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Citations sur Le Prince de Hombourg (22)

LE PRINCE DE HOMBOURG : De quelle importance peut vous être l'unique, la pauvre victoire que j'arracherai peut-être encore à Wrangel, en regard du triomphe que demain j'aurai glorieusement remporté sur l'ennemi intérieur, sur l'indiscipline et la présomption ?

Acte V, Scène 7.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : La vie, dit le derviche, n'est qu'un voyage, et bien court. Il est vrai !

Acte IV, Scène 3.
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L'ÉLECTEUR :
De quel droit, pauvre fou, espères-tu cela
Si chacun, sur le char du combat,
Peut me prendre les rênes des mains?
Crois-tu que la chance va sans cesse, comme elle vient de le faire,
Récompenser la désobéissance d'une couronne de gloire?
Je n'aime pas la victoire qui, enfant du hasard,
Tombe comme à la loterie ; c'est la loi,
Mère de ma couronne, que je veux préserver,
Elle qui m'a engendré et m'a donné tant de victoires!
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L'ÉLECTEUR : C'est une brillante victoire que celle d'aujourd'hui et j'en veux demain au pied de l'autel remercier Dieu. Pourtant serait-elle dix fois plus grande, cela n'excuse en rien celui par la faute de qui je la dois au hasard : il me reste plus de batailles encore à livrer et je veux qu'il soit obéissance à la loi. Qui que ce soit qui ait mené les cavaliers à la bataille, il a, je le répète, joué sa tête et je le fais comparaître devant une cour martiale.

Acte II, Scène 9.
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L'ÉLECTEUR : De quel droit peux-tu, insensé, nourrir de tels espoir, si, sur le char de combat, il est permis à chacun de me prendre les guides des mains ? Penses-tu que la fortune doive toujours, comme en ce cas, récompenser l'insubordination ? Je ne veux pas d'une victoire engendrée par le hasard comme un bâtard ; je veux maintenir en honneur la loi, mère de ma couronne, qui m'a donné toute une lignée de victoires !
KOTTWITZ : Seigneur, [...] qu'as-tu à faire, dis-moi, de la règle selon laquelle on bat l'ennemi : pourvu qu'il tombe devant toi avec tous ses drapeaux ? La règle qui le bat, c'est la règle suprême !

Acte V, Scène 5.
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{N. B. : j'aime à considérer le poids que pouvait avoir une femme à l'époque...}
L'ÉLECTEUR : Qui te l'a dit ?
LE FELDMARÉCHAL : Qui me l'a dit ? Madame Retzow, à qui tu peux te fier, la cousine de ma femme ! Elle était ce soir chez son oncle, le bailli de Retzow, et là des officiers qui venaient du camp ont manifesté à haute voix cette intention effrontée.
L'ÉLECTEUR : Il faut qu'un homme me le dise pour que je le croie !

Acte V, Scène 3.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : Était-ce donc un crime digne de mort que de jeter dans la poussière la puissance suédoise dix minutes plus tôt qu'il n'était ordonné ? Et quel autre forfait pèse sur ma poitrine ? Comment pourrait-il me faire comparaître devant ce tribunal de juges au cœur sec qui, lugubres comme des hiboux, reprenaient sans cesse un chant funèbre où il n'était question que de ma mort : s'il ne se réservait de surgir dans cette enceinte comme un Dieu apportant une sentence majestueuse et sereine ?

Acte III, Scène 1.
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Quel rêve étrange ai-je rêvé ?! –
J'ai vu, étincelant d'or et d'argent,
Un château de roi tout à coup s'ouvrir
Et du haut de sa rampe de marbre
Descendait vers moi toute la ronde
Des êtres chers à mon coeur.
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O terre, ouvre ton sein pour me recevoir ! Et pourquoi contempler plus longtemps la lumière du soleil ?
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O ce monde, ma mère, est si beau !
Ne me laisse pas, je t'en supplie, avant que mon heure ait sonné
Descendre parmi ces ombres noires !
[...]
Depuis que j'ai vu ma tombe, je ne veux rien que vivre
Et ne me soucie plus de savoir si c'est glorieux.
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