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4,11

sur 1174 notes
À la fin du tome précédent, nous avons laissé le pistolero sur la grève de la Mer Occidentale. Épuisé, il s'est endormi sans savoir que les eaux allaient lâcher sur lui des monstres plein de questions. Blessé, amputé et empoisonné, Roland le pistolero envisage son avenir sans espoir. Mais qu'en est-il des trois cartes que l'homme en noir a tirées de son funeste tarot ? Il a prédit trois rencontres à Roland : le Prisonnier, la Dame d'ombres et la Mort. À chacune de ces cartes correspond une porte vers un autre monde.

La première porte s'ouvre sur Eddie, un junkie en fâcheuse position. Roland l'entraîne sur la grève de la Mer Occidentale. « Bon, maintenant, j'emmène cette porte partout avec moi […] et Eddie aussi. Elle nous accompagne comme une malédiction dont on ne pourrait se débarrasser. » (p. 120) Roland poursuit sa route vers la deuxième porte et celle-ci s'ouvre sur Odetta Holmes et Detta Walker, deux femmes qui n'en sont qu'une. Elles aussi entrent dans le monde du pistolero. Et l'étrange équipée avance vers la dernière porte, celle qui dont dépend la vie de Roland. Quand elle s'ouvre sur Jack Mort, la mort de Jake et les accidents d'Odetta Holmes prennent tout leur sens. Mais ces trois portes ne sont nullement le bout de la quête du pistolero : la Tour sombre est encore loin et rien ne saurait empêcher Roland de la rejoindre.

Roland le pistolero est un chevalier d'un âge nouveau : il répond à un code d'honneur ancestral et exigeant. « Je me suis damné pour mon devoir. » (p. 126) S'il ne peut oublier sa responsabilité dans la mort de Jake, il est prêt à tout pour atteindre enfin la Tour sombre, sinistre fanal dans un monde dont le sens échappe sans cesse. « Il s'agit peut-être d'une sorte de cheville. Un pivot central maintenant ensemble tous les plans de l'existence. Tous les temps, toutes les dimensions. » (p. 190)

Le deuxième tome du cycle de la Tour sombre esquisse plus de questions que de réponses et le lecteur ne peut que repartir en quête aux côtés de Roland. Si le récit est ouvertement fantastique avec ses passages entre les mondes, il résonne également des accents d'un engagement que l'on suppose être celui de l'auteur. En filigranne, guerre du Vietnam et ségrégation sont pointées du doigt : à l'aune de l'honneur que l'auteur prête à Roland, la valeur d'une vie innocente ne saurait se soumettre aux idéaux viciés d'un monde, aussi immense soit-il. Il me tarde de lire la suite des aventures de Roland et d'Eddie.
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Un mini supplice en commençant ce deuxième tome, car plus d'un an s'était écoulé depuis ma lecture du tome 1, qui m'avait moyennement plu. Me replonger dans ce monde bizarre et incompréhensible, qui m'avait laissée avec tant de questions, a été très difficile et j'ai failli laisser tomber. Heureusement, Roland se retrouve très vite devant une porte, sur la plage, ouvrant sur notre monde, et alors l'histoire peut commencer.

Cette fois, il y a de l'action, de l'humour, quelques réponses, du suspense, et l'envie de suivre Roland dans sa quête est vraiment là. L'histoire est originale et le thème de la confrontation entre le monde de Roland et le nôtre sert vraiment bien l'intrigue. J'adore le mélange entre réalité et fantastique dans un roman, ici j'étais servie et je me suis régalée devant l'incompréhension de Roland face à notre monde. Les avions sont pour lui des diligences du ciel, il doit fouiller l'esprit de son hôte pour découvrir que l'on roule en Tac-sies à New-York et il s'évertue à appeler les petites pilules blanches astine, car le médicament de cet autre monde est pour lui imprononçable. On sourit à de nombreuses reprises face à ce choc des cultures.

Pourtant, même si ce tome m'a assez plu, je ne suis toujours pas entièrement convaincue. Il reste toujours de nombreuses expressions et références que je ne comprends pas, qui hachent ma lecture, des flash-backs par rapport au tome 1 que j'ai en partie oublié, des passages flous qui me perdent complètement en cours de route, le style particulier de King auquel je n'accroche pas plus que ça, et le mystère sur la Tour reste entier. Finalement, trop de mystère tue le mystère, et ne sachant que trop peu de choses, je ne ressens pas l'envie particulière d'en savoir plus. Je vais quand même essayer d'enchaîner rapidement avec la suite, pour ne pas perdre le fil et me retrouver dans le même état au début du tome 3. En espérant que la suite soit à la hauteur et me plaise de plus en plus, ça a l'air bien parti maintenant.
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Trois Cartes pour continuer …

Dans les Trois Cartes, on retrouve un Roland à l'article de la Mort, dont on vient de manger quelques parties essentielles de son anatomie : quelques doigts et un orteil. Il est assailli par une infection du sang. Autant physiquement que mentalement (car il pleure toujours Jake quelque part), Roland est détruit. Il ne peut plus continuer.

C'est alors qu'il tombe sur le Prisonnier, qu'il devra libérer de ses chaines. Mais parle-t-on de Roland, ou d'Eddie ? On se le demande pendant quelques temps. Et c'est en piochant dans chacune des trois cartes : la compassion avec le Prisonnier, la force et la tenacité avec la Dame d'Ombre et le pardon avec la Mort que Roland pourra continuer sa quête vers la Tour Sombre.

Trois Cartes pour survivre.

Un Pistoléro ne peut pas être éternellement seul (sinon, on s'ennuierait). Et Roland est le dernier des Pistolero. Aussi doit il former une nouvelle équipe, des assistants. Stephen King abat ses cartes pour nous dévoiler non pas l'intrigue mais un peu des personnages, afin que Roland gagne en profondeur et afin qu'il puisse s'attacher à ses nouveaux élèves-compagnons. Il en devient touchant et humain. Presque accessible en fait ;)

Ce second tome est tout aussi magistral que le Pistolero. Voire mieux, plus profond, plus recherché. Stephen King prend plaisir à écrire la Tour Sombre et cela se lit ! Il n'y a quasiment aucune longueur. On rit avec ses petites pointes d'humour noir et acide propre à l'auteur et on s'attache de plus en plus à cette quête. Mais quel pourrait être le point négatif de ce tome 2 ? Juste le fait que j'ai envie de lire la suite !!!!!!!!

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Largement meilleur que le 1er Tome. On laisse de côté l'univers "western" du 1er et on embarque dans un voyage d'un genre totalement différent et "fantastique". Dans ce 2ème on apprends comment le pistoléro recrute ses nouveaux compagnons de route. Par l'intermédiaire de 3 Portes dimensionnelles donnant lieu notamment aux années 1980 et 60, Roland fusionne un par un dans l'esprit et la conscience de ses compagnons en pouvant notamment contrôler lorsqu'il le désire leurs corps. Dès fois ça rappelle même " Retour vers le Futur " car en changeant le passé...Ce roman est un pur " trip " ! ! Dès que l'on commence on ne peut plus s'arrêter... Franchement le 1er était un peu décevant mais bon on va dire que c'était la mise en route, mais alors le 2ème est une pure réussite. Allez je passe au 3ème maintenant !
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Pour moi meilleur que le 1er Tome (mais la mise en place est toujours plus lente et malgré tout essentielle). Dans le 1er Tome nous étions dans le western post-apocalyptique ou nous découvrions le pistolero pour la 1ère fois et le monde (pas si loin du notre d'ailleurs) dans lequel il évolue sans connaître pour autant les réelles raisons de sa quête de la Tour Sombre. Dans ce 2ème Tome fini le côté western et place au fantastique pur et dur dans un style " Retour vers le futur ". Il va recruter ses futurs compagnons grâce à des portes spatio-temporelles par lesquelles il peut s'engouffrer dans la conscience et l'esprit de son futur collègue d'aventure en pouvant contrôler quand il le désire le corps de celui-ci. Navigant entre les années 1960 et 80, ces différentes péripéties sont passionantes et avec un début un peu compliqué, après on ne peut plus lâcher le livre tellement on veut connaître la suite à chaque fois. On en apprends pas beaucoup plus sur l'histoire du pistoléro et de son but mais l'auteur a écrit à mon avis chaque roman en se disant chaque chose en son temps... Dans celui-ci il s'agit notamment du passage de ses futurs compagnons de leur monde à celui du pistoléro. Pour résumer imagination fertile, action et rebondissements. C'est un des meilleurs romans de science fiction, fantastique que j'ai lu. Vivement le Tome 3 ! !
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Ce second volet de la tour sombre est à mon avis l'un des plus obscur de la série ( King devait lui aussi vivre une période noire). Roland est gravement blessé, le type qu'il a "tiré" de New York est un pur junkie et la femme sans jambes a elle aussi sont lot de malheurs. Autant dire que cette petite équipe va bien en baver et que c'est à ce stade de l'histoire que débutent les choses sérieuses.
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Le premier volet, dans un unique décors désertique, voyait un pistolero de l'Ouest assoiffé poursuivre une quête non explicitée - un homme, une tour. Un lien avec une civilisation contemporaine, vaguement évoquée par la bouche d'un personnage secondaire, planait en mirage. le tome 2 voit ce même homme atteindre l'ouverture sous entendue vers ce monde contemporain, et s'emmêler en intrigues secondaires avec de nouveaux arrivants aux profils éclectiques.

Le fil de ce cycle excessivement symbolique se perd, dans l'ensemble trop peu captivant à l'exception de la jeunesse de l'homme esquissée dans le premier volume. A trop vouloir en cacher la finalité, King nous persuade que son roman écrit au fil de la plume ne possède pas d'aboutissement.

J'ai lâché l'affaire.
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Cet article a été publié sur : http://souslevolcan.over-blog.com/

S'il y a un avantage à commenter le second Tome d'une saga, c'est que l'écho des noms et des lieux porte encore jusqu'à nous sa voix familière. Nous faisons un aveu : nous croyons aux signes et à Stephen King, car malgré la prévenance du maitre, nous faisons désormais parti, nous qui voulons lire cette suite, de la communauté des ultimes curieux du cycle de la Tour Sombre. Revenons aux sources, Stephen King nous présentait le Pistolero comme le commencement d'une saga digne du Seigneur des Anneaux mais dont la première partie n'était pas digne de ses propres critères de qualité (voir La tour sombre tome 1 - le Pistolero). Stephen King nous y faisait une promesse et n'hésitait pas à mettre, ni plus ni moins, que sa parole en jeu.
Nous quittons donc un désert pour les rives d'une mer immense avec l'espoir chevillé au corps que l'histoire va s'enflammer et se montrer digne des engagements du maitre. Et autant le dire tout de suite, c'est au-delà des espérances. le King donne ici à voir la palette ébouriffante de ses talents, son imagination, sa science du rebondissement, sa vista, et surtout, l'incroyable vérité de ses personnages qui semblent tous sortir d'un catalogue de caractère dans lequel il peut puiser à foison sans se soucier d'originalité, car elle est là, partout, présente jusque dans la couleur de leurs âmes (je suis sûr que cela fait parti de ses secrets, un immense annuaire avec des avatars plus vrai que nature et dans des quantités inépuisables). Car il a un talent particulier, proche de celui du sculpteur qui voit dans le bloc de marbre la forme de son sujet, comme si la forme préexistait à celui qui observe, comme s'il suffisait de la découvrir dans une souche d'arbre ou au coeur d'une feuille de papier blanc, pour la faire apparaitre, comme par magie. King manie tout cela avec virtuosité : l'histoire, la magie, le suspens, le fantastique et le quotidien, la violence et l'amitié, l'amour, ses livres atteignent souvent une forme de vérité profonde sur les hommes qui frise parfois l'indigestion, par sa trop grande précision. Stephen King n'est pas un grand styliste, il faudrait se pincer pour trouver une phrase qui mérite d'être isolée au milieu de toute sa production, ce n'est pas un écrivain du rien, de l'ineffable et de l'inutile, il écrit pour conter, pour montrer ce qu'il y a de caché dans un bloc de marbre oublié au fin fond d'une carrière. C'est tout l'inverse de celui qui écrit pour faire de lui-même une statue, et c'est bien plus exaltant.
Si la série continue sur cette lancée, je me prends à désespérer qu'il n'y ait que 7 tomes.

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7 livres. 30 ans d'écriture. Des milliers de pages.
Une aventure onirique, fabuleuse, intemporelle. Basculement dans un monde parallèle.
Un Ka-tet, un groupe très soudé, de 6 personnages. Des cowboys, des monstres, des démons, de l'amour, de l'action.

Très bien.
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Avec ce deuxième tome, nous voilà partis pour des horizons inconnus. Tous les genres se croisent.
On se rend alors vraiment compte du génie de Stephen King.
Pour moi, pas de doute, j'ai foncé sur le troisième tome !
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