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Musashi Miyamoto n'est pas un cousin de Yamamoto Kekassé. Non, Musashi Miyamoto est un samouraï, un vrai !

Enfin, là, il a 13 ans, il se nomme encore Bennosuke et aura encore beaucoup à apprendre avant de devenir samouraï, même si papa l'est déjà…

Freud aurait beaucoup à dire de Munisaï Shinmen, le père de Bennosuke.

Leur relation père/fils n'est pas harmonieuse, papounet Munisaï a disparu durant 8 ans et personne n'a expliqué à Bennosuke les véritables raisons de son exil.

Pour le moment, il vit tranquille avec tonton Dorinbo, qui a suivi la voie spirituelle et un oncle par alliance qui lui apprend le maniement du bâton de bois dans un dojo.

On pourrait penser que c'est chiant comme la pluie mais non, pas du tout ! Ces 500 pages sont passées à une vitesse folle, immergée à fond que j'étais dans le monde codifié des samouraïs dont l'auteur a si bien mis en mot à tel point que je peux dire que j'ai visité le Japon médiéval.

Ce qui va faire basculer l'histoire, c'est le caprice d'un fils de seigneur, d'un clan allié au seigneur que sert Munisaï Shinmen. Ce sans couilles n'a pas apprécié être remis à sa place par Munisaï et il veut se venger. Mais bien caché derrière ses guerriers…

L'humiliation sera double puisqu'après le père, ce sera Bennosuke qui va l'humilier. Et pas qu'une fois…

C'est flamboyant, ce récit. Mais d'une facilité déconcertante à lire. le style n'est pas simpliste mais il est simple, sans chichis, facile à comprendre, même si parsemé de petites réflexions spirituelles qui naissent souvent dans les petites piques lancées à un autre personnage.

Dans ce Japon médiéval, tout est hiérarchisé, tout est codifié, il y a des tas de règles à respecter pour l'honneur et que chez les samouraïs, l'honneur est la chose la plus importante, avec le seppuku.

Ce premier tome nous montre l'apprentissage de Bennosuke, que ce soit celui de la vie, de l'honneur, de la guerre, de la hiérarchie, des codes des samouraïs et des techniques de combat. Sans oublier une vengeance contre un sans couille et sans honneur.

Qui aurait cru que ce roman serait aussi addictif ? Pas moi… Je l'ai ouvert pour ce Mois Anglais dans le but de poursuivre mes voyages loin de l'Angleterre (même si l'auteur est un Anglais pur jus) et de découvrir un autre Monde, une autre société, une autre civilisation.

Instructif sans être rébarbatif, rythmé sans être une course au suspense, ce roman biographique de la vie de Bennosuke qui deviendra le légendaire guerrier Musashi Miyamoto. Pour le moment, la chenille est en cours de mutation mais rien que ça, c'était bougrement intéressant.

Chouette, j'ai le tome 2 dans ma PAL.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un roman fascinant, pour qui ne connait pas l'univers des samouraïs, on y suit le parcours d'un jeune garçon qui doit affronter bien des périples pour vivre comme un guerrier. L'honneur poussé à son extrême guide les protagonistes de cette histoire, mais on y croise aussi quelques couards...
Une magnifique histoire, dure, cruelle parfois... Une écriture très bien maitrisée qui nous tiens et qui nous emmène à un rythme soutenu mais pas trop d'un bout à l'autre de ce parcours de vie !
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Au Japon Musashi Miyamoto est tellement célèbre qu'il est quasiment devenu un personnage de légende, il peut parfois s'avérer difficile dans un tel contexte de distinguer les faits historiques et les éléments de fiction destinés à embellir la vérité. C'est encore plus vrai quand la transmission se fait principalement par voie orale ou picturale.

De fait il n'existe aucune véritable biographie de Musashi Miyamoto. le roman Musashi de Eiji Yoshikawa a beau être considéré comme l'ouvrage de référence sur la vie du célèbre samouraï, ça demeure un ouvrage de fiction qui prend parfois certaines libertés avec l'Histoire (ne serait-ce que pour pallier certains blancs). En langue anglaise c'est Musashi, le Samouraï Solitaire de William Scott Wilson qui semble se rapprocher le plus d'une biographie de Musashi Miyamoto.

David Kirk reconnaît que le livre de William Scott Wilson a été sa principale source documentaire, complété par les écrits de Musashi Miyamoto, dont le fameux Traité Des Cinq Roues (aussi appelé Livre Des Cinq Anneaux). le Samouraï est le premier volet d'une trilogie (?) qu'il consacre à Musashi, le second tome, L'Honneur du Samouraï est déjà disponible en français et le troisième (et dernier ?) est encore en cours de rédaction.

Dans ce premier opus, l'auteur nous invite à suivre le parcours initiatique de Bennosuke Hirata (qui deviendra plus tard Musashi Miyamoto) entre ses 13 et 16 ans.

C'est à 13 ans que Bennosuke va retrouver son père. Des retrouvailles sur fond d'un terrible secret concernant la mort de sa mère et les conditions du départ précipité de son père, huit ans plus tôt. Pas franchement les conditions idéales pour rétablir une relation père / fils des plus épanouies ! Il n'en reste pas moins que Munisai va aider Bennosuke à se perfectionner dans l'art du maniement du sabre.

Un enseignement qui s'avèrera fort utile puisque c'est aussi à l'âge de 13 ans que Bennosuke va livrer son premier combat en duel et tuer un homme pour la première fois.

A partir de là notre brave Bennosuke n'aura guère d'occasion de se la couler douce. Entre le désir de vengeance du fils d'un seigneur face à l'humiliation que le jeune samouraï lui a infligé, puis sa propre soif de revanche, la vie ne sera plus jamais un long fleuve tranquille…

Dans ce premier tome, les relations entre les personnages occupent une place essentielle. Qu'il s'agisse du lien entre Bennosuke et Munisaï, une relation tumultueuse qui connaîtra bien des évolutions au fil des pages. Mais Bennosuke sera aussi tiraillé entre Munisaï et Dorinbo, ce dernier aimerait le voir suivre une voie plus spirituelle tout en sachant que le gamin rêve de devenir un samouraï.

C'est aussi l'organisation même du Japon médiéval, un système qui repose sur des liens hiérarchiques stricts, qui place le relationnel au centre de tout. Dans le roman un artisan explique ainsi les choses à Bennosuke :

« Tout est question de hiérarchie, pas vrai ? Tout en haut siège l'empereur, qu'on ne voit jamais, et après… Mon lot est de servir le samouraï que vous êtes, et vous, vous servez le seigneur Shinmen. Il a du pouvoir, mais pas tant que ça. Il obéit aux Grands Seigneurs, et au-dessus d'eux il y a encore un petit groupe d'hommes dont la fonction n'a pas de nom précis. On peut les appeler les Très Grands Seigneurs, si l'on veut, et le plus proche de nous est le seigneur Ukita. Et qui est-ce qui le commande, celui-ci ? »

Ce à quoi Bennosuke répondra : « le régent Hideyoshi Toyotomi. »

Un système qui ne souffre d'aucune exception, quiconque oserait s'attaquer à un individu de rang supérieur se verrait accuser d'un crime majeur puni par la mort du coupable (il est donc théoriquement inconcevable qu'un samouraï s'en prenne à un seigneur).

Le revers de la médaille, dans les strates les plus hautes, étant le risque d'attiser les convoitises et complots en tout genre au moindre signe de faiblesse d'un supérieur.

C'est d'ailleurs ce qui conduira à la bataille de Sekigahara, qui opposera les armées du clan Toyotomi (prétendants légitimes à la succession) à celles du clan Tokugawa, décrite dans la dernière partie du roman.

David Kirk nous plonge en totale immersion dans son intrigue, ne négligeant aucun aspect du récit (personnages, rythme…) qui s'avérera à la fois instructif (j'avoue sans la moindre honte que je n'avais que de très vagues connaissances sur le sujet), entraînant et addictif (difficile de lâcher prise une fois embarqué dans l'histoire).

J'ai pris énormément de plaisir à lire ce bouquin, d'autant plus que le style sans fioriture permet une grande fluidité de lecture, il me tarde donc de me plonger dans le second opus tout en espérant déjà que le troisième ne tardera pas trop à voir le jour (ceci dit je conçois volontiers qu'après cinq ans de travail sur ces deux premiers tomes, David Kirk ressente le besoin de faire un break).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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J'ai un peu délaissé le Challenge SFFF pour lire ce roman de David Kirk car j'ai reçus en SDP "L'honneur du samouraï" du même auteur que je dois lire avant la fin du mois pour en donner mon Avis.
Je suis fan de l'époque Samouraï dont j'ai lu "La Pierre et le Sabre" et "La Parfaite lumière" de Eiji Yoshikawa.
Mais aussi "Shogun" et ses autres titres de James Clavell et le dernier en date est "Menaces sur le Shogun" de Dale Furutani.
Donc j'avais des réserves sur David Kirk, Anglais de Naissance, sur sa faculté a réécrire de façon romancé l'Histoire du plus fameux Samouraï de l'histoire du Japon féodal.
Mais je me trompais, l'Auteur sens sort très bien et ma donné l'envie de me plonger dans "L'honneur du samouraï" aussi rapidement que possible.
Merci à Marina Boraso qui en a assuré la traduction.
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Bennosuke est élevé par son oncle qui est moine. Mais le rêve du jeune garçon est de devenir samouraï à l'instar de son père.

Ce père qui est parti il y a 8 ans, le soir où sa mère est morte et qui n'a donné aucun signe depuis lors.

Mais un jour, il revient et la confrontation tant attendue (et redoutée) arrive enfin.



David Kirk signe ici une magnifique épopée sur les samouraïs, leur mode de vie et leur fameux code d'honneur, mais aussi sur les liens du sang et les liens du coeur.

Bennosuke est persuadé que l'on ne devient pas samouraï, on nait samouraï. Toute sa vie, il va faire de cette devise la sienne.

Son héritage va le porter très loin et il ya des moments où la tradition et l'honneur sont lourds à porter.

Le de l'auteur est flamboyant, il nous transporte sur les lieux et à l'époque. le récit des combats est très réel, on pourrait même entendre le bruit des lames qui s'entrechoquent.

Les amateurs de l'histoire nippone seront conquis et les autres aussi par ailleurs.
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Je vais commencer par ma conclusion, ce roman m'a baladé dans bien des directions mais je cherche toujours à savoir où et pourquoi… J'ai accroché, décroché, accroché de nouveau, décroché de nouveau, j'ai mis un temps infini à me dire de finir sa lecture, je me suis forcer à terminer… Je suis habituellement bon public mais là j'avoue avoir trouver ce roman fouilli, éparpillé, sans profondeur, sans structure, hésitant, tatonnant… L'écriture est simple (très ? trop ?), les décors sont peut-être les seuls éléments qui ont adouci cette lecture… L'action est décousue, on saute d'une époque à une autre on ne sait trop comment ni pourquoi…
Au début, le héros de l'histoire est pourtant prometteur mais je l'ai perdu comme l'histoire m'a perdu à coup de rupture de rythme et d'indécision… Faible d'esprit et de consistance, vaguement doué au sabre mais à la personnalité insignifiante… Les personnages secondaires ne sont pas mieux lotis, pourquoi parler de samouraïs sans créer de personnages qui en ait la carrure ? Au moins quelqu-uns histoire de dire…
Et là on relis l'argumentaire commercial de la 4e de couv et on se dit qu'il n'est jamais à l'avantage ni de l'oeuvre, ni de l'auteur d'en faire, ni d'en dire trop… Point de fresque étincelante, point de combat épique et j'attends toujours la figure emblématique du légendaire Myamoto Musashi…
Au final, je me demande quel a été l'intérêt pour l'auteur d'utiliser le prestigieux nom de Myamoto Musashi… Je me demande même si ce n'est pas ce qui dessert ce roman, du moins pour les personnes qui, comme moi, ont lu le fabuleux La Pierre et le Sabre puis La Parfaite Lumière de Eiji Yoshikawa qui dresse un portait de Myamoto Musashi si fort qu'il imprègne votre esprit au fer rouge ou bien encore le Traité des Cinq Roues écrit par Myamoto lui-même… Pour qui a lu ses écrits, on a du mal à comprendre le choix de l'auteur pour son héros.
Je vous invite à vous faire vous-même votre opinion mais ne vous attendez pas à trouver un roman qui tient la comparaison avec ceux de Yoshikawa ou qui fait écho aux écrits du si célèbre épéiste Myamoto Musashi, vous seriez forcément déçu.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Une histoire à priori passionnante mais dont la fin m'a un peu déçu et laisser sur ma faim...

L'on découvre dans ce livre les coutumes et la façon de vivre des samouraïs dans tout ce qu'elle a d'honorable mais aussi de détestable. Un orgueil sans limite, une fascination pour la mort exagérée, un mépris total pour tout ce qui est inférieur à leur yeux...Le héros de cette histoire veut en devenir et va comprendre que se conformé au tradition n'est pas forcément la solution pour trouver la paix.

A défaut de m'avoir transporté, ce livre fait passer un message : pour trouver la paix, il faut se détacher de son orgueil, des traditions dépassées et stupides ainsi que de ce que les autres considèrent comme "normal"...
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Wouaw, juste incroyable !!! Un roman sur le Japon du XVIIe siècle qui nous montre la mentalité de l'époque : Samouraï = honneur = mort, et le questionnement d'un jeune homme sur la vie, sur l'honneur, et sur les règles que l'ont suit bêtement ! Les personnages sont incroyables, criant de vérité, avec ceux qu'on voit évoluer de façon positive, ceux qu'on ne peut détester malgré leurs mauvaises actions et ceux au contraire qu'on a hâte de voir rendre l'âme !!
Un livre que je recommande fortement !!!
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Encore une fois, je vais écrire que le titre original était un parfait reflet du livre, soit "l'enfant de la vengeance", devenu en français, ce titre bien plat : "le samouraï"...
La vengeance - son père Munisai, s'est fait seppuku pour le sauver - est le moteur de ce jeune homme, Bennosuke. Même si, au coeur de la bataille de Sekigahara, il va comprendre la vanité de cette tâche (p. 484 : "La quête que lui avait confiée Munisai, la honte qu'il en avait ressenti ne représentaient plus rien à ses yeux"). Ce n'est donc qu'à la toute fin du livre qu'on comprend le projet (?) de l'auteur : démystifier le monde de ses guerriers, leur sens du sacrifice et leur rapport à la mort. Sinon, c'est principalement un roman historique et d'initiation sur l'univers des samouraïs qui en fascinent plus d'un, et on est un peu loin, comme l'ont justement écrit quelques-uns des contributeurs précédents, de la fresque d'Eiji Yoshikawa.
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L'histoire de la jeunesse de Miyamoto Musashi, samouraï légendaire japonais. L'auteur nous raconte ici l'histoire de son enfance jusqu'à la bataille de Sekigahara.

L'histoire décrite dans le livre serait plus proche de la réalité que ce qui est raconté dans "La pierre et le Sabre" et "La parfaite lumière".

D'un point de vue purement littéraire je me suis ennuyé, je n'ai pas trouvé ce livre spécialement bien écrit et... je me suis vraiment ennuyé. Je n'ai pas retrouvé le côté épique que l'on a dans les bouquins de Yoshikawa Eiji, même si ceux-ci sont beaucoup plus romancés.

Grand fan de Musashi, je suis un peu déçu du coup.
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