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4,23

sur 1130 notes
Après avoir vu le film plusieurs fois, j'ai décidé de lire le livre de cette histoire peu ordinaire. le moins qu'on puisse c'est que j'ai pas été déçue, j'ai découvert détail non présents dans l'adaptation cinématographique et ils ont donnés encore plus de relief et de profondeur aux personnages. le Cercle des poètes disparus, ou comment un professeur de littérature va changer à jamais la vie de ses élèves. Ce Mr Keating est tout bonnement incroyable, sa pédagogie, sa passion pour métier, sa proximité envers ses élèves et son éternelle devise: Carpe diem...Carpe diem, deux mots qui peuvent dans le fond, résumer à eux seul ce roman. Todd, Knox, Neil et leurs amis découvrent un Mr Keating un modèle et entrevoient une toute autre manière d'appréhender la vie. Vivre chaque jour comme si c'était le dernier et faire de chaque jour, chaque geste une oeuvre, un poème. J'ai aimé le passage où les personnages citent Withman, Shakespeare ou encore Byron; c'est un bel hommage à ces maitres du genre. La mort de Neil m'a profondément touché, une jeune garçon qui voulait simplement vivre son rêve et à qui on a retiré tout espoir. J'ai été écoeuré par la réaction de la direction de l'école et Perry qui accuse Keating du décès de leur fils. Quel lâcheté ! Mais grâce à ça, Todd qui était si timide au début a exprimé tout haut ses pensées tout en rendant hommage à Keating. Todd et ses amis n'oublieront jamais celui qui leur a donné la voie et qui a été pour eux, bien plus qu'un simple professeur. Quoiqu'il en soit, j'ai aimé cette lecture et j'aurais adoré avoir une professeur aussi unique que Mr Keating !
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Le Cercle des poètes disparus raconte la vie d'un collège traditionaliste du Vermont, dans les années 1960, bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating. Plutôt que d'enseigner la littérature de manière brute et sans saveur, M. Keating transmet à ses élèves sa passion de la poésie, le goût de la liberté et de l'anticonformisme. Jusqu'à se heurter aux autorités parentale, académique et sociale...

Ce livre est pour moi un véritable petit bijou. Il se lit d'une seule traite, tant l'intrigue est prenante. le lecteur suit un groupe d'étudiants qui, peu à peu, au contact de M. Keating, se lèvent contre l'autorité et le conformisme. Les personnages sont bien décrits et ont de la profondeur, et il est agréable de les suivre dans leurs transgressions.

M. Keating est un personnage très sympathique, doté d'un grand sens de l'humour, qui m'a souvent fait sourire au cours de ma lecture. de plus, il s'agit d'un véritable passionné de poésie anglaise, passion qu'il transmet sans peine à ses élèves et au lecteur même. Les nombreux extraits de poésie qui jalonnent le livre sont bien choisis et permettent même au lecteur non amateur de poésie anglaise (que je suis !) de découvrir quelques chefs-d'oeuvre.

Enfin, il s'agit d'un livre très humain, qui dénonce le conformisme et revendique le droit de mener sa vie comme on l'entend. Un livre où la bêtise de certains parents et enseignants peut pousser à de grands drames, et où les innocents, qui prônent l'ouverture d'esprit, sont punis. Personnellement, je n'aurais pas pu vivre dans le Vermont dans les années 60 et me faire imposer (même par mes parents) des choix de vie aussi importants que ma carrière ou mes fréquentations. Je crois que ce que j'aime particulièrement dans ce livre, c'est que, sans être ni révolutionnaire ni militant, il prône haut et fort, de la manière la plus simple qui soit, le droit de chacun de faire ses propres choix.

Voilà un livre qui, outre le fait d'être un très bon divertissement, délivre un véritable message qui peut servir à tout un chacun. J'en conseille donc la lecture à tous.
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Ce billet risque d'être assez court et je m'en excuse d'avance. Lu il y a plus d'une semaine, j'ai l'impression que je n'ai pas grand-chose à dire sur ce titre si ce n'est que grâce à lui, j'obtiens la médaille de chocolat (8 titres lus sur 20) pour le Baby Challenge Contemporain 2012.
Avant de me lancer dans cette lecture, je connaissais les grandes lignes de l'histoire mais je dois vous avouer que je n'ai jamais vu le film (du moins sérieusement, c'est-à-dire du début à la fin, sans interruption et en étant concentrée). Cela dit, après la découverte du livre (qui est adapté du film et non le contraire), j'ai très envie de rattraper mon inculture et de voir l'oeuvre originale… ce qui ne saurait tarder !

Si j'ai aimé l'histoire en général - cette bande de garçons qui « s'émancipent » au contact de leur nouveau professeur de littérature, Mr Keating, aux méthodes d'enseignement assez particulières - j'ai eu en revanche beaucoup de mal avec les personnages.
Nombreux, je n'ai jamais réussi à lier un prénom à un des garçons et à son histoire et pour être tout à fait franche, quelques jours après ma lecture, je suis incapable de nommer l'un d'eux ! Je me souviens que l'un d'entre eux est fort en latin, que l'autre rêve de devenir acteur au grand damne de ses parents, qu'un autre tombe éperdument amoureux… mais impossible de dire de qui il s'agit ! J'ai eu, par conséquent, énormément de mal - étant un peu perdue entre tous - à ressentir de l'empathie pour eux, malgré leurs aventures et le drame qui finit par les toucher. Seul Mr Keating m'a donné une impression de profondeur, de relief et m'a marquée.

Il ne s'agit pas d'un problème de choix d'intrigue ou de personnages, car je suis persuadée que l'on ressent énormément d'empathie et d'émotions en visionnant le film, mais plutôt d'une froideur propre au texte. Malgré la beauté du message délivré et de certaines scènes (« O Capitaine ! Mon Capitaine ! ») et l'ode à la poésie, je suis restée en retrait pendant ma lecture et n'ai pas ressenti grand-chose et je le regrette (pourtant je suis du genre à pleurer facilement). Mais je pense sincèrement que le film m'offrira de meilleurs moments d'émotions et même si je connais dorénavant toute l'histoire, je prépare tout de même la boîte de mouchoirs !

Mais alors, d'où vient cette distance, cette froideur ressentie ? Etant donné que le fond n'est pas incriminé, je pense qu'on peut dénoncer la forme du texte et donc le style (la traduction) de N.H. Kleinbaum. Je suis par contre incapable de vous dire exactement ce qui m'a manqué/gênée pendant cette lecture. L'utilisation de la troisième personne du singulier ? D'autres auteurs font ce choix et s'en sortent très bien. C'est plutôt une impression générale.
Ce livre rend compte des différentes scènes du film, décrit ce qui se passe dans chacune d'elles, froidement, sans aucune touche d'émotions. On reste en retrait, derrière la caméra, spectateurs, sans jamais prendre part aux évènements. C'est le premier livre adapté d'un film que je lis, est-ce que ce sentiment de froideur, de narration « artificielle », se retrouve dans les autres textes du genre ?

Je finis tout de même sur une note positive en insistant sur la beauté de l'histoire et des messages délivrés et sur l'envie que j'ai maintenant de voir le film d'origine. J'en profite pour remercier Cajou qui m'a offert ce Cercle des poètes disparus il y a quelques mois !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Kleinbaum, à travers l'histoire de ces adolescents, a su critiquer un système éducatif et social qui étranglait (étrangle toujours?) l'individu. le regard des pères sur leurs fils, la priorité sur le paraitre et une certaine idée de la réussite sociale au détriment du bien être et de l'amour filial. Les anciennes générations fabriquent des êtres à leurs images plutôt que de reconsidérer leurs valeurs, de se poser d'autres questions, et surtout plutôt que d'écouter.
En opposition à cette idéologie, on observe de jeunes garçons avides d'émotions, d'expériences et de liberté qui, au contact d'un adulte différent, vont essayer de s'épanouir et vivre pour eux.
Le cercle des poètes disparus c'est aussi cette jeunesse qui disparait sous le poids des conventions, cette poésie que l'on tue dans un cercle vicieux de contrôle des individus.
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J'ai découvert le livre avant de regarder le film, sans savoir que ce dernier était sorti antérieurement ; les éloges faites sur cette histoire avaient fini de me convaincre.

Finalement, je ressort mitigée de cette lecture : d'un côté, j'ai adoré le cadre de l'école privée à l'anglaise, un peu éloignée des grandes villes, et bien sûr les magnifiques passages sur l'autonomie, l'incitation à penser par soi-même et à découvrir le monde sans se contraindre des limites et des règles imposées par une institution (dans le cas présent l'académie Welton et l'influence familiale).
Mais d'un autre côté, il manque beaucoup d'approfondissement en ce qui concerne les personnages : les différents caractères et personnalités sont palpables et auraient mérités un développement plus poussé, notamment pour les deux élèves principaux (Todd et Neil).
Ainsi, l'émotion aurait été décuplée et le message final davantage impactant sur le lecteur.

Malgré cela, le Cercle des Poètes Disparus reste une lecture intéressante et parlante pour ses sujets et les messages transmis.
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Premier coup de coeur livresque.

C'est après sa lecture, je devais avoir 16 ou 17 ans, que j'ai décidé quelle carrière professionnelle je voulais avoir : UNE CARRIERE D'ENSEIGNANTE.

Depuis ce moment, j'ai toujours rêvé de devenir comme John Keating, un prof qui permettait à ses élèves de trouver leur voie. Un prof qui n'a pas peur de sortir des sentiers battus pour enseigner son cours.
Après 8 années d'enseignement, je continue de le prendre comme modèle. Et je continuerai jusqu'à la fin...

Pour moi, ce livre est une perle parce qu'en plus de m'avoir donné envie d'enseigner, il a tenté de m'apprendre que la vie devait se vivre à fond là caisse. Mais ce n'est que depuis peu, que j'applique à la lettre cette notion qui est... CARPE DIEM
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4e de couverture : À Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating.

Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.

Même si le drame – le suicide d'un adolescent – déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.

Mon avis : Dommage que la 4e de couverture en dévoile autant.

Il faut absolument lire ce livre, admirablement écrit. Voir ses jeunes se transformer grâce à ce professeur qui ne se contente pas de remplir les têtes de savoir, mais qui apprend aux jeunes à aimer la poésie et à savoir faire des choix ; ne pas obéir aveuglément, mais réfléchir.

C'est une leçon de vie qui est toujours d'actualité et beaucoup de professeurs devraient s'inspirer de M. Keating.

Ce roman est un chef-d'oeuvre.

À lire dans une bibliothèque, entouré(e) de livres de poésie, avec des petits biscuits et un verre de vin cuit.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

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Le film m'avait paru insupportable au dernier point. L'histoire racontée en mots m'a semblé moins irritante, comme si les facéties du professeur décalé (qui, prétendant aller contre l'ordre établi, se fait appeler "Mon capitaine" et ne cesse d'ordonner et de juger) paraissaient moins grossières. Il se pourrait que ce paradoxe, présenté de manière moins impartiale puisque le lecteur n'est absolument pas mis en demeure de supporter en cadence l'énergie débordante du professeur dont il est bien dit qu'il est charismatique, rendant le propos plus objectif, ou plus impartial, contribue à effacer le narrateur qui, plus honnête, séduirait alors davantage ? En tous les cas, "ça marche", on lit, vite, sans se préoccuper - sans s'ennuyer non plus. M'a fait penser à "Indignation" de Philippe Roth, pour le côté traditionaliste exacerbé des campus anglo-saxons.
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J'ai ėtudié le film au lycėe puis j'ai lu le livre. Je me souviens d'une oeuvre très "lourde", triste, à deux niveaux de lecture: le suicide et la rigiditė du mode d'apprentissage pour l'époque. Notre professeur a su nous ėclairer comme Robin Williams et combler notre manque de maturité, avant de rejoindre le "Cercle des professeurs d'anglais disparus" quelques années plus tard 🖤
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"Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie.
Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu."

Quel merveille que ce roman ! Quel pépite ! Pourquoi n'est-il pas étudié ?! Par peur d'anti-conformisme peut-être ?!! C'est d'ailleurs tout l'enjeu de cette histoire. On y rencontre un professeur, Mr Keating, non seulement brillant dans sa matière (la littérature – oui en plus haha) mais aussi – et surtout – un professeur de vie qui va essayer de faire naître les enfants de sa classe. Une renaissance, ou plutôt une vrai naissance, qui sous-entend la véritable valeur de leur être et de ses désirs ; et non plus celle du besoin de la société de nous mouler et de nous diriger. « Oh oui ! Avocat, c'est prestigieux ! Tu feras ça mon fils ! », « Brille dans tes études si tu veux devenir quelqu'un ! ». Devenir quelqu'un ! Sentence sociétale ! Sentence assassine ! Mr Keating va au contraire laisser ces enfants devenir eux-même. Un sacré pamphlet contre le conformisme, et même un homme que l'on aurait qualifié d'hérétique plusieurs siècles en arrière et brulé sur le bûcher. Ici, pas de bûcher mais néanmoins des têtes coupés et une société qui continue de rejeter l'individualité – non pas l'individualisme qui la galvanise – je dis bien l'individualité : vous savez cette part de magie que chaque être à en lui-même, cette originalité qui le rend unique ! Voilà le sujet de ce roman, le besoin d'une Amérique de tuer les individualités pour créer une société empirique qui fonctionne sur les codes sociales et la hiérarchie face à un homme qui se dresse. Si la société fonctionnait de façon censée, je dirais même que Mr Keating serait la personnification de la statut de la Liberté ! le symbole suprême de la Liberté elle-même !

Bon… je m'égare je crois. Pardon, mais quel bonheur que cette lecture et les débats soulevés ! Quelle émotion que la magie de ses pages ! Et, je finirai avec les mots de celui qui dans le film joue le professeur Keating… Un grand homme avec lequel mon enfance a souri et dont le sourire reste gravé dans ma mémoire. Un homme apparaissant dans tous les films cultes de ma génération, tous les films tendres pleins de belles émotions et de beaux sentiments… Mr Robin Williams… RIP. Ce sourire enfantin me manquera toujours…

"On ne vous donne qu'une seule étincelle de folie, vous ne devez absolument pas la perdre".

Un seul conseil : lisez-le, offrez-le et surtout partagez-le avec vos enfants !
Lien : https://leslecturesdeninablo..
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