Citations sur Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meurtres en ca.. (16)
J' espère que vos chaussures de danse y survivront.
- Peu importent les chaussures. Ce sont ces pauvres vieux pinceaux qui m'inquiétent.
- Vous avez les jambes d'une femme de la moitié de votre âge.
- Certes, seulement elle les réclame, il me faudra donc faire avec celles-ci.
- Grand Dieu, pas ici même ?
- Non, monsieur, dans la bibliothèque.
- Je vois, je vois ( Il regarda autour de lui, toujours quelque peu stupéfié.) Qui était-ce ?
- L'un des musiciens, monsieur. (...)
- (...). Ils étaient bons. Enfin, c'est ce que tout le monde ne cessait de me répéter. Pas tout à fait ma tasse de thé, si je suis complétement honnête avec vous, mais... je veux dire...un gars ne mérite pas de mourir parce qu'il joue de la musique américaine.
- Je ne pensais pas que les femmes étaient autorisées à étudier à Cambridge.
- Nous y sommes autorisées, inspecteur, d'ailleurs Girton est une faculté absolument splendide. Ce sont juste les diplômes qui nous sont refusés.
- Etait-il du genre à faire des mamours avec des petites, mademoiselle ? voulut préciser l'inspecteur.
- Il était trompettiste, inspecteur, la perspective de faire des mamours à des petites, c'était ce qui lui avait fait apprendre l'instrument à la base.
Et vous, comment s'est passée votre soirée ?
- Entre des sandwichs et un bon livre. Je ne peux imaginer mieux.
Je me demandais si je pourrais échanger un mot avec lady Hardcastle.
Ma maitresse était arrivée en silence derrière mon dos.
- Je peux même vous accorder des phrases entières, mon cher monsieur l'agent , (...).
Il y avait là un lit : défait. Une table de toilette : cruche vide, cuvette pleine, serviette froissée au sol. Une petite armoire : porte ouverte, vêtements jetés par terre. Bref, Mlle Sewell avait la voix d'un ange, mais elle vivait comme une cochonne.
- Une bonne tasse de thé bien chaud et bien sucré, tu parles ! Nous allons nous envoyer un bon cognac en guise de remontant et le diable pourra boire le thé.
Sur quoi nous nous mîmes en route pour la maison.
Si tous ceux qui ont un jour menacé de tuer quelqu’un passaient vraiment à l’acte, vous ne seriez plus très nombreux, je pense. La plupart des gens que vous avez croisés dans votre vie auraient été assassinés et les autres, pendus pour les avoir tués.
Lady Hardcastle reprit ses descriptions enthousiastes des plantes et de la faune locales. Elle vouait une passion aux sciences naturelles, qu'elle ne se lassait jamais de vouloir partager avec moi, mais je confesse qu'en dépit de ses nombreux efforts, je restais incapable de distinguer un chêne d'une chaîne de montagnes. Enfin, remarquez, escalader une montagne pouvait s'avérer aussi dangereux que grimper à un chêne. Mon sourire à ces pensées fit naître un air interrogateur chez ma patronne et je m'apprêtais à partager le fruit de ma réflexion avec elle quand nous parvînmes à une clairière magnifiquement baignée de soleil.
- Et au centre de la clairière, ma chère Florence..., poursuivait-elle ‒ apparemment, elle n'avait pas interrompu le fil de sa conversation. Nous avons... ça alors !
- Un cadavre, madame ? suggérai-je.
- J'allais dire « un magnifique chêne anglais », expliqua-t-elle, quelque peu déroutée. Mais le corps est effectivement la vue la plus saisissante du lieu.
Nous nous avançâmes pour mieux regarder de quoi il retournait.