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Le monde de la nuit, une disparition...
Encore une mauvaise pioche pour moi avec ce roman noir très urbain.
Je n'ai absolument pas réussi à m'attacher au personnage principal, ce flic complètement cabossé.
Quant aux autres personnages, ils sont tellement nombreux que j'ai fini par me perdre...
L'intrigue, elle, a clairement manqué de rebondissements pour ne pas m'ennuyer.
C'est noir certes mais surtout très long...
Décidément les cartels de drogue et les histoires d'infiltrés ne sont vraiment pas pour moi...
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Un livre lu dans le cadre des Explorateurs du Polar 2019 de Lecteurs.com.
Ambiance nocturne et assez glauque dans ce roman à l'intrigue aussi tortueuse que celle du film de Howard Hawks, "Le Grand Sommeil". Un entrefilet dans un journal rappelle à Aidan Waits, jeune flic de Manchester voué aux patrouilles de nuit, les évènements qui se sont déroulés un an auparavant et qui ont fait bifurquer sa vie. Alors chargé d'une mission d'infiltration du réseau de criminels dirigé par Zain Carver, pour découvrir une "taupe" dans les services de la police, il s'est vu également confier la surveillance d'Isabelle, la fille fugueuse d'un sénateur. Celle-ci a trouvé refuge auprès de Carver et des jeunes femmes qu'il utilise comme "sirènes" pour récupérer l'argent de la drogue auprès des dealers. Cette double enquête se complexifie encore par la personnalité d'Aidan, fasciné par l'univers de la nuit et ses dangers, et par les relations ambiguës qu'il entretient avec Carver.
Manipulé, instrumentalisé, par ses supérieurs autant que par les criminels et par les jeunes femmes qu'il côtoie, Aidan Waits semble se mouvoir dans une nuit sans fin, dans des situations enchevêtrées où tout le monde a quelque chose à cacher. La narration à la première personne plonge le lecteur dans la même impression paranoïaque de progression en aveugle au milieu de dangers indéfinissables. Comme Waits, on n'y comprend pas grand-chose, on soupçonne, on se trompe, on se méfie de tout le monde et on se débat dans l'atmosphère poisseuse des nuits urbaines comme dans un monde parallèle. Rien ne semble stable dans cet univers et tout paraît susceptible de se métamorphoser sans cesse : les règles et les codes, les personnalités, les rôles, les statuts s'intervertissent, se pervertissent, créant d'infinis jeux de masques et ramifiant inextricablement l'intrigue.
Je trouve que le roman de Joseph Knox se teinte d'une sorte de désenchantement amer, d'une tristesse latente, que porte l'histoire de ces trois "sirènes" et du narrateur. Leurs sursauts pour s'affranchir de la fatalité semblent dérisoires et tout se passe comme si les personnages, par avance, les savaient voués à l'échec. J'ai été absorbée par cette lecture, d'abord parce que le suspense est maintenu de bout en bout et ensuite parce que les ramifications de l'intrigue nécessitent une attention soutenue, afin de ne pas perdre un seul fil de ce tricotage serré. Je garde une petite réserve quant au personnage-narrateur, si difficilement cernable que cela pourrait passer pour une fragilité de construction, ainsi que pour la succession de retournements de situation, à la fin, qui m'est apparue un peu branlante. Mais c'est, sans aucun doute, un roman qui sort des sentiers battus et rebattus.
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La couverture de Sirènes, roman policier très noir de Joseph Knox, me semble particulièrement bien choisie : un lettrage au contour estompé et des lumières vives mais floues illuminent la nuit, sans apporter ni chaleur ni joie à cette image urbaine. Nous sommes à Manchester, et nous allons accompagner un jeune flic, Aidan Waits, pendant la dernière partie de sa descente aux enfers…

Le roman est divisé en six parties présentées comme bien distinctes, et dans lesquelles le temps semble s'accélérer : la numérotation des chapitres recommence chaque fois, et les parties sont de plus en plus courtes. « Ensuite », le premier mot du bref prologue de deux pages, laisse supposer qu'un avant est important… Nous sommes à la page 11, et nous retrouverons le premier paragraphe, mot pour mot, à la page 373, au début de la sixième et dernière partie. La presque totalité du roman va donc nous raconter ce laps de temps d'un an, d'un mois de novembre à un autre.

Dans le prologue, on fait la connaissance de Waits, jeune flic en disgrâce, qui patrouille de nuit avec son équipier, Sutty. Waits regarde la photo d'une jeune femme morte qu'il connaît : « la dernière des trois », mais il refuse de répondre aux questions de son équipier et d'expliquer « ce qui s'est réellement passé là-bas ». Il y aura pourtant beaucoup de choses à raconter : « Je savais seulement où ça avait commencé un an plus tôt. Les trois fautes contre moi, et toutes les raisons qui m'empêchaient de refuser ».

Pour ce qui est des deux dernières fautes, le lecteur sera fixé avant la page 40 ! Waits a fortement indisposé un supérieur hiérarchique en en tentant de prouver qu'un prétendu suicide est en fait une affaire de meurtre (c'est la deuxième faute), et, parmi des pièces à conviction, il a piqué un sachet de drogue qu'il a remplacé par du talc (c'est la troisième). Pour connaître la première faute de Waits, celle qu'il ne se pardonne pas, il faudra attendre un peu plus longtemps et remonter jusqu'à son enfance.

Ce flic en disgrâce ne peut pas donc refuser la dangereuse mission d'infiltration que lui propose Pars, un policier haut placé. Dangereuse, parce que Waits doit s'introduire dans le cercle des proches de Zain Carter, un important trafiquant de drogue, autour duquel gravitent des hommes de main et les « sirènes », les filles chargées de collecter l'argent de la drogue. Dangereuse, parce que le but de cette infiltration est de démasquer le flic qui renseigne Carver. Dangereuse, parce qu'à cette première mission va s'en ajouter une autre : surveiller Isabelle Rossiter, dix-sept ans, fille d'un richissime attaché de cabinet, qui voit dans la fréquentation de Carver une manière de se rebeller contre son milieu et contre son père, prétend ce dernier. Dangereuse enfin, parce que Aidan Waits est paumé, malheureux, et surtout accro : à l'alcool, à la coke, aux amphétamines et autres pilules… Et Waits tâtonne, son enquête piétine, quand il avance un peu, il prend des coups de poing ou pire… Il boit trop, soigne ses gueules de bois aux euphorisants et gère son stress à coup de calmants. Il entraîne ses lecteurs avec lui dans sa confusion, ses pertes de mémoires, sa profonde tristesse.

J'ai bien aimé ce roman noir, très noir, même si je me suis parfois perdue en suivant Waits. Ce qui sauve le personnage, je crois, c'est sa profonde compassion pour tous les bras cassés dont il va croiser la route, surtout pour les femmes de l'entourage de Carver, ces sirènes bien malmenées par la vie, elles aussi. Il ne juge pas, il constate les dégâts et quand il peut, il essaye d'apporter son aide, dans la mesure de ses moyens et sans souci de se préserver lui-même. Pas de manichéisme non plus : la plupart des « méchants » ont des fêlures, des failles qui à un moment ou un autre vont les rendre brièvement touchants…

Merci au Grand Prix des Lectrice de Elle et aux éditions du Masque.
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Aidan WAITS partage trois points communs avec le célèbre – et non moins connu - Columbo. Tous les deux sont :
- inspecteurs de police
- excellents dans leur métier
- attachants.

Mais voilà, les ressemblances entre les deux s'arrêtent là car, quand Columbo a tout du gendre idéal, il n'en est rien pour Aidan véritable « bad boy » bagarreur et, accro à l'alcool et aux amphets.

Autant d' « atouts » qui lui permettront d'infiltrer la mafia de Manchester afin d'identifier le flic ripoux qui appuie le baron local de la drogue tout en élucidant, parallèlement, le meurtre d'une des sirènes de cet homme.

Ces sirènes peuplent les nuits de Manchester. Ce sont de jeunes et jolies filles paumées en charge de la collecte de l'argent gagné par la vente de la drogue.
Sensible au sort des plus faibles, sensible à l'appel des sirènes, Aidan sera prêt à beaucoup pour les aider, quitte à mettre sa carrière et sa vie en jeu.


Dès les premières pages, j'ai été happée par l'écriture sombre et magistrale de Joseph KNOX.
Je me suis retrouvée transportée dans les bars low cost mancuniens, la musique électro aux oreilles, entourée par l'odeur de transpiration des jeunes sur la piste, les semelles collantes d'avoir marché sur de l'alcool renversé, les cheveux et les vêtements sentant le tabac froid.

Je ne connaissais ni cet auteur, ni son univers et ce livre a été pour moi une jolie découverte.
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@Sirènes est un polar urbain très noir dont l'intrigue se déroule à Manchester.
Le jeune inspecteur Aidan Waits est en pleine descente aux enfers. Accro aux amphétamines, il dérobe de la drogue dans la salle des pièces à conviction. Pris sur le fait, il n'a d'autres choix que d'accepter la proposition de son supérieur : se fondre dans le monde de la nuit pour infiltrer les milieux de la drogue.
L'excellente plume de l'auteur et son style brillant nous font voyager des bas-fonds nauséabonds de la ville aux suites luxueuses des politiciens bien nantis.
Le lecteur ressent les ambiances oppressantes jusque dans ses tripes. Il visualise parfaitement l'ensemble des personnages. Ceux-ci ont pour particularité d'avoir chacun une part d'ombre. Mention spéciale pour un personnage haut en couleur surnommé Virus. Il apporte une note d'espoir bienvenue dans ce polar à l'atmosphère visqueuse.
L'auteur fait également la part belle aux femmes, à la fois pièces maîtresses et victimes des trafiquants de drogue.
Ce premier roman au rythme effréné est une réussite ! Vivement la sortie du deuxième tome des enquêtes de l'inspecteur Aidan Waits.
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Nouvel auteur sur la planète thriller, Joseph Knox nous propose ici un premier roman à la fois réaliste et sombre. Quelles sociétés parallèles et souterraines cache la quatrième ville du Royaume-Uni? le romancier déploie sous nos yeux la face sombre de Manchester. La circulation de tous types de drogues même les plus frelatées est légion. La jeunesse dorée mais aussi démunie est la proie favorite des trafiquants. L'appel de la défonce est à l'image du chant des sirènes : irrépressible. Exit le tea time, le flegme anglais et les costumes en tweed. L'auteur ne nous épargne pas et introduit son lecteur dans un univers contemporain, réaliste et mafieux.

Le trafic de drogues est certes au coeur de l'intrigue mais l'auteur donne la part belle à un jeune inspecteur, Aidan, trainant de multiples casseroles derrière lui. Son passé est entrevu en de trop rares passages. Ces derniers permettent tout juste au lecteur de mieux appréhender ce personnage brisé, borderline et accro aux amphétamines. C'est bien dommage car j'aurais adoré en savoir plus sur lui. Il vit sans cesse sur la corde raide dans une ambiguïté assez malsaine et un discernement pour le moins singulier. N'essaye-t-il pas de refouler son mal-être en venant au secours de causes perdues? Peux-être l'apprendrons-nous dans le prochain volume.

Décidément, le Grand Prix des lectrices Elle nous propose une belle sélection de thriller à nous mettre sous la dent. Sirènes de Joseph Knox m'a beaucoup plu. Je retiendrai sa noirceur, son réalisme et les personnages tous plus paumés les uns que les autres. Je regrette seulement que l'auteur ne nous en dévoile pas davantage à propos d'Aidan Waits, anti-héros aussi brisé qu'ambigu.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Traduit par Jean Esch

A Manchester, Aidain Waits, jeune inspecteur accroc aux amphétamines, à l'alcool et excès en tous genres, vit dangereusement sur le fil du rasoir, jusqu'au jour où il subtilise de la cocaïne et la remplace par un paquet de talc. Pas de chance, c'est la fois de trop ! Pour se racheter, ses supérieurs hiérarchiques lui demandent d'infiltrer la Franchise, le plus gros réseau criminel du trafic de drogues de Manchester. A sa tête, le caïd Zain Carver, qui n'a rien à envier aux mafiosi italiens. La deuxième mission de Waits sera de ramener Isabelle, fille d'un politique important. Waits tombe amoureux de Catherine, l'une des « sirènes » de Carver, à savoir les filles qui n'ont pas d'autres missions que de collecter l'argent de la drogue dans les clubs et les bars. « Tu as surgi de nulle part un beau jour, avec un coquard. Je ne sais rien de toi. » C'est quelque chose qui n'était pas prévu. Un mystérieux texto et un autre événement non prévisible vont faire dérailler la mission de Waits, accumuler les morts, et l'embarquer dans les méandres les plus sombres de l'underground malsain.

Joseph Knox plante le décor à Manchester, l'une des villes les plus défavorisées d'Angleterre, dont il restitue à merveille l'ambiance angoissante de la vie underground illicite. Drogues frelatées, hématomes, alcools, prostituées, bars louches, seringues, morts par overdose, humidité qui vous transperce, dealers taillés au scalpel, mais aussi femmes tout en mystères, rien ne manque pour vous servir un roman noir expresso, tendance café glacé.

Rubik's, Sycamore Way, le Burnside, on enboîte le pas à Aidan Waits à travers la ville dont il fait quasiment un personnage aussi noir que Carver, le boss de la drogue.

Le personnage de Joseph Knox a tout de l'anti-héros. Un personnage cabossé qu'on a déjà croisé chez d'autres auteurs de polars. Je pense en particulier aux romans noirs de l'auteur nord-irlandais Sam Millar, dont le détective Karl Kane pourrait être un lointain cousin plus mature.

Si j'ai aimé l'ambiance, je me suis souvent perdue en route, à force de croiser tant de personnages furtivement, de rentrer et sortir des bars et des clubs. J'ai fini par perdre l'intrigue de ce roman du bitume, âpre comme le whisky, dont on ressort avec la gueule de bois. L'appel des sirènes n'a pas tout à fait fonctionné !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Aidan Waits est un jeune flic, jeune et pour autant déjà lessivé et perdu. Il est officiellement mis au banc de son service et utilisé par le superintendant Parrs pour une immersion dans les bas fonds de Manchester. Il est recruté en souterrain pour surveiller Isabelle Rossiter, fille d'un député, qui a fugué et a trouvé refuge auprès de Zain Carver, chef incontesté de la pègre locale, la Franchise. Mais personne n'est transparent dans ce milieu, dès que l'on peut utiliser et manipuler quelqu'un, on ne se gêne pas.

Aidan plonge alors un peu plus dans la violence urbaine. Il s'insère dans le cercle de la Franchise, passe un pacte avec Carver afin que les enquêtes le visant n'aboutissent pas, tout en essayant de respecter ses engagements auprès de ses supérieurs.

Pour ce faire, il tournoie autour des personnages clés qui entourent Carver : son garde du corps, les barmans à sa solde, et bien sûr « ses filles ». Toutes jeunes, jolies, qui lui servent pour faire la collecte de l'argent et la drogue. Comment résister à ces femmes ? Elles sont le seul point lumineux dans le monde d'Aidan malgré leurs multiples facettes.

Knox nous dépeint un monde lugubre, où, si vous n'êtes pas né du bon côté, tout est fait pour vous enfoncer davantage. Chacun veut sa part du gâteau et pour y arriver, tous se servent des quelques atouts qu'ils possèdent : la force et la violence pour les hommes, le charme et la manipulation pour les femmes.

C'est une véritable descente aux enfers, où la drogue et l'alcool permettent de donner un semblant de bonheur, tout du moins la force nécessaire pour s'accepter et atteindre le lendemain. Les réveils sont douloureux, glauques, et peu d'espoir est permis. On surfe tout du long au bord du précipice, on y plonge parfois, mais on ne se retrouve à la crête des vagues que très rarement. C'est un monde où la duperie, la trahison et le chagrin sont les rois. Les nuits de Manchester sont sombres et cruelles, un seul faux pas peut vous être fatal.

Il s'agit d'un premier roman, mais on attend le prochain avec impatience. Joseph Knox a su nous tenir en haleine tout du long, pas de répit dans ce roman, pas de joie, pas de certitude, juste un profond désespoir présent à chaque page.
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Alors que je me rends compte qu'il y a tant de romans lus il y a seulement quelques mois dont je n'ai déjà plus aucun souvenir, certaines scènes ou personnages de Sirènes - que j'avais pourtant lu à sa sortie il y a plus de 4 ans - me restent encore gravés en mémoire. Preuve du talent éclatant et de l'univers singulier de Joseph Knox, ce nouvel auteur britannique qui n'est pas sans me rappeler, par certains aspects, l'Ecossais Alan Parks et son personnage de Harry McCoy.

Une sacrée découverte donc, ce Joseph Knox, comme on en fait rarement. Avec un univers , un style et une voix bien à lui. Si son jeune flic infiltré Aiden Waits n'est pas forcément sympathique au premier instant, il n'en est pas moins fascinant. Et, avec son caractère borderline, son lourd passé et ses penchants autodestructeurs, il se révèle malgré tout vite attachant, lui qui ne cesse pourtant de frôler la ligne jaune et qui va être durement éprouvé tout au long de son enquête.
Drogue, alcool, prostitution, corruption : une plongée vertigineuse dans les nuits de Manchester. Avec un suspense captivant, une atmosphère nocturne électrique, un style vif et mordant et, en prime, de beaux personnages féminins, touchants et très finement campés, Sirènes est décidément un très bon polar urbain, sombre et nerveux, à l'ambiance poisseuse, qui ravira les amateurs de noir.

Et les deux autres romans de cette série consacrée à Aiden Waits, Chambre 413 et Somnambule, ont confirmé tout le bien que je pensais de Joseph Knox, un auteur à découvrir et à suivre.
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Rien de bien exceptionnel dans ce roman noir, qui ne se démarque ni par son atmosphère, ni par ses personnages stéréotypés, ni par un style d'écriture exceptionnel.
Une impression de déjà-vu, des personnages infiltrés peu crédibles... je suis allée jusqu'au bout car je l'ai reçu dans le cadre d'un jury et que je voulais voir où l'auteur voulait en venir mais c'est une lecture dont je me serais bien abstenue.
Si vous êtes inconditionnel-le des affaires de drogues, foncez, sinon....
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