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Citations sur Football Factory (7)

Se déplacer à Old Trafford* ou Anfield**, c'est toujours un petit coup d'adrénaline en plus. Le foot, c'est entièrement une question d'ambiance, et si les stades étaient vides, s'il n'y avait pas tant de bruit, ce ne serait pas la peine d'y aller.

* stade de football de Manchester United
** stade de football de Liverpool FC
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Je finis par balancer la semoule, et je roule sur le côté. On reste appuyés contre les oreillers, sans rien à se dire. C’est l’instant de vérité, quand tu viens de faire l’amour avec une inconnue, et que tu aimerais bien qu’il y ait un bouton à portée de main. Tu appuies sur le bouton, et la nana disparaît. Bien, me revoilà James Bond. Je déclenche le siège éjectable, et je continue tout seul, sans le mannequin à côté. Dans les films, la femme se fait toujours descendre, de sorte que James Bond n’a jamais à s’emmerder à faire la conversation, après avoir tiré son coup. Je hais ça, bavasser après la baise. Je voudrais que cette connasse disparaisse, et me retrouver seul. Je pique du nez, et Chrissie commence aussi à sommeiller. C’est le meilleur plan, parce que quand tu te réveilles, tu as envie de remettre le couvert. Comme ça, pas de bavardage inutile.
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- Je suis marié, mon pote. Et une fois que tu as passé la bague au doigt d’une bonne femme, on n’a plus rien à te demander. Quand tu te maries, peu importe ce que tu peux bien faire de ton corps. C’est pour mon esprit que Mandy m’aime.
- Quel esprit ? Le peu d’esprit que tu as, il est coincé entre tes jambes.
- Et celui-là, je l’entretiens. Quinze fois par nuit, réglé comme une horloge. Je suis une machine à baiser. Même bourré de bière, je la baise dur comme un bâton. Quinze fois par nuit, chaque nuit, sans exception.
- Disons plutôt une fois par mois. Enfin, une fois par mois avec Mandy. Parce qu’en douce, tu es un fils de pute.
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(...) dérouiller un mec à mort, c’est le plaisir pur. Les oreilles qui bourdonnent. On peut bien déguiser la violence comme on veut, mais c’est toujours la violence. Pourquoi faire semblant, pourquoi justifier ses actes ? Toutes ces têtes de nœud, avec leurs histoires de politique et d’atteinte à la morale, se fourrent le doigt dans le cul. Des mecs de Cardiff que l’on course dans Fulham Road, et à qui Chelsea colle une branlée, c’est ça la vie.
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Eh bien voilà, mon grand. Les gars, tu sais, ont un bout de viande entre les jambes, et il se remplit de sang quand il renifle de la chatte. Du coup, la fille commence à mouiller, en voyant ça. Alors le gars, il met son bout de viande tout raide dans le trou entre les jambes de la fille, il remue d’avant en arrière pendant un moment, pour toi, deux ou trois secondes, et balance cette espèce de liquide blanc, épais comme du produit à vaisselle. Neuf mois plus tard, si tout se passe bien, un grafron sort en braillant, et le connard en question devra casquer pour lui pendant seize ans."
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Les chaînes n’accordent aucune importance aux supporters, mais sans le bruit, sans le mouvement des spectateurs, le foot, ce ne serait rien. C’est une histoire de passion. [...] Sans la passion, le foot est mort. Reste vingt-deux mecs adultes en train de courir après un ballon sur un bout de gazon. C’est assez con, franchement. Ce sont les gens qui en font une fête. Ils s’échauffent et tout décolle. Quand tu as une passion, n’importe laquelle, elle déborde. C’est parfois ce qui arrive, avec le foot. Enfin pour moi, c’est comme ça. Tout est lié. Ils ne peuvent pas séparer le football de ce qui se passe à l’extérieur. Ils peuvent te forcer à te tenir à carreau, sous l’œil des caméras de surveillance, mais quand tu t’éloignes un peu, l’illusion finit, et c’est la vie qui prend le relais.
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Nous trois, on a choisi notre route, et on ne s’en est pas trop mal tirés. On travaille, on a de l’argent dans la poche. On a de bons potes, une famille unie, et on ne se trouve pas comme des cloches quand on veut une nana. On se marre bien.

On doit être comme les nègres, d’une certaine façon. Des nègres blancs. De pauvres blancs. De la merde blanche. Nous sommes une minorité, parce que nous sommes soudés. Peu nombreux. Fidèles, loyaux. Le foot nous donne quelque chose en plus. La haine, la peur nous rendent différent. Et on est issus de la majorité silencieuse, ce qui fait que les connards qui nous dirigent n’arrivent pas à nous repérer. Nous partageons la plupart des idées de masse, mais nous les avons adaptés en nous. Nous sommes haïs des riches, et inacceptables des socialistes qui se la joue charitable. Nous sommes satisfaits de nos vies, nous n’avons pas besoin de travailleurs sociaux. Aucun de nous ne se retrouve à la rue, dans le froid, seul et dépressif, niqué par la drogue ou l’alcool, ou tout ce qui peut traîner comme merde, à te guetter pour te baiser la tête. Non, on a la tête sur les épaules. Trois gars normaux qui s’intéressent au foot, parce que ça fait partie de leur vie. Certains entrent dans l’armée, d’autres chez les flics. D’autres encore décident de tuer les gens par la politique ou par la finance.
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