Citations sur La ronde des saisons, tome 4 : Scandale au printemps (26)
- Les sœurs Bowman sont plutôt dangereuses à cet égard. Quand l'une d'elles capte votre intérêt, vous vous dites que c'est la créature la plus contrariante que vous ayez jamais rencontrée. Mais ensuite, vous découvrez que, si exaspérante soit-elle, vous ne vous tenez plus d'impatience à l'idée de la revoir. C'est comme une maladie incurable, cela se répand d'un organe à l'autre. Toutes les autres femmes commencent à vous paraître mornes et ternes en comparaison. Vous la désirez tant que vous avez l'impression de devenir fou. Vous vous retrouvez incapable de penser...
— Daisy, murmura-t-il, la plupart des existences ne se distinguent pas par de hauts faits.
Elles se mesurent à l'aune d'une multitude de petits gestes.
Chaque fois que vous faites preuve de gentillesse envers quelqu'un ou que vous amenez un sourire sur un visage, cela donne un sens à votre vie. Ne doutez jamais de votre valeur, ma jeune amie.
Le monde serait un endroit lugubre si Daisy Bowman n'existait pas.
- Je ne suis pas petite. Je suis...verticalement désavantagée.
Daisy était la femme la plus exaspérante et la plus séduisante qu'il eût jamais rencontrée. Des orages et des arcs-en-ciel enveloppés ensemble dans un petit format très pratique.
- La plupart des existences ne se distinguent pas par de hauts faits. Elle se mesurent à l'aune d'une multitude de petits gestes. Chaque fois que vous faites preuve de gentillesse envers quelqu'un ou que vous amenez un sourire sur un visage, cela donne un sens à votre vie. Ne doutez jamais de votre valeur, ma jeune amie. Le monde serait un endroit lugubre si Daisy Bowamn n'existait pas.
- Cette chambre était celle de l'une des sœurs du cote, dit-elle. On m'a dit que son amant - un garçon d'écurie, en fait - grimpait jusqu'au balcon pour lui rendre visite. Exactement comme Roméo.
- J'espère que la récompense était à la hauteur du risque couru.
- Aurais-tu pris un tel risque pour moi ?
- Si c'était là la seule manière de t'atteindre. Mais je ne vois pas l'intérêt de faire l’ascension jusqu'au balcon quand une porte tout à fait pratique est prévue.
- Passer par la porte est beaucoup moins romantique.
- Se rompre le cou aussi.
- Que tu es terre à terre ! S'esclaffa Daisy en pivotant entre ses bras.
Père, ce ne serait pas merveilleux si les oiseaux-mouches organisaient des thés et si nous étions assez petits pour être invités ?
-Daisy est de toute évidence la pire de la portée, déclara Thomas Bowman tout en arpentant le petit salon attenant à sa chambre. Matthew et lui étaient convenus de se retrouver après le dîner, quand les autres invités se rassembleraient au rez-de-chaussée.
-Elle est frêle et frivole, continua M. Bowman. « Donne-lui un prénom solide et pratique », ai-je dit à ma femme quand elle est née. Jane, ou Constance, ou quelque chose de ce genre. Mais non! Elle a choisi Marguerite... Un prénom français, figure-toi ! D'une cousine du côté maternel. .. Et ça a dégénéré un peu plus quand Lillian, qui n'avait que quatre ans à l'époque, a appris que Marguerite était le nom français d'une misérable fleur. À partir de ce moment-là, Lillian n'a plus utilisé que l'équivalent anglais, Daisy, et ça lui est resté... Pendant que Bowman continuait de vitupérer, Matthew songea que ce prénom était parfait, surtout si l'on songeait à la plus petite des marguerites : la pâquerette. Une modeste fleur aux pétales blancs, si délicate et pourtant si remarquablement hardie. Il était significatif que dans une famille aux personnalités écrasantes, Daisy soit toujours restée fidèle à sa nature profonde.
"Vise haut, puis prends ce qui tombe."
Objectivement, il n'y avait rien à reprocher à son baiser. Il n'était ni trop sec ni baveux, ni trop dur ou trop doux. Il était...