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Second tome également dispensable.

Nous allons suivre cette fois, Josh et Lilly, deux personnages « quelconques » ayant survécu à l'apocalypse. Et survivre est le terme adéquat. de campements de fortune en comportements égoïstes, cernés par les dangers, notre couple improbable fuit devant la mort jusqu'à atterrir dans un havre de paix. Woodbury. Havre de paix vraiment ? Entre prostitution et méthodes contestables du gouverneur pour faire régner l'ordre, il y a de la rébellion dans l'air.

On est bien loin ici de l'image presque idyllique (en surface) de Woodbury renvoyée par la série TV, mais du coup beaucoup plus réaliste, avec 50 pouilleux crevards mais quelle importance ? le gouverneur ne joue ici qu'un rôle secondaire, l'histoire étant clairement centrée sur Josh et Lilly. Et c'est bien dommage, moi ce que je voulais c'était voir Blake dans ses oeuvres, c'était voir la ville grandir et s'organiser et au final on n'en a qu'un faible aperçu ici.
Peut être dans le prochain tome ? Ah zut, c'est déjà la chute du gouverneur... (Mais qu'on se rassure c'est en deux tomes et Woodbury survivra à sa chute dans un tome 5)....
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Reprenons le chemin des Walking Dead sur La Route de Woodbury : horreur, gore et atrocités tant humaines que mortes-vivantes sont au programme !

Avec La route de Woodbury, Robert Kirkman poursuit son apprentissage de l'exercice romanesque dans un monde qu'il connaît sur le bout des doigts, avec la complicité de l'aguerri Jay Bonansinga. Mettant en scène Bob, Lilly et autres Josh, ce roman nous fait découvrir avant tout un autre groupe de survivants dans la banlieue d'Atlanta dont une partie va se retrouver dans la fameuse ville de Woodbury, dirigée de main de maître par Philip Blake, héros du premier roman, surnommé « le Gouverneur ».
Au premier abord, j'avoue que c'est d'abord les quelques défauts primordiaux qui m'ont sauté aux yeux. En effet, les deux auteurs ont rapidement pris la très mauvaise manie, incroyable pour moi, aberrante même, au moins dans la première partie, de nous révéler, quelques lignes avant qu'ils se produisent, des éléments-clés du récit ! Je ne comprendrai jamais ce style de tout annoncer comme ça, alors que c'est le suspense qui devrait primer, au moins dans ce genre de littérature ! de plus, à trop vouloir étudier les relations humaines, la psychologie des personnages, les auteurs se perdent en multipliant les parenthèses et les encarts longuets, mais là aussi on peut déceler une grande différence de rédaction entre les deux parties du récit (auraient-ils rédigé ces deux parties à des moments différents, notamment la deuxième en même temps que le premier roman et la première partie seulement dans un autre contexte ?). Ajoutons à cela quelques choix contestables de traduction, comme des références purement françaises (citer la Ligue 1 pour une métaphore footballistique !!!) dans le contexte du fin fond des États-Unis, et on peut dire que le style pêche quand même pas mal dans ce deuxième tome.

Heureusement, l'intérêt scénaristique de ce livre franchisé est notable. La Route de Woodbury, c'est déjà un bon prétexte pour nous montrer la véritable « Ascension du Gouverneur » qui titrait le tome précédent, mais on ne va pas s'en plaindre car comprendre comment on est arrivés à la situation connue dans les comics est assez jouissif. En effet, c'est dans ce présent roman que Philip Blake « invente » bon nombre de ses habitudes perverses (évitons davantage les spoilers ici…), mais un passage très intéressant nous rappelle aussi l'importance du personne du frère de Philip, Brian (et je n'en dirais pas plus car là c'est vraiment friser le spoiler !). de la même manière, on retrouve avec plaisir des objets, des situations voire des personnages bien connus, Martinez en tête à Woodbury dont l'importance est grandissante et c'est intéressant de voir sa personnalité ainsi développée, le Gouverneur bien sûr, Alice et le Docteur Stevens un peu, d'autres moins connus aussi, mais pas moins importants pour l'intrigue du duo Robert Kirkman Jay Bonansinga.
Bon après, une fois ces personnages bien reconnus (penchez-vous attentivement sur le Tome 8 des comics Walking Dead et vous aurez tout ce qu'il vous faut pour cerner les personnages de ce roman), si on a bien pris conscience de l'état psychologique qui règne à Woodbury sous le règne du Gouverneur, on peut plus ou moins facilement sentir les petits événements arriver à l'avance ; sans être désagréable, cette habitude dénature peut-être un peu le récit, mais il faut penser que ce roman est tout autant fait pour les fans les plus exigeants que pour ceux qui découvrent la franchise par la série télévisée actuelle, voire même pour les plus simples néophytes qui soient et qui veulent découvrir tranquillement par ce roman une histoire de morts-vivants. Enfin, un intérêt moins perceptible est également de nous faire comprendre que le temps passe très vite (les auteurs se montrent parfois même particulièrement lourds sur ce point), mais que les distances où se déroulent les actions sont, elles, très restreintes ; cela aide à relativiser l'exode que peuvent vivre certains personnages et surtout à appréhender les relations de proximité relative mises en perspectives sur l'ensemble de la franchise Walking Dead (comics, romans, série télévisée).

Un roman franchisé qui se lit particulièrement vite et, malgré des petites anicroches qu'il est toujours dommage de repérer, qui nous divertit comme il se doit, même s'il se rattache davantage au principe des webisodes de la série qu'à celui du gros coup de théâtre présent dans le premier roman. Les supputations sur le troisième roman, non prévu encore, peuvent aller bon train…

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Second roman dérivé de la célèbre série « Walking Dead » après le très réussi « L'ascension du gouverneur », « La route de Woodbury » nous propose de suivre le parcours d'une autre figure (très) secondaire des comics après le déclenchement de l'épidémie. On découvre cette fois le personnage de Lilly, jeune femme esseulée tentant tant bien que mal de survivre et de s'adapter au monde tel qu'il est devenu après le déferlement des zombies. de la périphérie d'Atlanta à la fameuse ville de Woodbury sur laquelle le Gouverneur exerce désormais son implacable autorité, Kirkman nous propose de découvrir les épreuves affrontées par un nouveau groupe de survivants composé de la jeune femme accompagnée d'un vétéran de l'armée, d'un colosse afro-américain et d'une jeune paumée un peu nymphomane sur les bords. Sans surprise l'auteur maîtrise là encore parfaitement son sujet et l'on retrouve ici tout ce qui caractérise la série : des scènes plus choc les unes que les autres, des personnages attachants, beaucoup de suspens et de retournements de situation inattendus...

Ce second roman se révèle malgré tout légèrement en dessous du précédent qui, il faut le dire, mettait la barre assez haut. Lilly est un personnage intéressant, certes, mais certainement pas autant que le Gouverneur, figure emblématique des comics (et désormais de la série télé) qui ne peut que frapper par son ambiguïté. « La route de Woodbury » possède cependant son lot de bons passages et de scènes très prenantes, aussi bien en ce qui concerne les attaques de zombies que les liens complexes qui se nouent entre les différents protagonistes. le roman nous permet également de suivre l'évolution du système qui se met progressivement en place à Woodbury (en mettant bien sûr l'accent sur les quelques éléments que l'on retrouve dans le comics) et surtout de retrouver quelques têtes connues comme Martinez, le docteur Stevens ou encore Alice. Bien qu'un peu plus décevant que le précédent roman, celui-ci se lit malgré tout avec avidité, tant on ne peut qu'être enthousiaste à l'idée de se retrouver à nouveau dans cet univers fascinant qui, à coup sur, nous réserve encore bien des surprises.
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Au fond, ici, nous allons trouver les mêmes ingrédients que dans L'Ascension du Gouverneur.
Pas de nouveautés à proprement parler, mais ce n'est pas pour ça que l'on ne passe pas un moment génial !

Cette fois-ci, nous suivons Lilly, jeune fille vivant dans un camp de réfugiés avec d'autres survivants. Lorsque ce camp se fait attaquer par une horde, Lilly subit un énorme choc et se retrouve à devoir partir avec, à ses côtés, son amie accompagnée de son copain du moment, un vieil ambulancier et un homme pour qui elle éprouve un peu plus que de l'amitié.
Une longue route les attend, et quand ils entendent parler d'un autre camp mieux organisé, ils ne sont pas sûrs que ça soit une nouvelle si merveilleuse que ça ...

Une plongée dans l'univers de Walking Dead est toujours un moment génial, plein d'émotions en tout genre, d'attaques pleines d'adrénaline et de découvertes pas toujours positives.
Mais ce que j'adore surtout, c'est la façon dont est développé le côté humain. Alors que le monde est infesté de cadavres ambulant dévoreurs de chair, on peut se rendre compte que, souvent, le pire des monstres est l'Homme.
La preuve en est encore ici, avec une plongée tête la première dans ce que l'humain a de plus négatif. Et vous savez quoi ? C'est juste jubilatoire.
Je prend un plaisir de dingue à tripatouiller dans la psyché des personnages, de découvrir ce qu'ils ont de meilleur ou de pire, d'être encore surprise et étonnée par certaines pensées, certains actes.
Avec la franchise Walking Dead, je suis servie ! Que ce soit avec les comics, la série TV ou maintenant les livres, ce sont des histoires qui se focalisent essentiellement sur les comportements sociaux, et c'est réellement brillamment développé.
Pour ce titre, nous parlons encore une fois du Gouverneur, mais du point de vue d'une jeune fille qui va débarquer à Woodbury alors que Philip Blake vient tout juste d'établir sa loi.
Il ne faudra pas longtemps avant que l'on ne commence à voir jusqu'où les idées malsaines de celui-ci peuvent aller ...

Comme je l'ai dis plus haut, on retrouve vraiment tout ce que l'on a aimé par le passé : des personnages intéressants, charismatiques et super bien travaillés, une belle palette bien variée d'émotions et de caractères, des attaques de zombies très impressionnantes et bourrée d'actions et de suspens, et des personnages emblématiques de la saga que l'on apprend à connaître encore mieux.
On retrouve également l'écriture fluide et très visuelle de Jay Bonansinga, un véritable plaisir qui fait que l'on ne s'ennuie pas un seul instant pendant cette lecture.
J'ai beaucoup aimé suivre Lilly, qui est un personnage plus complexe que l'on pourrait croire, mais à laquelle il est quand même très facile de s'identifier. C'est sympa de pouvoir suivre quelqu'un de réellement crédible. C'est un p'tit bout de femme en plein milieu d'une apocalypse zombies : elle flippe, elle n'est pas une machine à tuer et souvent elle ne sait pas quoi faire et a juste envie de s'enfuir.
Honnêtement, y a de grandes chances que je ressemble plus à elle qu'à Terminator, dans les mêmes circonstances !

Ce titre est vraiment génial, et même si il ne brille pas forcément par son originalité, sa vraie force est dans les personnages sur lequel il se penche, et je pense que chaque fan sera ravi d'avoir ce point de vue supplémentaire à cette histoire désormais culte.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Lily Caul est une jeune femme qui tente de survivre après une épidémie qui a transformé une bonne partie de la population en morts-vivants, pour les qualifier ainsi. Elle parcourt plusieurs kilomètres espérant rencontrer d'autres personnes encore en vie avant de finir par atterrir dans une petite ville fortifiée sous le nom de Woodbury. Au premier abord, Lily s'y sent en sécurité et crée des liens avec les autres habitants qui continuent de vivre convenablement. le maître des lieux se nomme Philip Blake et se fait appeler le Gouverneur. Peu à peu, Lily découvre que cette apparente tranquillité cache bien des choses et que cet endroit idéal n'a rien d'un paradis avec ses quelques lois très particulières. Lily a-t-elle mis les pieds en Enfer? Tout porte à le croire! Après l'ascension du gouverneur, on découvre de nouveaux protagonistes qui tentent de survivre et de créer des échanges dans un monde où la nature humaine est plus immonde que jamais. Ce deuxième tome n'est pas dénué d'actions et de rebondissements!
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Dans la lignée du 1er Tome c'est à dire un style d'écriture correct qui donne l'impression de suivre un film.
Moi qui suis fan de " The Walking Dead " j'y trouve mon compte car les scènes d'action sont très bien retranscrites avec beaucoup de gore et les Zombies sont très présents et bien détaillés. L'athmosphère qui s'y dégage est tout à fait dans l'esprit de la Série et du Comics.
L'histoire quant à elle est j'ai trouvé un peu moins bonne que le 1er ( du fait que Blake était un perso très charismatique peut-être ) mais on se laisse prendre au jeu sans aucun problème. Une femme " Lilly " avec Josh son ami black qui est une montagne de muscles sont bannis de leur communauté et se trouvent obligés de vadrouiller sur les routes au bord d'un camping car avec comme espoir de trouver un endroit de paix.
De ce fait, ils arrivent ( quelques autres persos les accompagnent ) après quelques péripéties sur la ville de " Woodbury " le fief du " Gouverneur Blake " dont on a pu suivre son évolution dans le 1er Tome. Ils vont se rendrent compte que ce Chef est pourvu d'une santé mentale fragile et qu'il est plus ou moins un dictateur. de là, un putsh orchestré par Lilly se met en place...
Pour résumer, on ne s'ennuie pas une seconde et ce tome comme le ferait un Zombie se dévore rapidement. Un agréable moment en perspective pour tous les fans de cette Culture ( la mise en place d'une arêne de combat vaut le coup d'oeil par exemple ). de plus pour ceux qui ont lu le 1er Tome il est intéressant de voir comment est devenu Brian/Philip Blake qui était tout de même sain d'esprit au départ.Conclusion, si vous avez aimé ' L'ascension du Gouverneur vous aimerez ce 2éme. de plus la fin envisage un 3ème tome...
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Et la route est longue.

Vous savez ce que j'aime dans the WD c'est que malgré que j'ai surkiffé la série, quand je lis les livres j'ai l'impression de re-découvrir toute l'histoire.

The WD c'est quoi ? C'est lutter contre sa survie quotidiennement et se demander quand on va mourir et de quelle façon. C'est se demander qui est son ami ? Qui est son ennemi et quel est le prochain coup tordu.

The WD est une ode à la survie qui n'épargne aucun instinct.

Et le pire c'est que quand on pense être enfin poser quelque part et que maintenant ça ira .... en faites le pire est à venir.

Dans la lignée du tome 1, le tome 2 vous fera découvrir des personnes horribles d'une inhumanité sans nom. La fin de l'innocence pour certains.

Terriblement addictif
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(Critique réalisée dans le cadre de la Masse Critique de l'Imaginaire du 8 novembre 2012)

Suite à un drame survenu au cours d'une attaque de zombies, un petit nombre de survivants mené par Lilly Caul quitte leur groupe pour tenter leur chance de leur côté. Ils tentent de survivre comme ils peuvent jusqu'à intégrer sans grand enthousiasme la ville fortifiée de Woodbury dirigée par le Gouverneur. Mais sous les apparences civilisées de la ville, Lilly sent tout de suite que quelque chose ne tourne pas rond et que le Gouverneur, sous ses airs de bon patriarche, cache une personnalité terriblement malsaine. La jeune fille décide donc de rassembler une coalition pour le faire chuter, inconsciente du désastre qu'elle va provoquer car personne ne défie le Gouverneur impunément.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore “The Walking Dead”, il s'agit d'une franchise qui a débuté sous la forme d'une bande dessinée (un comic) signée Robert Kirkman puis s'est poursuivie par l'adaptation en série TV dont la saison 3 est en cours de diffusion aux États-Unis. Les romans sont donc les derniers-nés de la franchise et apportent un complément intéressant.

“La Route de Woodbury”, tout en s'inscrivant dans le prolongement du premier tome, “L'Ascension du Gouverneur”, nous offre une nouvelle perspective. Cette fois-ci, on suit le parcours d'un petit groupe de survivants qui vont rallier Woodbury.
Le personnage central est une jeune femme, Lilly Caul, une trouillarde dans l'âme, bien avant même l'invasion des zombies. Si on ne peut pas la blâmer dans un monde envahi de zombies motivés uniquement par l'odeur de la chair fraîche, elle n'est pas attachante pour autant. Elle a tendance à utiliser les gens, plus ou moins inconsciemment, pour se protéger. Pendant tout le roman, elle reste dans le sillon de Josh, une force de la nature qui est fou amoureux d'elle. Lorsqu'elle se rebelle contre le Gouverneur, elle se contente de suggérer la rébellion pour ensuite se retrancher derrière des gros bras qui se chargeront de tout le travail. En cela, Lilly est terriblement agaçante. Il est vraiment très difficile de s'attacher à elle, elle n'a aucun mérite. Si elle a survécu jusque là, c'est uniquement grâce à sa manie de s'attacher à des personnes plus fortes qu'elle en manipulant plus ou moins inconsciemment leurs sentiments.
Quant au Gouverneur, le véritable “méchant” de l'histoire bien plus que les zombies, il est horrible à souhait. Autant on pouvait avoir de la compassion pour lui dans le premier tome, “L'Ascension du Gouverneur”, autant dans le second il est détestable et on a hâte de le voir mordre la poussière si tant est que cela soit possible.

“The Walking Dead”, c'est surtout ça : l'étude des comportements d'un groupe d'humains, survivants à un fléau et qui sont confrontés les uns aux autres. Les zombies ne sont qu'un prétexte. D'ailleurs, ils sont assez secondaires. On ne sait rien des raisons qui les ont fait apparaître (et il est fort probable qu'on ne le sache jamais) et les confrontations avec eux sont assez répétitives, elles suivent toujours le même schéma. Les moments les plus tendus ne concernent pas les combats avec les zombies mais les interactions entre les survivants. Ce sont eux les véritables ennemis car les zombies sont faciles à cerner, ils sont stupides et motivés par leur seule faim, ce qui n'est pas le cas des survivants. le fléau des zombies est un révélateur de la nature profonde de chacun : les dominants et les dominés, les prédateurs et les proies. On constate une effrayante perte d'humanité chez les survivants, parfaitement incarnée par le personnage du Gouverneur.

Sur la forme, le style est proche des scénarios de la série TV. L'utilisation du présent peut déconcerter au début mais on s'y fait rapidement et cela rend les choses plus vivantes, nous plonge directement dans l'action. Les passages sur les zombies sont gores et assez écoeurants, cette lecture s'adresse donc à un public averti. En effet, les descriptions des zombies sont parfois pires dans le roman que dans la série TV ; c'est le pouvoir des livres, l'imagination n'a pas de limite contrairement au cinéma.
“La Route de Woodbury” se lit très rapidement grâce à l'habitude des auteurs de présenter les choses de telle sorte que certains passages laissent supposer une catastrophe à venir ce qui nous pousse à continuer la lecture, en dévoilant au lecteur des éléments que les personnages ne perçoivent pas. Des fois, la catastrophe se produit, des fois non. Pour le savoir, il faut continuer la lecture et ainsi, à ce rythme, on en vient à bout sans même s'en apercevoir.

Pour terminer, il est possible de lire “La Route de Woodbury” sans avoir lu “L'Ascension du Gouverneur”. Bien qu'il se place dans le prolongement de ce dernier, ce deuxième tome met en scène un autre groupe de survivants. Toutefois, il vaut mieux les lire dans l'ordre car la grosse surprise de “L'Ascension du Gouverneur” serait gâchée le cas échéant.
De plus, les romans, les bandes dessinées et la série TV étant indépendants, il est tout-à-fait possible de les dissocier. Il est cependant plus intéressant de combiner les trois car chacun apporte un éclairage différent et complémentaire à l'histoire.

Peut-être un peu moins novateur que “L'Ascension du Gouverneur” dans la mesure où ce deuxième roman n'apporte pas réellement de révélations comme l'avait fait le premier, “La Route de Woodbury” satisfera néanmoins l'avidité des fans de la franchise.

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J'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire de ce second tome, alors que j'avais été happée par le premier. Je pense que cela est du au fait qu'il n'y avait plus l'attrait de la nouveauté puisque ce premier tome était le premier livre sur des zombies que je lisais. Ce second tome est assez similaire au premier : nous suivons un groupe de personnes qui tentent de survivre dans un monde ravagé par la peste et rempli de morts-vivants. L'intérêt de ce tome arrive pour ma part à la fin du roman et j'espère qu'il sera plus conséquent dans le tome trois. Il s'agit, pour moi, de l'arrivée de Lilly et ses compagnons dans la ville de Woodbury, et du système mis en place pour gérer les affaires de la ville, travailler et régler les conflits. Ce système s'apparente à une dictature, dont le chef n'est autre que le désormais célèbre Gouverneur.

Lors de leur arrivée à Woodbury, Lilly, Josh, Bob, Megan et Scott vont devoir prendre leurs marques dans une ville remplie de règles. Ils devront se familiariser au système de troc, aux services à rendre, et à la population pas toujours plus sympathique que les bouffeurs qui les attendent à l'extérieur. Mais le Gouverneur les protège des attaques, même si son sens de la justice et ses idées sur les règles à mettre en place sont quelque peu perverses. Leur acclimatation à ce nouvel environnement est entrecoupé d'attaques de zombies.

Comme le premier tome, ce second roman relate de manière captivante les attaques des morts-vivants ainsi que les différentes batailles qui en résultent. Ce sont d'ailleurs ces passages qui m'ont permis de ne pas reposer ce livre et de rester dans l'histoire. Je dois bien avouer que les protagonistes ne m'ont pas particulièrement intéressée et que leur sort m'était plus ou moins égal, hormis Josh que j'ai beaucoup aimé dès le départ.

Le point noir de ce roman est qu'il ne s'attarde pas assez sur le Gouverneur, ses idées et le système mis en place. D'après moi, cela aurait dû être la force du roman, alors que celui-ci ne nous en donne que des ébauches. Même si ce tome est moins convaincant que le premier, j'ai passé un moment agréable. J'espère que ces thèmes seront abordés dans le tome suivant, et qu'il ne s'agira pas uniquement d'une saga relatant, sur fond de guerre contre les zombies, un cercle infini de combats pour savoir qui sera le chef de la bande de survivants.
Lien : https://duthedeslivresetdesc..
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Étant une grande fan de la série télévisée du même nom, j'ai apprécié me replonger dans l'ambiance glauque, voire même très violente de cette histoire. Même si le style d'écriture des auteurs n'est pas extraordinaire, ce deuxième opus m'a replongée dans cette bagarre stressante entre humains vivants et mort-vivants. Cela fait la part belle aux sentiments et réactions que ce genre de situations peut révéler. La nature humaine est mise à mal, Passé les premières impressions très sanglantes, je trouve que ce genre de récit peut faire réfléchir sur le sens des mots humanité, courage, couardise ou encore entraide. Un vrai défit car ce n'est pas évident du tout de se projeter et de se rendre compte, ne serait-ce qu'un tout petit peu, comment nous réagirions dans une situation aussi dramatique que celles décrites dans cette série.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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