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"Le Dôme" est encore un très bon livre de Stephen King, il est très facile à lire malgré le nombre énorme de personnages qu'on peut y retrouver, les échanges entre les différents points de vue peuvent perdre le lecteur mais l'intrigue apportée tout au long du livre est très bonne par le suspens et les situations qui s'enchaînent magnifiquement bien.
Un très bon livre pour toute les personnes qui n'ont pas peur de lire un vrai pavé (sans compter le second Tome qui est presque aussi long).
Je ne pense pas avoir besoin de me répéter pour ce qui est de l'histoire. Plusieurs personnes l'ont déjà fait.
Je vous souhaite donc une bonne lecture
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Parmis toutes les personnes qui m'entourent et qui lisent du King comme moi, peu ont été à avoir apprécier Dôme.
Cette histoire écrite en deux gros volumes à de quoi peut-être en décourager certains. Pourtant de mon côté j'ai grandement apprécié cette lecture.

Dans la petite ville tranquille en apparences de Chester Mill, du jour au lendemain ou plutôt en quelques instants, cette petite bourgade se retrouve isolée du reste du monde par un Dôme qui apparaît et place la ville sous cloche, laissant ses habitants livrés à eux mêmes.

Dale Barbara, ancien militaire et vétéran de la guerre en Irak se retrouve à reprendre du service pour essayer de trouver une solution et surtout de contenir la panique qui gagne la ville.
Mais c'est sans compter sans Big Jim... un Shérif aux affaires douteuses qui organise sa propre milice et qui gère la ville d'une main de fer. Dale Barbara en fera les frais comme bon nombre d'habitants.

J'ai trouvé personnellement ce roman en deux volumes excellent. le seul reproche que je pourrais faire sur cet ouvrage c'est qu'il y a beaucoup de personnages, mais genre vraiment beaucoup. Mais hormis ça, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher.
Certains m'ont dit qu'ils n'avaient pas aimé la fin ou qu'ils ne l'avaient pas comprise.

Personnellement j'ai vraiment apprécié cette lecture où la résistance s'organise face au Cartel de Big Jim et des personnages hauts en couleurs comme des fanatiques religieux complètement camés et avec une pointe de fantastique.
Non, vraiment très bon Stephen King. de toute façon, pour l'instant je dois être à une douzaine ou une quinzaine de King que j'ai pu lire et aucun ne m'a déçu pour le moment. Pas même Dôme qui est il est bien vrai, très dense.
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La chronique de Nath pour Collectif Polar
Imaginez….
Imaginez la parfaite petite ville américaine avec sa parfaite petite église blanche, ses parfaites petites maisons et ses parfaits américains…
Imaginez qu'un joli matin d'octobre, un dôme immense et invisible vienne recouvrir cette si parfaite petite bourgade.
Imaginez la vie de ces quelques 3000 personnes, vivant en autarcie forcée, seretrouvant coupés du monde, livrés à eux-mêmes…
Nous voilà donc avec une équation à plusieurs variables. Les plus bas instincts des uns amenant le chaos pour les autres. L'Amérique profonde dans ce qu'elle a de plus individualiste, exacerbée par l'isolement le plus total.
On peut parfois accuser Stephen King de faire des entrées en matière pleines de longueurs ce qui n'est absolument pas le cas dans Dôme. Une immersion directe dans l'action dès les premières pages plante le décor et malgré 2 tomes de 800 pages relatant une malheureuse petite semaine dans la vie des protagonistes, c'est un véritable page-turner que nous livre le grand King, rappelant le style narratif du Fléau, pour mon plus grand plaisir.
Comme dans le Fléau, la foultitude de personnages peut être rébarbative pour certains mais ceux qui connaissent le Grand Maître vont apprécier cette overdose de personnalités et comme dans le Fléau, c'est l'éternel combat contre le Bien et le Mal.
Le manichéisme de tous ces personnages pourrait sembler un peu simpliste. Néanmoins, je reste persuadée que King a volontairement rangé ses créatures dans deux cases bien distinctes, l'isolement mettant en exergue les pires noirceurs comme les plus belles âmes et ne laissant place à aucune demi-mesure.
Appeler ses personnages principaux Barbie, Ken et Big Jim est certes tout à fait caricatural mais la fin justifiant les moyens, je me suis surprise à comprendre et me suis souvenue des mondes et des vies crées pour mes propres jouets lorsque, enfant, je m'amusais des heures durant à leur insuffler un semblant de vie et parfois même de mort.
Une madeleine de Proust effrayante mais revigorante. En un mot comme en cent, j'ai retrouvé le King de ma jeunesse. Celui qui me procurait tant de plaisir, celui qui me faisait tant vibrer, celui qui alimentait mes cauchemars,
Celui qui me faisait imaginer…
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Nous sommes ici dans un huis clos avec de très nombreux personnages et il n'est d'ailleurs pas toujours évident de retenir les différents rôles, liens et caractéristiques des habitants de cette ville coupée du monde.
Stephen King retranscrit avec brio les particularités des petites villes américaines avec leurs personnages incontournables et il arrive parfaitement à faire ressortir le meilleur et surtout le pire de l'Homme.

La tension monte, les esprits s'échauffent, les vrais visages se dévoilent et clairement tout part en cacahuète à Chester Mill !

Les personnages sont très manichéens et avec peu d'évolution pour la majorité. Au final j'ai regretté ce manque de nuances même si on ne peut enlever à l'auteur cette faculté d'analyse de la nature humaine toujours passionnante.

Certaines scènes sont d'une grande violence et l'atmosphère est malsaine voire glauque (oui ce sont mes passages préférés 😈) et cela apporte une vraie noirceur au récit.
Mais 1550 pages c'est bien trop pour cette histoire et j'ai ressenti beaucoup de longueurs pour une fin qui ne pas du tout convaincue (limite agacée), et j'ai refermé le second volume avec un sentiment de "tout ça pour ça" qui laisse un goût amère au vu des heures passées sous ce Dôme.

Le dôme, qui n'est en fait qu'une manière pour l'auteur de critiquer une Amérique ultra conservatrice, gangrénée par des politiciens véreux, des religieux extrémistes, des policiers sans foi ni loi et, où les manipulations médiatiques sont légions. C'est au final, pour moi, un texte plus politique que fantastique.
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Lecture terminée des 2 tomes de Dôme de Stephen KING.
j'ai trouvé ces deux tomes très inégaux, j'ai adoré le premier et moyennement apprécié le deuxième.

Dans cette histoire, on va suivre plusieurs habitants d'une ville de l'est américain Chester's Mill qui se retrouve complètement piégée sous le Dôme. Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir. Face à l'adversité, les personnalités de ses habitants inquiets sont complètements exacerbées.
On retrouve tous les ingrédients classiques à King: les nombreux personnages, la noirceur de certains êtres humains face à la bonté d'autres, les enfants qui ont des rôles primordiaux, les longueurs...
J'ai trouvé que ce roman étaient précurseurs dans ce qu'ont pu vivre les États-Unis avec un de leur Président; ainsi que dans les phénomènes du réchauffement climatique que l'on vit plus intensément ces derniers mois.
Il est vraiment dommage que le deuxième tome ne soit pas dans la même lignée que le premier; avec beaucoup de rythme, de nombreux évènements qui se succèdent...
J'avais hâte de finir ma lecture et de connaître le dénouement final.




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Mais quel monument que ce bouquin ! L'un des meilleurs de Stephen King.
Il m'a cependant fallu un petit temps d'adaptation, parce que la multiplicité des personnages a eu tendance à m'égarer et j'ai craint de ne pas m'y retrouver, mais c'était bien mal connaître le maître et son souci du détail, qu'imaginer qu'il ne nous décrirait pas chacun d'eux avec son brio habituel, aussi bien concernant les gentils que les méchants. Et ça, croyez-moi, c'était du high level, même si on n'a pas vraiment le temps de s'y attacher, mais le récit n'est pas fait pour ça. On s'y retrouve très bien, on est comme dans des Charentaises, et c'est le principal.
Donc, il ne reste plus qu'à prendre une grande inspiration et à s'attaquer à ce premier volume de Dome, petit pavé de 650 pages... ça se mange sans faim.
Quant à l'histoire, tout le monde l'a déjà racontée, fatalement, et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter.
Chester Mill est coupée du monde par un dôme infranchissable. Dehors, l'armée tente de détruire le champ de force qui isole la ville, dedans, la panique se mêle à l'espoir d'une libération rapide. Dale Barbara (Barbie pour les intimes) se retrouve à la merci du conseiller Jim Rennie (l'horrible Big Jim) qui profite de la situation pour asseoir son autorité et prendre le pouvoir sur les habitants, avec l'aide de son alliée, la police. Il ne recule devant aucun stratagème pour arriver à ses fins.
Mais la grande question est quand même d'où vient ce dôme ? qui l'a placé là ? dans quel but ? Mystère... et place au Tome 2
Je me suis précipitée sur le tome 2 de Dome à peine le tome 1 refermé. Fameux dome sorti de nulle part et qui semble indestructible. On en apprend un peu plus sur lui au fil des pages, mais c'est surtout les rapports humains qui sont au centre de l'attention. Humains ou cobayes, puisque le reste des États-Unis va observer les habitants prisonniers du Dome comme s'ils visitaient une sorte d'aquarium ou zoo géant.
À l'intérieur, Big Jim fait régner la terreur et sa folie des grandeurs alliée à sa soif de pouvoir le mènera à tous les excès. Dérapages de la société à tous les niveaux, l'ambiance pesante nous submerge, nous aussi. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais ce livre est décidément un incontournable.
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Stephen King affirme qu'il a abandonné ce livre en cours de route et qu'il a fallu beaucoup de temps pour qu'il s'y remette. Il a bien fait de ne pas baisser les bras, car Dôme est une belle réussite, un livre qu'on ne peut pas poser avant la fin malgré sa longueur (qui a fait diviser l'édition française en deux tomes).
L'histoire commence, comme souvent, dans une paisible petite ville du Maine sans histoires, Chester's Mill, qui en un instant, sans avertissement ni explications, se retrouve coupée du reste du monde par une barrière invisible. Militaires et scientifiques s'avouent impuissants à comprendre le "Dôme", et tout autant à l'ouvrir ou le détruire pour libérer la ville. Les habitants retiennent leur souffle en attendant une solution...
Enfin, pas tous : James "Big Jim" Rennie, conseiller municipal corrompu et vendeur de voitures d'occasion aux allures de Donald Trump, voit là une occasion en or de tenir la ville sous sa coupe. Car Big Jim a de l'argent, beaucoup d'argent mal acquis grâce à ses voitures d'occasion, mais surtout grâce au laboratoire de drogue secret qu'il dissimule derrière la radio chrétienne WCIK et le pasteur fanatisé Lester Coggins. Mais ce qui intéresse Big Jim, c'est le pouvoir, et voir que plus personne ne peut entrer dans "sa" ville ni en sortir lui donne l'idée d'y exercer le pouvoir absolu.
Dôme met en lumière la rapidité avec laquelle Big Jim met la main sur Chester's Mill. Il s'empare facilement de la police, envahie par des nouvelles recrues qui sont pour la plupart des losers désireux de prendre leur revanche sur les "injustices" que la vie leur a faites, et utilise les petits secrets des uns et des autres pour les faire taire, à commencer par les autres conseillers municipaux, trop lâches pour le contester ou trop affaiblis par les médicaments et la situation, qui sont donc ravis de le laisser tout gérer. Et il gère, avec cette stratégie particulière que les spécialistes des dictatures reconnaîtront : semer la peur et le chaos pour se présenter ensuite comme la seule alternative.
Les adversaires de Big Jim existent, en premier lieu l'ancien officier Dale "Barbie" Barbara, doté d'un sens aigu de la justice mais qui traîne la culpabilité d'exactions commises en Irak, cause de sa démission de l'armée. Lors de l'apparition du Dôme, cependant, Barbie est réintégré d'office avec le grade de colonel, et chargé de prendre la direction des opérations à l'intérieur de la ville. Direction qu'il ne pourra jamais prendre, car sa nomination fait de lui le bouc émissaire tout désigné pour Big Jim, d'abord parce qu'il représente le gouvernement et ses "élites" avec toutes les théories du complot qui vont avec, ensuite parce que Big Jim a un compte personnel à régler avec Barbie à travers son fils Junior, le fils à papa qui se croit tout permis mais ne sait pas qu'il a déjà perdu face à la tumeur qui lui ronge le cerveau.
Très vite, la ville se divise en deux entre "la loi et l'ordre" de Big Jim et la résistance dont Barbie devient le symbole malgré lui, et chaque tentative ratée de l'armée pour détruire le Dôme renforce encore plus les premiers dans leurs convictions que le monde entier est contre eux. Les seconds, pour leur part, ont avant tout pour objectif de survivre, et comprennent vite que le seul espoir, alors que la situation dégénère un peu plus chaque jour, est de trouver l'origine exacte du Dôme pour le faire disparaître.
Avec un seul phénomène paranormal (mais d'envergure), le roman est avant tout un excellent thriller psychologique, où on regarde les côtés les plus sombres de la nature humaine remonter à la surface et transformer en enfer une petite ville "paisible" dès qu'un événement choquant fait voler les apparences en éclats. Il est aussi beaucoup question de la facilité avec laquelle le totalitarisme peut s'ancrer dans le pays des "défenseurs de la liberté" (et le contexte politique actuel en rend la lecture encore plus intéressante). Mais au-delà de tout cela, c'est une analyse de l'origine du mal qui a lieu sous le Dôme et aussi en-dehors : on a beau dire que "les méchants, c'est pas nous", il est facile de faire le mal en se persuadant qu'on aide les gens malgré eux, ou en ne sachant pas (voire en ignorant délibérément) qu'ils peuvent souffrir.
Lien : https://clairebillaud.blogsp..
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un huis clos qui fait réfléchir sur la nature humaine ... La série Tv était assez bien aussi
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Un très vaste King (plus de mille pages), haletant. La petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est tout d'un coup coupée du monde extérieur par l'apparition d'un mystérieux dôme infranchissable dans les deux sens. Malgré la résistance de quelques citoyens plus courageux, le numéro deux du conseil municipal, un républicain retors, va prendre le pouvoir et va établir ce qui ressemble fort à une dictature. La situation va empirer peu à peu. Jusqu'à devenir littéralement étouffante, le dôme étant quasiment imperméable l'air ne se renouvelle pas. Tout cela finira évidemment dans un bain de sang, avec à la clé seulement quelques rescapés...
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Stephen king est probablement à mes yeux le seul auteur dont le nom sur la couverture d'un pavé de 1600 pages ne me fait pas reculer. C'est très simple : je ne suis jamais déçu et "Dôme" ne déroge pas à la règle. Alors n'ayez pas peur de vous plonger dedans, la lecture se fait toute seule. «Dôme» est un formidable page-turner tellement on est pris par le suspens que nous impose la narration.

Indépendamment de la portée fantastique du dôme, ce dernier a surtout servi de prétexte à SK pour nous dresser le tableau d'une micro-société livrée à elle-même et vivant en total isolement du monde extérieur. D'ailleurs, la majorité des chapitres ont été consacrés à nous décrire les dérives d'une société qui petit à petit sombre dans la folie et tombe sous la coupe d'un escroc/dictateur qui va user de tous les moyens (mensonges, mystifications, vols, meurtres…) pour duper la population en se faisant passer pour un sauveur et ainsi imposer sa loi. Et là, SK n'est jamais aussi fort que quand il s'agit de décrire les profils psychologiques de ses personnages.

Enfin, j'ai été assez étonné de voir que quasiment personne n'a relevé le lien entre « Dôme » et son autre roman « Ça ». J'ai passé des jours à me demander ou j'avais déjà vu le symbole présent sur la boite qui a provoqué le dôme. Après plusieurs recherches, il se trouve qu'il s'agit du même symbole que celui se trouvant sur la porte de la tanière du clown «Grippe-sou» dans la ville de Derry, non loin de Chester Mill…

Bonne lecture à tous!
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