Après le mariage, il se produit une réaction, tantôt forte, tantôt faible, mais il s'en produit une tôt ou tard, et il faut que chacun des conjoints suive la marée, s'il désire que le reste de la vie se passe au gré du courant.
Nous sommes une caste supérieure, une race éclairée, et le mariage entre enfants est chose révoltante.
Il en résulte parfois de singulières conséquences. Néanmoins la manière de voir des Hindous, qui est identique à la manière de voir des gens du continent, identique à la manière de voir primitive,—et qui consiste à arranger des mariages sans avoir égard aux inclinations personnelles des conjoints, — cette manière de voir est juste.
Qu'on y réfléchisse une minute, et l'on verra qu'il doit en être ainsi, à moins, naturellement, que vous ne croyiez aux « affinités ».
Et dans ce cas, vous ferez mieux de ne pas lire ce récit.
Un homme qui n'a jamais été marié, un homme auquel on ne peut s'en rapporter pour choisir au premier coup d'œil un cheval de valeur bien ordinaire, un homme dont la cervelle est échauffée et bouleversée par des visions de bonheur domestique peut-il être abandonné à lui-même pour le choix d'une femme.
II a beau faire, il ne peut voir droit, penser droit, et tout cela se retrouve dans les imaginations d'une jeune fille.
Mais quand ce sont des gens murs, mariés, prudents qui arrangent une union entre un jeune garçon et une fillette, ils le font d'une manière raisonnable, en tenant compte de l'avenir, et par la suite le jeune couple vit heureux.
Chacun sait cela.
Parlons sérieusement.
Le gouveniement devrait établir un ministère matrimonial, pourvu d'un personnel capable, avec un jury de matrones, un juge de cour suprême, un chapelain-doyen, et un avertissement solennel, sous la forme d'un mariage d'inclination ayant mal tourné qui serait enchaîné aux arbres de la cour.
A défaut d'une affection payée de retour, une des choses les plus avantageuses qu'un jeune homme puisse porter avec lui au début de sa carrière, c'est une affection sans espoir.
Vous pensez peut-être qu'on ne saurait aller bien loin en prenant le cochon comme point de départ.
Cela dépend uniquement de la façon dont vous vous mettez à la besogne.
Pinnecoffin, appartenant au service civil et voulant traiter son sujet à fond, commença par écrire un essai sur le cochon primitif, la mythologie du cochon, et le cochon dravidien.
La femme la plus sotte peut mener un homme intelligent mais il faut qu'une femme soit bien adroite pour mener un imbécile .
De toutes les stations climatiques nichées dans les fraîches collines boisées qui forment les contreforts de l' Himalaya, la ville de Simla est une des plus fréquentées.
L'été, elle voit affluer les européens qui fuient la chaleur de la plaine et si, l'hiver, elle doit vivre sur ses propres ressources, l'existence n'y manque pas de distractions.
L'apparition d'une Mrs Hauksbee réveillerait les plus endormis. Il est vrai qu'elle est surnommée "le pétrel des tempêtes". Toute la société de Simla compte les points dans son duel avec Mr Bremmil. Pourtant Mrs Hauksbee n'est pas foncièrement mauvaise puisqu'elle sauve le pauvre Puffles, englué dans des fiançailles compromettantes pour sa carrière.
Ainsi s'égrène la chronique de Simla, dont les héros sont les anglais civils ou militaires du temps où la reine Victoria était impératrice des Indes. Kipling relate tout à trac les mésaventures des uns qui sont parfois la chance des autres dans ces contes célèbres dont la "simplicité" n'exclut ni le rare talent d'observateur, ni la malice ou la gaieté.
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1976)
Quand un homme a appris à danser le Halli-Hukk, et qu'il sait comment, quand, et en quel endroit cela se danse, il sait quelque chose dont il a le droit d'être fier.
Nous sommes une caste supérieure, une race éclairée, et le mariage entre enfants est chose révoltante.
Il en résulte parfois de singulières conséquences.
Néanmoins, la manière de voir des Hindous, qui est identique à la manière de voir des gens du continent, identique à la manière de voir primitive - et qui consiste à arranger des mariages sana avoir égard aux inclinations personnelles des conjoints - , cette manière de voir est juste.
Qu'on y réfléchisse une minute, et l'on verra qu'il doit en être ainsi, à moins, naturellement, que vous ne croyez aux "affinités".
Et dans ce cas, vous ferez mieux de ne pas lire ce récit.
Elle était l'exception destinée à prouver qu'en règle générale, les dames anglo-indiennes sont à tous les points de vue aussi charmantes que leurs soeurs d'Angleterre.
Ne faites jamais à une femme l'éloge de sa soeur, avec l'espoir que vos compliments arriveront à la destination que vous vous proposez.