L'histoire se place en parallèle d'une oeuvre de
Shakespeare (qui lui a donné son titre),
Timon d'Athènes, qui met en scène un homme qui à force d'être trop généreux et social se rend compte de la cupidité et de la vanité de l'être humain qu'il finit par haïr sans vergogne. Les extraits de ce texte viennent rythmer de manière théâtrale cet enchevêtrement d'histoires communes, comme un mantra signant la fin du monde.
"S'il n'y avait pas de seconds rôles, il n'y aurait pas d'histoires" En effet, beaucoup de seconds rôles dans ce livres et des premiers rôles peut-être un peu trop évidents, mais les chassés-croisés se révèlent parfois assez intéressants. L'écriture tout en restant assez basique est très efficace, et la découpe est bien rythmée, tantôt dense, tantôt très martelée.
Le côté technique de la démarche scientifique n'est pas forcément bien expliqué, on sent qu'il n'a pas été une priorité (tout comme pour
L'oeil dans le ciel de
Philip K. Dick) mais ce livre demeure une bonne oeuvre de science-fiction apocalyptique contemporaine pour celui qui n'en lit pas énormément.
(voir la critique intégrale sur le blog)
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