleversé et qu'il est si facile de jouer avec la nature humaine. Si on peut gagner des âmes en bonus, c'est parfait !

Tome 2 – Après l'affrontement mortel qui a opposé deux femmes en pleine rue, Castle Rock retient son souffle, mais pas pour longtemps. Tout le monde veut garder son cher objet : une paire de lunettes, une carte d'un joueur de baseball, un remède contre la douleur, une queue de renard… « Tous avaient un rêve à satisfaire et étaient venus ici pour combler ce vide douloureux en eux et mettre un terme à leur souffrance. » (p. 277) Ce ne sont que des choses dérisoires, mais pour lesquelles leurs nouveaux propriétaires sont prêts à tuer, terrifiés à l'idée de les perdre ou que Leland Gaunt les leur reprenne. « Sois-moi fidèle, et tu prendras ton pied. Sois-moi fidèle, et tu pourras te payer tous ceux qui t'en ont fait baver, à Castle Rock. Sans compter que tu en repartiras plein aux as. Mais si jamais tu me trompes, tu passeras le reste de l'éternité à hurler. » (p. 81 & 82) Leland Gaunt voit tout, il orchestre tout depuis sa petite boutique. Sur les rayonnages, maintenant, il y a des armes. Il faut bien équiper la population, aider les individus à défendre leur bien ! Heureusement, le shérif Alan Pangborn veille et il va tenter de contrecarrer les sinistres desseins de Leland Gaunt.

C'est à dessein que je n'ai pas présenté tous les personnages de ce roman : il y en a une flopée et Stephen King prouve qu'il sait et qu'il aime créer des populations complètes, comme dans Salem ou Dôme. Et c'est un plaisir sadique que le lecteur observe le maître de l'horreur soumettre ces microcosmes aux pires expériences et aux rencontres les plus macabres. Leland Gaunt est un archétype de méchant vilain pas beau. Il traverse les siècles et exerce son odieux commerce depuis la nuit des temps. Son profit ? Faut-il vraiment le dire ?

Je me suis tout de même un peu ennuyée avec ce roman qui souffre de quelques longueurs. Mais ça reste un bon texte, horrifique à souhait, dégoulinant d'hémoglobine et d'autres sécrétions.
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Une boutique qui vend tout ce dont vous aviez toujours rêvé de posséder même si vous-même l'ignoriez quelques minutes auparavant : voilà ce qu'est le Bazar des Rêves de Leland Gaunt. Une aubaine merveilleuse pour tous les habitants de Castle Rock sauf que le prix à payer est exorbitant.

L'idée de ce roman est diabolique et j'ai adoré l'atmosphère de petite ville américaine repliée sur elle-même. Gaunt est un méchant moche que j'ai adoré détester et la fin m'a fichue des frissons.
Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait quelques répétitions et des longueurs. C'est dommage car l'histoire est surprenante et très originale.
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Un bon Stephen King dans l'ensemble qui met en valeur une grande vérité sur la notion de possession et de l'état psychologique particulier qui en est la conséquence. J'ai jeté mon dévolu sur ce roman, car j'ai toujours aimé les histoires qui mettent en scène les moeurs d'une petite ville provinciale où tout le monde se connait et où les ragots vont bon train. L'auteur dresse une galerie intéressante de personnages qui reviennent de façon récurrente tout au long de l'histoire. Je l'ai lu jusqu'au bout sans difficulté, mais je reprocherais au roman d'être inutilement trop long et la fin inévitablement attendue. Une fois que l'on a compris la mécanique mise en place par Leland Gaunt qui oppose les habitants les uns aux autres - toujours en fonction d'un objet convoité - on attend le point d'explosion et on se lasse un peu en attendant toujours le suivant. La fin m'aura semblé quelque peu ridicule également en particulier la confrontation Alan / Leland, le bien triomphant du mal. On aurait pu s'attendre à quelque chose de moins cucul, d'où mon sentiment mitigé sur la note globale.
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Tout à un prix, y compris votre âme.
Bazaar ou une variante de Faust selon King

Voilà le premier Stephen King que j'ai mis de côté en pleine lecture, je l'ai abandonné durant de nombreuses années. Non pas qu'il soit mal écrit, ou je ne sais quoi mais j'ai eu énormément de mal avec le petit jeu sadique imposé de façon presque innocente aux heureux clients du Bazaar par son propriétaire.

De nouveau, SK ne nous épargne rien et c'est ce qui m'a pratiquement rendue malade. Il a mis dans ces lignes une telle tension, une telle menace, une telle cruauté qu'elle m'a réellement empêché d'apprécier l'oeuvre.

Après une longue période d'abstinence de Bazaar durant laquelle j'ai dévoré de nombreux autres écrits de cet auteur, je me suis remise à la lecture de cette brique, qui m'a semblé moins horrible, l'âge m'aidant certainement à mieux gérer la manipulation et ses dérives.

J'ai décelé des longueurs (une habitude chez King), des redondances et ai regretté que la mise en place, presque trop longuette, soit compensée par une fin sur les chapeaux de roue, à l'encontre du bon sens.

C'est un bon roman, c'est une critique presque satyrique de la société américaine (et à la lumière des nouveaux dirigeants de son président) mais cela ne sera jamais mon livre préféré du Maître King.

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Et si un magasin étrange venait s'implanter au coin de votre ville ?
Et si ce magasin vous proposait exactement ce que vous désirez le plus ?
Et si cette chose vous est offerte ?
Vous feriez n'importe quoi en échange.

C'est exactement ce que va faire Leland Grant, gérant du Bazaar dans la petite ville de Castle Rock.
Un drame humain emprunt de fantastique comme sait le faire Stephen King.
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Déçu.
On a un King moyen qui nous sert le même plat pendant 600 pages. Je m'explique. C'est toujours la même chose pendant les 3/4 du roman : un personnage achète un objet, il devient fou et ça a une répercussion sur un autre personnage... Tout ça pour arriver au grand final.
Je n'ai pas eu cette sensation de "tension qui s'accumule" jusqu'au grand dénouement.
Avec moins de pages ça aurait peut-être pu le faire !
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720 pages... Je comprends que certaines éditions l'aient coupé en deux volumes. Sur la manipulation étrange et retorse des habitants d'une petite ville qui devient vite un empilement de petites histoires. Il me faudrait faire un tableau : Qui fait Quoi à Qui. Et à chaque chapitre, je pense "au suivant" . Donc un personnage en moins, un personnage en plus ... Bof.
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Il ne faut pas être pressé, les rouages de la machination sont complexes, mais quand la bombe explose les dégâts n'épargnent personne. Un roman que l'on pourrait comparer à "Under the Dome" ou même "The Stand", dans une version bien plus courte tout de même que ces deux monstres littéraires. Pour moi, il ne s'agit pas du meilleur King. C'est un peu lent, long avec une myriade de personnages qui font que je m'y suis un peu perdu avant d'abandonner la lecture.
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