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Un grand merci aux éditions Belfond et à Babelio pour l'envoie de ce roman remporté dans une masse critique.

Je dois dire que j'ai toujours eu un petit faible pour les polars japonais, ils ont un petit je ne sais quoi qui fait toute la différence, une touche de noirceur anxiogène qui me séduit directement !

Je découvre cet auteur avec son second roman, La maison Noire.

Au coeur d'un cabinet d'assurance, Wakatsuki est embauché pour étudier tous les avis de décès. Parce qu'il le sait bien, nombreux sont ceux qui sont près à faire de fausses déclarations pour être indemnisés. Jusqu'au jour où il va être appelé par un homme, se rendre sur les lieux et trouver un jeune garçon de 12 ans au bout d'une corde…

Si l'ambiance « assurance » m'a laissé un peu dubitative au démarrage et a créé certaines longueurs dans les premières pages , je dois dire que des que l'action est là on est totalement embarqué dans un tourbillon d'horreur ! On flirte avec ce que les âmes ont de plus noirs. Ce que certains sont prêts à faire pour toucher leur prime fait froid dans le dos!

Et au delà de l'enquête, l'auteur nous apporte des touches de psychologies et certaines explications qui sont pertinentes et intéressantes ! J'ai beaucoup aimé cette dimension, très bien introduite avec certains personnages !

Un excellent thriller très original, empli de noirceur comme on le aime!
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Yûsuke Kishi revient avec une histoire toujours aussi noire, nous plongeant dans l'univers des assurances vie avec son lot d'arnaques et de démarches administratives redondantes.

On y suit Wakatsuki, jeune élément très impliqué de la Showa Seimei, qui s'évertue chaque jour à remplir ses tâches avec sérieux et dans le respect du client quel qu'il soit.
Suite à la demande d'un certain M.Komoda - a priori mécontent des services de la boite -, Wakatsuki se rend chez celui-ci et découvre alors un homme étrange l'accueillant dans une maison délabrée et d'une puanteur terrible. le pire s'annonce alors, suite à la découverte du corps pendu du jeune fils des Komoda…

La maison noire est une puissante analyse du monde du travail, spécifiquement du monde des assurances ici, et du fameux tatemae ou l'art de ne pas dire ce que l'on pense en public. Dans le livre cela ressort fortement face aux situations très anxiogènes voir violentes que subissent les employé.e.s, et qui seraient intolérables en France par exemple.
Aussi, le roman aborde profondément le thème de la psychopathie avec la question de l'inné et de l'acquis, mais quand on voit comment l'auteur rend abominables ses personnages, on se demande ce que lui en pense ! Concernant la psychologie justement, la descente aux enfers de Wakatsuki est très bien décrite et procure un climat de tension extrême.

L'histoire démarre lentement en détaillant la vie de bureau des protagonistes, les difficultés qu'ils rencontrent et comment tout ce système fonctionne ; l'intrigue s'infiltre peu à peu, laissant le malaise s'installer, dévoilant assez facilement ses indices, mais nous attrapant malicieusement dans ses fils puissants et dévoilant l'horreur aux moments propices jusqu'à nous saisir totalement dans un rythme infernal.

Même si j'ai une nette préférence pour La leçon du mal (brillant !), j'ai beaucoup aimé ce nouveau titre de Yûsuke Kishi, glauque et prenant comme je l'espérais.

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Ce que j'aime le plus dans les livres? Ils sont capables de vous emporter dans des sujets qui n'ont, a priori, rien de passionnant! Parce que franchement, la vie quotidienne d'un cabinet d'assurances-vie, fût-il au Japon, ça n'est pas des plus séduisant! Et pourtant… J'ai dévoré La Maison noire en une journée! Alors, oui… Peut-être parce qu'il a été écrit par Yûsuke Kishi et que le bonhomme sait très bien distiller la noirceur, la peur et qu'il maitrise les rebondissements à merveille! Je vous parlais avec beaucoup d'enthousiasme de sa Leçon du mal et bien me revoici pour La Maison noire!
Dans le cabinet d'assurances où il travaille, Shinji Wakatsuki fait figure d'employé modèle. Méticuleux, rigoureux, il traque sans relâche les incohérences dans les avis de décès. Car Wakatsuki le sait : nombre d'assurés sont prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement. Jusqu'au jour où un certain Komoda le sollicite pour un constat dans sa maison. Sur place, le choc. le corps d'un enfant de douze ans se balance au bout d'une corde. Suicide ? L'instinct de Wakatsuki lui dicte qu'il s'est passé autre chose dans cette demeure lugubre où flotte l'odeur de la mort.

Une plongée horrifique dans les méandres de la psyché humaine, avec en arrière-plan une vision acide de la société japonaise. Parce que vous allez comprendre que le système des assurances-vie nippon n'a rien à voir avec le notre. Là-bas on assure même ses enfants! On cumule les contrats et cela devient un pari, une épargne sur la vie quotidienne de bon nombre de petites gens. Quitte à sacrifier un doigt, ou un conjoint…
Le travail de Wakatsuki est méthodique et consciencieux mais il recèle une folie, de l'impensable; il doit repérer les arnaques à l'assurance-vie, trouver les failles entre suicides et meurtres, accident de travail ou blessures volontaires alors que devant lui se dressent des êtres humains qui comptent sur ce pécule pour continuer de vivre après un drame! Entre policiers peu consciencieux, hôpitaux fantômes gérés par les yakuza et désespoir sincère des familles, l'appât du gain consume à petit feu les valeurs morales de la société japonaise!

Yûsuke Kishi vous invite à entrer dans la Maison noire, lugubre et puante, crasse et délabrée, tout y est malsain et anxiogène… Si ce roman n'a pas tout le brio de la leçon du mal, l'auteur parvient à vous tenir en haleine et vous glacer le sang dans un thriller brutal. Vous déduisez assez rapidement qui de quoi mais la scène finale est si gore, si visuelle, si assumée qu'il serait dommage de passer à côté!
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Shinji Wakatsuki travaillé dans un cabinet d'assurance et cherche dans les contrats les incohérences au niveau déclaration d'accidents .
Un jour , un assuré lui demande de passer dans sa maison pour revoir les conditions de son contrat . Dans la maison , un enfant vient de se suicider et Wakatsuki, témoin malgré lui , va basculer dans un monde d'une noirceur inégalée où les coupables ne sont pas toujours ceux qu'on croit .

Yusuke kishi sait distiller petit à petit , à l'instar d'un Stephen king, une angoisse très réjouissante.
La montée en pression est très légère les premières pages avec la découverte des personnages principaux , puis elle s'accélère jusqu'au final .
Le livre est très bien écrit et même si j'ai découvert le coupable dès le début , savoir comment ça allait se finir m'a tenue en haleine jusqu'au bout .
En prime on apprend sur les traditions japonaises et sur leurs déviances qui deviennent malheureusement mondiales .
A lire pour se donner un gentil frisson .
Bonne lecture
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J'ai réellement plongé dans l'univers noir de Yusuke Kishi. Un roman qui vous fait entrer dans le monde des assurances avec la complexité des lois mais surtout la complexité de déjouer les arnaques des assurés.

Seriez vous prêt à tuer pour toucher une assurance ? Voir pire...
Au fil des pages la noirceur enrobe l'histoire et le héro, wakatsuki se retrouve malgré lui au centre d'une affaire sordide et malaisante.

On ne déroge pas à la règle des "membres coupés" et des "yakuza". Les derniers chapitres sont remplis de tension qui oblige le lecteur à s'attendre au pire. Kishi maîtrise sa plume.
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Dans ce roman noir, un employé d'une compagnie d'assurances est confronté à des clients qui réclament des paiements d'assurance-vie, à un suicide d'enfant et à des cauchemars issus de son enfance.
Ses angoisses vont se concrétiser dans une déluge horrifique.
L'intrigue est à la fois invraisemblable et efficace, on ne lâche pas le livre. Dénouement un peu paresseux à mon goût mais ça reste une lecture plaisante.
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Mon dieu quel livre! Yûsuke Kishi m'avait déjà séduite avec La leçon du Mal l'année dernière et décidément je suis toujours aussi fan! Il a une plume incroyable et la traduction lui rend parfaitement hommage. Même si c'est dommage je suis vraiment heureuse qu'on ne traduise ses livres que maintenant sinon je ne l'aurais peut être jamais découvert. J'ai retrouvé le parfait équilibre entre l'angoisse du thriller et le récit de vie. Je pense que c'est cet équilibre qui rend le roman si prenant.
On suis la vie d'un homme banal, qui même une vie banal dans une compagnie d'assurance, jusqu'à recevoir un étrange coup de téléphone. Il ne le sais pas encore mais cet appel est le début de la fin pour lui. L'angoisse s'immisce lentement dans chaque recoin de la vie du protagoniste, dans chaque recoin de récit jusqu'au dénouement. Et même là on est pas tranquille, l'auteur arrive à maintenir la tension jusqu'à la dernière ligne et ne la laisse pas retomber. Que ce soit celui là ou La leçon du mal, quand je referme un livre de Yûsuke Kishi j'ai le sentiment que ce n'est pas finis, qu'il reste des choses à apprendre et pourtant je ne suis pas frustrée et ça c'est fort! Une excellente lecture que je recommande fortement!
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J'ai dévoré ce roman, suspense, tension, gore, malaise... Je ne suis pas une habituée des romans policiers mais celui-ci est une pépite. Même si je me doutais du tueur, la révélation et la résolution de l'intrigue sont intenses.
Attention il est bien sombre, amateur des romans noirs celui-ci devrait vous plaire.
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𝗛𝗲𝗹𝗹𝗼𝗼𝗼𝗼𝗼 ! Aujourd'hui je vous propose mon avis sur Lɑ ʍɑíՏօղ ղօíɾҽ de Yūsuke Kishi, un roman édité chez @editionsbelfond :

À Kyôto, Wakatsuki est chargé de dédommager les bénéficiaires d'assurance vie, il se doit d'être à l'affût du moindre indice, de déceler si arnaque à l'assurance il y'a ou non, l'affaire à venir en faveur de Komoda le mènera sur une pente plus que mortelle.

Dans ce thriller, l'auteur Yūsuke Kishi, met en évidence un aspect très calculateur de la société nippone, il en dépeint une représentation acerbe, où certains sont prêts à tout pour obtenir leur prime d'assurance.

Il instaure une atmosphère particulière, très pesante avec un léger soupçon de normalité, au fil des pages, la tension monte crescendo, et bien que l'action finale soit plutôt rapide, j'ai aimé le contraste entre la droiture du personnage principal et la sournoiserie de ses clients, ainsi que cette plongée dans la culture japonaise, ce fut autant dépaysant qu'attrayant.

Soyez prévenus, cette fameuse maison noire a de quoi vous alerter, vous déranger…

Et toi, as-tu déjà lu l'auteur, sur ce premier titre ou bien La leçon du mal ?

Xoxo 💋
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Je suis complètement passé à côté de ce livre, tellement que j'ai lu la fin en diagonale juste pour être sure que je connaissais bien la fin depuis le début.

Alors oui on se plonge dans le décor, l'écriture est plaisante mais... ? le cadre est dépaysant, le monde des assurances dégoûtants, le personnage principal bien approfondi, ok. Ça n'aura pas suffit à me faire plonger!

Je n'abandonne pas cet auteur et je me lance dans la leçon de mal, mais j'espère mes amis, que cette fois vos étoiles en valent le coup!
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